« J’aurais dû faire curé ! » confesse François Morel .

François Morel n’en finit pas de nous surprendre : le voilà qui met en lumière et réhabilite un poète et chanteur breton inconnu, mort en mer à 30 ans. Lire l’interview accordé à Marie Anezin  à ce propos . Et ce 18 décembre dans sa chronique sur France Inter, il sort les alexandrins pour dire toute sa peine de ne pouvoir jouer sur scène : « J’aurais dû faire curé ! » a-t-il notamment déclaré…

Une référence à l’autorisation des cérémonies religieuses, alors que les salles de théâtre et de cinéma, elles, restent fermées.. Avec une ironie mordante, il dénonce l’absurdité des règles mises en place pour lutter contre la pandémie. Une vidéo de 3’03″…

Je ne peux pas jouer et j’en suis malheureux”. On ne pourrait mieux résumer l’état d’esprit dans lequel nous nous trouvons. L’aberration de la fermeture des théâtres apparaît dans toute sa limpidité dans la langue châtiée de l’humoriste, chansonnier et poète.
“Je ne peux pas jouer et j’en suis malheureux / J’ai besoin de la scène éclairée de ses feux / J’ai besoin du public et de l’entendre rire / Et le sentir ému et pleurer et frémir / Alors que mon papa, qu’est pas un méchant mec / Rassemble ses fidèles, j’aurais dû faire évêque !”, conclut François Morel. Il a offert, à coup sûr, de nombreux slogans pour les banderoles des prochaines manifestations.

Source : « François Morel sort les alexandrins pour la réouverture des salles de spectacles », un article de Mathieu Dejean dans Les Inrocks du 18/12/20

La plus récente folie de François Morel ?
Mettre en lumière et réhabiliter un poète et chanteur breton inconnu, mort en mer à 30 ans …

Lors de l’émission « 6 À LA MAISON », François Morel interprète une reprise de Yves-Marie Le Guilvinec : “Tous les marins sont des chanteurs” . Une vidéo de 2’53 »

L’interview à deux voix, double sens et parole de pirates réalisée le 22 novembre 2020 par Marie Anezin pour le site internet Ouvertauxpublics.fr.

La vie sait réserver son lot de belles histoires et faire croiser les destins, laissant planer le rêve au-dessus de nos existences. On se souvient de la fabuleuse destinée de Vivian Maier, photographe de rue amateur qui connue une notoriété post mortem grâce à John Maloof. Après s’être porté acquéreur d’un lot de ses photos lors d’une vente aux enchères, il reconstitua son parcours artistique puis exposa ses œuvres avec succès dans le monde entier.

Pareille péripétie est arrivée à François Morel qui met en lumière et réhabilite Yves-Marie Le Guilvinec (1870-1900), poète et chanteur breton inconnu, mort en mer à 30 ans. Connaîtront-ils ensemble une identique réussite ?

Il y a des chances car nous embarquons sans retenues avec lui et son équipage pour la grande aventure de « Tous les marins sont des chanteurs », projet global et collectif autour de la vie et l’œuvre musicale de Yves-Marie Le Guilvinec. Il réunit un objet scénique qui sera créé à la Scala en janvier 2021, la narration du spectacle et du livre est cosigné avec l’écrivain Gérard Mordillat et le CD compte quelques fameux guests : Juliette, Bernard Lavilliers…

Il est de notoriété publique que Morel aime l’humain, a l’hommage délicat, le style flamboyant et l’imaginaire fleuri. Il s’attaque donc ici à l’inconnu, non pas le soldat mais le marin, ledit Yves-Marie Le Guilvinec auteur de « La cancalaise », une des chansons trouvées dans un carnet chiné sur un vide-grenier d’une station balnéaire bretonne. François Morel, qui aime l’émulation du double scénique, a convié le musicien Antoine Sahler, son acolyte depuis plus de 10 ans à réparer cet oubli des arts.
Ensemble ils nous mènent en bateau, sur celui de Le Guilvinec mais aussi dans le sillage de ses proches de Guingamp à Brest et dans le monde maritime de cette époque … Donc Cap vers l’Espérance !

Le breton est taiseux, l’artiste cabotin, le Morel laconique et le Sahler réservé. Deux avis valaient mieux qu’un pour cerner cette incroyable histoire et comprendre comment ces textes du 19ème siècle résonnent de façon si contemporaine en écho à nos actualités (migrants, écologie, pollution des mers, mère abusive, adultère marin, fake news …).

