Max Relouzat honoré de l’insigne de chevalier dans l’ordre national du Mérite.

Ce 2 avril 2022 à l’Hôtel de ville de Quimper, Max Relouzat, 77 ans, artiste iconoclaste, militant passionné, ardent humaniste, recevait des mains de Jean-Marc Ayrault, ancien Premier ministre, président de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, l’insigne de Chevalier de l’ordre national du Mérite . De la Martinique à la Bretagne, le remarquable parcours de vie d’un homme libre, autodidacte, cultivé et généreux …    

Une remise officielle sous les chaleureux applaudissements des nombreux invités de Max et Denise…

et les premiers mots de remerciements du récipiendaire, insatiable « Quêteur de mémoire »…

Enfant de la Martinique postcoloniale, disciple d’Aimé Césaire, Max Relouzat est l’un de ces dizaines de milliers d’Antillais/es venu.e.s ds l’Hexagone avec le BUMIDOM. Syndicaliste, mutualiste, fondateur de SOS Racisme dans le Finistère, il a toujours été militant de la fraternité.
En 1998, année des 150 ans de l’abolition, de la Coupe du Monde et de la manifestation du #23mai des « descendants d’esclaves », il a fait le rêve d’un mémorial aux victimes de l’esclavage dans sa Bretagne d’adoption. Un rêve qu’il a réalisé, avec l’aide du sculpteur Marc Morvan, qui lui a permis de donner corps à sa vision d’une statue biface de 10 mètres de haut, tournée vers l’océan et vers la terre.

Grâce à la mairie de Brest, elle se dresse aujourd’hui au-dessus de la rade, dans le jardin du Moulin Blanc, et est dédiée aux victimes de tous les esclavages, d’hier et d’aujourd’hui. Elle a été inaugurée le 10 mai 2015, à l’occasion de la journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions. Elle accueille depuis les cérémonies locales à chaque journée nationale.

Source : Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage


Quimper. Max Relouzat, militant passeur de mémoire

Max Relouzat, 77 ans, artiste, militant, va être distingué ce samedi 2 avril 2022 Chevalier de l’ordre national du Mérite des mains de Jean-Marc Ayrault, ancien Premier ministre, président de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage. | OUEST-FRANCE

 Il a beau être à la retraite, dans son pavillon quimpérois, l’ancien cuistot de l’hôpital Gourmelen est toujours aux fourneaux. Mais la cuisine est différente. Il travaille sur une sculpture en bois dans son garage, termine une peinture à l’acrylique à l’étage et a plusieurs ouvrages en cours de lecture sur l’esclavage. L’esclavage. Un sujet que le Martiniquais porte dans son cœur aussi loin qu’il s’en souvienne. « Gamin, j’étais curieux et rebelle. Je faisais souvent le même rêve. Deux mains géantes qui sortaient d’un étang. Ma grand-mère m’a dit que c’étaient les mains des esclaves morts en mer. »

Ce gamin a bien grandi. Mais le mot « esclavage » l’a suivi. Aujourd’hui, il est président de l’association Mémoire des esclavages qui a notamment œuvré pour ériger un mémorial, avec l’aide du sculpteur Marc Morvan, à Brest, en 2015. Max se définit volontiers comme le fils spirituel d’Aimé Césaire, poète, écrivain et homme politique de Fort-de-France qui a levé un voile sur le colonialisme et inventeur de la « négritude ».

Année de rêves et de grèves

Avec des yeux de petit garçon ébloui par le grand homme, Max se souvient de sa première rencontre avec Aimé. « Aimé Césaire c’était déjà une voix. Mon père à l’époque écoutait de Gaulle ou Édith Piaf. Et puis un jour, je ponçais une racine avec un chiffon et du sable et j’entends cette voix dire : « Tu es un artiste toi ! » Je l’ai revu à plusieurs reprises. Je me souviens qu’il me posait des questions sur Diwan. Pour Aimé, c’était une réussite de la créolisation, de la langue de résistance du breton. »