Marie Annezin  : Ces textes de Yves-Marie Le Guilvinec les avez-vous vraiment trouvés dans un vide-grenier de St Lunaire ou est-ce une jolie légende ?
François Morel :
Qu’est-ce que vous préférez comme réponse ?
Marie Annezin  : Forcément celle qui fait rêver…
François Morel :
(Grand éclat de rire).
Alors vide-grenier, St Lunaire, cahier déchiré, des paroles qui existaient d’autres que l’on a retravaillé… (rires)

Antoine Sahler : Il faut préciser que Gérard Mordillat, qui est assez érudit, et a fait des recherches sur Yves-Marie Le Guilvinec a quand même retrouvé une archive sonore de la célèbre « Paimpolaise » de Théodore Botrel, auteur de quelques tubes de l’époque … ladite Paimpolaise qui serait apparemment le plagiat de la Cancalaise de Le Guilvinec !

Pourquoi vous êtes-vous lancés dans ce projet ?
: Au départ c’était une sollicitation de Gérard Mordillat qui s’occupe avec Odile Conseil du festival « Ciné Salé » au Havre, le Festival international du film de mer et de marins. En 2017, ils ont voulu que je vienne clôturer le festival en chantant des chansons de marins. J’avais envie d’y aller et de leur faire plaisir mais je ne connaissais aucune chanson de marins… Mordillat a insisté : « tu en trouveras bien une ou deux… ». Et là (sourire) tu me croiras si tu veux, la vie fait de si beaux cadeaux, je suis tombé sur ce cahier des chansons de Yves-Marie Le Guilvinec… alors je me suis dit travaillons dessus…

Quel heureux hasard…
François Morel :
N’est-ce pas…

Et toi, Antoine ?
J’aime beaucoup ce projet. C’est assez atypique. Si on m’avait dit il y a quelques années que j’allais faire un truc sur des chants bretons j’aurai dit : « Ah ! Ouais ? ». Tout cela s’est fait très joyeusement avec des musiciens supers. Et pour tout te dire, tout de suite cela nous a fait marrer, on s’est dit : « ah oui c’est con ça comme idée ! ». (Grand rire)

« Quand un homme tombe à la mer …
Quand un homme va se noyer
si tu es marin
 si tu es humain…
faut pas lui d’mander
s’il a des papiers
s’il a un métier….
Quand un homme se noie sur terre
selon le bourgeois
c’est chacun pour soi…
Et honte sur toi
s’il te vient l’idée de les laisser crever… ».
Extrait des paroles de la chanson « Quand un homme »
de Yves-Marie Le Guilvinec

Comment expliquez-vous que ces chansons de marins comme « Quand un homme » datant de 1900 soient d’une aussi criante actualité ?
: C’est justement pour cela que l’œuvre de Yves-Marie Le Guilvinec nous a intéressé. Si elle n’avait été qu’un point de vue historique, il n’y aurait eu qu’un caractère rigolo mais pas plus que ça. Alors que là ce qui est captivant c’est effectivement que cela fasse écho à des situations très contemporaines comme les migrants perdus en mer… J’ai donc pu m’appuyer là-dessus…

Antoine, as-tu eu ton mot à dire sur le contenu des textes ?
: Assez peu. Après, forcément dans le travail avec François vu que l’on se connait bien, il y a des petits trucs que l’on a bougé ensemble à la marge, et d’autres au dernier moment en studio. Il y a des chansons qui n’ont presque pas changé et certaines qui ont été très réécrites, loin des textes originaux…

Et comment as-tu pensé tes arrangements ?
:
Je ne saurai pas te dire…(Rire) Je me suis laissé porter… en toute liberté ! J’ai fait les arrangements en collaboration avec le flûtiste Marc Riou. J’avais le souvenir de m’être bien entendu avec lui sur d’autres projets et surtout qu’il n’était pas seulement adepte du folklore breton mais aussi ouvert sur la musique d’aujourd’hui. C’était dans le but de faire des emprunts, avoir des clichés de cette musique bretonne et en même temps faire des chansons. C’est Marc qui m’a suggéré le guitariste Antoine Leclerc et l’accordéoniste Ludovic Rio.