Max refait le fil de sa vie. Le déchirement, « le déracinement » quand il quitte son île pour la métropole pour faire soin service. Son arrivée, « un cauchemar » dans la ville noire du Havre, recouverte d’une blanche neige la nuit. La Vendée, la région parisienne, son travail en cuisine en milieu hospitalier. La rencontre avec Denise, sa femme finistérienne. « On s’est mariés en 68, à l’île Tudy. Une année de rêves et de grèves. »

Rapidement, il s’engage au Parti communiste, adhère à la CGT, défend la Mutuelle hospitalière. Un retour en Martinique sera précédé d’un nouveau départ précipité en métropole. « J’avais dénoncé des malversations, subi des menaces, j’ai préféré partir. »

En 1974, il arrive en cuisine à l’hôpital psy de Gourmelen à Quimper. Un choc. « 1 200 hommes enfermés, pfff… » Max le militant déboule avec la CGT, le PCF, « pour dénoncer les conditions ». À une certaine époque, il voit, soulagé, « quatre jeunes médecins prévoyants qui vont nous aider à changer les mentalités ». Max salue « le personnel merveilleux, son courage ».

Que les jeunes votent !

Infatigable, Max Relouzat préside l’Association des travailleurs antillais du Finistère, lance en 1985, SOS Racisme à Quimper. Il recevra là encore des courriers injurieux. « Comme le dit Léopold Sédar Senghor, le racisme, ce sont des gens qui se trompent de colère. »

Haïti, le Rwanda, Max Relouzat est de toutes les causes. « Il ne faut pas oublier la Syrie, le Mali, et ce qui se passe en Ukraine ! » Et la Martinique, si chère à son cœur ? Il parle d’autonomie. « Elle est inéluctable, c’est un peuple mis en batterie dans quatre villes, un peuple sous assistance respiratoire. »

Le colonialisme, l’esclavage. Toujours et encore. Max préfère parler « de travail de mémoire, je n’aime pas le terme de « devoir », car il faut un travail d’abord ». Aujourd’hui encore, il va dans les écoles. « Il faut s’adresser aux jeunes, qu’ils s’engagent. Et qu’ils aillent voter ! »

Max a encore des projets. Comme les chats, il a plusieurs vies : professionnelle, personnelle, militante, associative. « La loi de 1901 c’est sans doute la loi qui a le plus d’utilité. Elle permet de se voir, d’échanger, de construire, tout en conservant les convictions de chacun. C’est beau non ? »

Max repart dans son atelier aux mille chantiers en cours, à ses bois abandonnés et magnifiés par ses mains.
Jean-Marc Pinson



À Quimper, Jean-Marc Ayrault salue le combat de Max Relouzat ce « descendant d’esclaves » ?

Un article de Sophie Benoit publié dans Le Télégramme du 03 avril 2022

« C’est par l’éducation, en parfaite connaissance de notre Histoire, avec ses parts d’ombre et de lumière, que nous pourrons faire évoluer nos sociétés vers une humanité nouvelle », a déclaré Max Relo
« C’est par l’éducation, en parfaite connaissance de notre Histoire, avec ses parts d’ombre et de lumière, que nous pourrons faire évoluer nos sociétés vers une humanité nouvelle », a déclaré Max Relouzat, entouré de Jean-Marc Ayrault, d’Isabelle Assih, du maire de Brest, François Cuillandre, et de son épouse, Denise Relouzat.

Cérémonie émouvante, ce samedi, en mairie de Quimper. Militant de gauche, homme de combats, contre le racisme et les inégalités ou pour la mémoire de l’esclavage, Max Relouzat a été fait Chevalier dans l’Ordre national du Mérite.

Il est un peu moins de 11 h, ce samedi, dans le hall de l’hôtel de Ville de Quimper. Une foule compacte est présente pour un seul homme : Max Relouzat. Son arrivée, quelques instants plus tard, se fait sous des applaudissements nourris qui le gêneraient presque. Un à un, l’invité d’honneur salue amis, famille, proches, personnalités qui ont fait le déplacement. Dans un peu moins d’une heure, l’ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault, président de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, va lui remettre l’insigne de Chevalier dans l’Ordre national du Mérite.

Amis, famille, connaissance, personnalités… Ils étaient nombreux à avoir fait le déplacement, ce samedi.
Amis, famille, connaissance, personnalités… Ils étaient nombreux à avoir fait le déplacement, ce samedi.

« Vous étiez de tous les combats de gauche »

Un instant rare. Et « un joli moment de reconnaissance », confie la maire, Isabelle Assih. La reconnaissance de toute une ville, de tout un pays, au-delà des clivages, « envers l’engagement et l’investissement inestimable » de Max Relouzat. Un engagement politique, syndical et associatif ; de sa Martinique natale (où cet adhérent du PCF et de la CGT deviendra le plus jeune conseiller municipal en 1971), aux rives de l’Odet, qu’il découvrira trois ans plus tard. « Vous étiez de tous les combats de gauche, de tous les combats contre les inégalités », souligne Isabelle Assih, qui rappelle également son rôle dans la création de la Maison des associations de la cité.

Son combat en faveur du milieu hospitalier où il a travaillé quasiment toute sa vie ; son combat aux côtés des travailleurs antillais du Finistère ; son combat contre le racisme et pour la mémoire de l’esclavage… C’est tout cela, aussi, que Jean-Marc Ayrault retrace avec force détails. Un discours émouvant, qui touche le Quimpérois d’adoption au cœur. Quelques larmes se dessinent sur ses joues, lorsque l’ancien Premier ministre retrace son histoire.

Cinquante-six années d’engagement

L’histoire intime ou publique, l’histoire hors norme aussi, de ce militant né en 1945. Aux Antilles comme en Bretagne, l’homme a vécu de nombreuses victoires, à force de convictions. Mais il a aussi connu les regards hostiles et les critiques… Des coups durs, qui ne l’ont jamais arrêté. Continuant inlassablement à mener une vie au service des autres. « Cinquante-six années d’engagement », se remémore ce « descendant d’esclaves », comme il se présente lui-même.

Au micro, l’insigne tout juste accroché sur le revers de sa veste, Max Relouzat cite évidemment Aimé Césaire. Un hommage appuyé, que le septuagénaire renouvellera un peu plus tard, pour une femme, cette fois. Il regarde son épouse, Denise, sa « camarade de lutte » avec qui il vit depuis 54 ans. « Je te demande pardon, parce que je n’ai pas tenu ma parole, lui dit-il des sanglots dans la voix. J’avais dit que j’arrêterai de militer à 65 ans. Mais tu vois, ce n’est pas possible ».


Max Relouzat, le militant quimpérois : « Cette distinction m’a redonné la pêche « 

Un article publié le 25 décembre 2021 dans Le Télégramme Quimper

Max Relouzat, 76 ans, Martiniquais, Quimpérois, distingué de l'Ordre national du Mérite pour une vie d’engagements.
Max Relouzat, 76 ans, Martiniquais, Quimpérois, distingué de l’Ordre national du Mérite pour une vie d’engagements. (Le Télégramme/Ronan Larvor)

Chevalier dans l’Ordre national du Mérite : Max Relouzat s’interroge en cette fin d’année sur les motifs de la distinction. Son engagement politique, syndical, associatif, contre le racisme, pour la mémoire de l’esclavage, pour ses Antilles natales, pour l’égalité ?

« Cette distinction m’a redonné la pêche ». Max Relouzat ne le cache pas, il avait besoin d’un remontant en cette période sombre. Ce n’est pas sur son sort que se penche le Quimpérois. C’est le militant qui aurait pu baisser les bras à bientôt 77 ans. « Oui, je suis inquiet, quand je vois tous ces morts en Méditerranée. Quel échec des indépendances, de la décolonisation ! ».

Les deux courriers reçus en novembre ont agi « comme un coup de pied aux fesses ». Pas question d’arrêter. Il faut dire que les signataires sont prestigieux. « J’ai le très grand plaisir de vous annoncer que j’ai décidé de vous nommer au grade de Chevalier dans l’Ordre national du Mérite. Cette prestigieuse distinction, que j’ai tenu à vous décerner sur mon contingent personnel de croix, récompense votre engagement au service de la France », écrit Emmanuel Macron. Le second courrier arrivé quelques jours plus tard est un courrier de félicitations de Jean Castex.

« Je ne sais pas d’où vient cette distinction », s’interroge Max qui rembobine 56 années d’engagements.

La Martinique et la Bretagne

À Quimper où il est arrivé en 1974, le natif de la Martinique est bien connu. « J’ai toujours eu un lien incroyable avec la Bretagne. Les premiers petits blancs que j’ai vus étaient curés, souvent Bretons. Il y a eu le marchand de sandales plastique de mon enfance, également Breton. Quand je suis arrivé en France, j’ai adhéré au parti communiste à la fin des années 1960 à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) grâce à un homme appelé le Stal. Je croyais que c’était son nom. Un jour où je suis allé chez lui, j’ai demandé où habitait Monsieur Le Stal. En fait, il s’appelait Caradec. C’était un Breton. Il avait sur son bras tatoué un numéro de déportation ». Il y a enfin Denise, l’épouse, dont les parents sont de Loctudy et Goulien. L’homme aux deux identités est mûr pour embrasser toutes les causes humanistes.

« Il faut arrêter d’infantiliser les Ultramarins »

L’histoire pourrait commencer en 1955 en Martinique, quand il a 10 ans. « J’avais dit à une enseignante que nos ancêtres n’étaient pas les Gaulois. Elle a dit à ma mère qu’elle pouvait me sortir de l’école car je ne ferai rien de bon dans la vie. Elle m’avait même mis un bonnet d’âne ». Le parcours est ensuite celui des ados antillais : un départ en métropole pour le service militaire en 1965, puis une prise en charge par le Bureau des migrations des départements d’outre-mer. En foyer dans la région parisienne, il est orienté par hasard vers la cuisine. Ce sera son métier jusqu’à la retraite.

Le « Stal » a entretenu la fibre révoltée du jeune Martiniquais qui revient sur son île en 1969. Il y participe à la création de la CGT Santé, la Mutuelle nationale des hospitaliers. Parallèlement, il s’engage sur le projet politique pour une « autonomie démocratique et populaire ». « Nous voulions une autonomie inter-caribéenne, pour ne pas dépendre des produits de la France. À l’époque on voyait des bananes produites en Martinique, envoyées mûrir à Marseille et revenir aux Antilles ! Il faut arrêter d’infantiliser les peuples ultramarins ».

Un nouveau projet

En 1974, il rentre à Quimper en famille. C’est ici désormais qu’il va faire bouger la société : création de l’association des travailleurs antillais, d’une union Santé CGT, de la Maison des associations, d’une association antiraciste. Le militant s’engage pour Haïti, le Rwanda. C’est en 1998 que naît l’idée d’un mémorial pour l’esclavage qui a force de persévérance se concrétisera à Brest en 2015 avec la statue de Marc Morvan.

Aujourd’hui, Max, requinqué, évoque son nouveau projet : « Je pense à une carte assurance alimentaire, résume-t-il. Le projet serait créé en synergie avec l’État, les collectivités, les associations comme le Secours Populaire, le Secours Catholique, les Restos du Cœur, etc. Il s’agit de créer un système où les plus démunis auraient une carte de 150 € par semaine pour acheter des produits alimentaires. Je lance un appel à tous ceux, par exemple des étudiants, qui veulent réfléchir à la faisabilité de cette opération qui permettra aux gens de retrouver une dignité, sans être infantilisés ».


Parcours de vie. Max Relouzat la révolte pour compagne

Publié par Le Télégramme du 09 décembre 2012

Max Relouzat est l'homme des grandes causes.
Max Relouzat est l’homme des grandes causes.

Max Relouzat, le révolté est l’homme des grands combats. Son tout dernier s’attaque aux esclavagismes de tout poil, de toute nature, de toute bêtise.

� J’ai été élevé par deux femmes extraordinaires, ma mère et ma grand-mère. Comme Rosa Park, elles étaient des femmes debout qui ont dit non à la soumission aux Blancs, non au machisme des époux. Ce sont elles qui m’ont donné le goût du combat». Des combats menés à chaque fois au nom de la tolérance, du dialogue, de l’égalité entre les peuples. À 68 ans, le Martiniquais Max Relouzat n’en a pas fini avec l’indignation et le militantisme. Son projet de sculpture monumentale, « Mémoires » en témoigne d’ailleurs.

L’enfer sur terre

Max est né à Fort-de-France en 1945. Très tôt, parce qu’une institutrice ne lui a pas donné sa chance, il devra quitter l’école. À 14 ans, il découvre les champs de canne à sucre du domaine La favorite. Une expérience terrible pour l’adolescent qui doit aider son père à nourrir la fratrie de sept enfants. Le réveil à 4h, la chaleur éprouvante, les mains blessées par les feuilles de canne coupantes comme des rasoirs. Finalement, l’épreuve ne durera pas trop longtemps. Doué de ses mains, il suit une formation d’ébéniste auprès d’un maître d’apprentissage respecté en Martinique. Et puis, l’armée française se rappelle à son bon souvenir. Il a 20 ans. La métropole lui ouvre ses bras. « Je me souviens encore. C’était un jour de février. Nous venions de faire un voyage de dix jours en mer. Je fus saisi par le froid, par les bâtiments gris et lugubres du Havre. J’arrivais en enfer ».

Les premiers combats

Après une période de formation à Fontenay-Le-Comte, le jeune sergent encadrera jusqu’en mai 1966, les « bleus » du contingent. Démobilisé, il séjournera quelque temps à Paris, dans un foyer bondé et lépreux, réservé aux « immigrés » des Dom-Tom. Avant de décrocher un poste d’ouvrier à l’hôpital de Rueil-Malmaison. Celui qui fut proche d’Aimé Césaire, fera alors toute sa carrière en milieu hospitalier. Avec son épouse bretonne, il retourne en 1969 à Fort-de-France où il mène ses premiers combats. Combat contre la précarité du personnel féminin de l’hôpital de Clarac. Combat pour moderniser le fonctionnement des hôpitaux publics. Combat pour la qualité des soins. Alors évidemment, on le remarque. A 25 ans, il devient le plus jeune conseiller municipal communiste de la Martinique.

Une vie concentrationnaire

Là-bas, au pays tant aimé, au pays de son ami le poète, Max ouvre des crèches dans les campagnes. Il dénonce aussi les exactions commises par des élus martiniquais. La vie n’est pas manichéenne. Ni blanche ni noire. Les Relouzat ne sont plus en sécurité sur le sol des aïeuls. Ils doivent quitter en 1974 les rives enchantées des Antilles pour le petit crachin breton. Sans regrets. À Gourmelen, Max découvre avec effroi « la vie concentrationnaire des malades vêtus d’un pyjama rayé ». Le chevalier sans peur participe aux côtés des jeunes médecins et infirmiers à la refondation des établissements psychiatriques.

L’oeuvre d’une vie

Dans quelques mois, peut-être bien l’année prochaine, Max pourra admirer avec fierté l’oeuvre de sa vie sur les rivages de la Ville du Ponant, cité humaniste s’il en est: une sculpture monumentale, haute de 10mètres, tournée vers l’Europe et l’Océan Atlantique. « Mémoires » est un livre ouvert qui dénonce tous les esclavagismes. « Il n’est pas question de pardonner, ni de se repentir, ni de réparer. Mais de vivre ensemble pour construire un monde nouveau ».

Site internet: www. memoiresdesesclavages. fr


Retrouver Max Relouzat par ailleurs sur PrendreParti  …

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