Comment êtes-vous arrivé à trouver cet équilibre entre quelque chose qui est connoté répertoire breton mais en même temps hyper contemporain et sonne comme des standards avec des mélodies de tube dans leur rythmique ?
: … en étant détendu et le plus libre possible. L’idée première était d’être indépendant, entre nous, de privilégier le fait d’être tranquilles pour avoir une vraie liberté éditoriale. Notre ambition était effectivement de faire un truc un peu standard et puis qu’il y ait ce petit goût beurre-salé en plus… et aussi ne pas s’interdire certains accords avec ce type de musique particulière… nous nous sommes affranchis des codes… On ne s’est pas trop pris la tête, c’est surtout ça… (Rire).
François Morel :
Ça serait bien que ça en soit des standards (Rire). Nous gagnerions mieux notre vie.

Repétitions cet été du spectacle « Tous les marins sont des chanteurs » à la Scala

Le disque et le livre sont sortis le 16 octobre dernier, pouvez-vous nous parler de la forme que vous avez imaginé pour la scène, ce spectacle qui sera (on croise les doigts) en janvier et février 2021 à l’affiche de la Scala à Paris  ?
Je pense que ça ne ressemblera pas à mon précédent spectacle de chant « La vie, titre provisoire » qui avait un coté rêve de Music-hall. « Tous les marins… » sera plus théâtral. Ce sont davantage des chansons que l’on chantait au moment des adieux, des moments forts de l’existence… Ce qui est marrant c’est que ce sont presque des raccourcis de vie à chaque fois, qui parlent de départs, de séparations de couple, de solitude… de choses très humaines… plein de choses de la vie…
Ce sont vraiment des chansons de bistrots, de copains, presque de veillées parfois. Elles sont écrites de façon à ce que les gens se les approprient.
Ce sera une forme un peu hybride comme une conférence chantée avec une formation musicale réduite. Nous ne serons que deux musiciens : Amos Mah au violoncelle et guitare et votre serviteur à l’accordéon. J’ai appris cet instrument car le son que nous désirions fonctionne mieux qu’au piano.
C’est effectivement dans cet esprit de chanson de repas de famille que l’on a travaillé… Nous y avons rajouté aussi plein d’anachronismes exprès pour rigoler. Car c’est quand même un hommage très moqueur… ce qui n’empêche pas qu’il y ait des choses pas du tout drôles aussi, des pistes de réflexions…Pour nous c’était surtout l’idée de s’amuser avec un format, un modèle, un registre, de mettre un peu de nous tous là dans cette petite histoire bretonne et aussi un peu d’aujourd’hui.

François, est-ce que ce type de chansons entonnées lors des fêtes constituait un rituel familial chez toi ?
En effet, il y avait des chansons que l’on chantait chez moi à la fin des repas, presque systématiquement lorsqu’il y avait des communions, des mariages, des fêtes… Chacun avait sa chanson qui était toujours la même. Il y avait la tante Suzanne qui chantait invariablement « L’hôtel des 3 canards », le grand succès de Marie Bizet. Mon père chantait « Redis, redis-moi vite tant de baisers sur mon cœur tant de baisers, que je ne puisse …tatatata…oublier le temps en fuite…tatatatita …tata…papam… ». Une chanson espagnole (ndlr Besame Mucho) traduite en plusieurs langues, en France c’est Tino Rossi qui l’interprétait.

Vous réhabilitez ce poète, chanteur méconnu : Yves-Marie Le Guilvinec, obligé de pêcher la morue sur les grands bancs de Terre-Neuve pour vivre et continuer son art. Est-ce le contexte actuel d’extrême précarité des artistes qui vous a influencé dans votre choix?
Au départ comme le dit Antoine, c’était par défi, par amusement… (sourire) Et surtout une envie très forte de faire des choses avec d’autres parce qu’effectivement c’est hyper important et encore plus actuellement. C’est aussi parce que nous nous connaissons parfaitement avec Antoine que nous nous sommes intéressés à ce type de chanson. Le fait que parallèlement Gérard Mordillat ait fait des recherches autour de tout ça, du poète, des marins… nous a poussé dans un projet de bande. Nous avons donc réuni et embarqué dans cette aventure des potes venus, tel les marins, d’horizons différents : Lavilliers, Juliette, Ernest-pignon-Ernest aux dessins puisqu’il n’existe aucune photo de Le Guilvinec , Patrick Pelloux pour un regard médical sur l’homme, sa mort, les conditions de vie de l’époque… Dans la chorale des amis, il y a même deux anciens journalistes du Canard Enchainé, son ancien rédacteur en chef Louis Marie Horeau et Brigitte Rossigneux spécialiste des questions militaires… Nous avons poussé loin le truc…
: Ce sont aussi des amis qui étaient dans le coin lorsque nous avons enregistré. Le dernier jour de studio à Paris nous avons fait un pot, j’ai acheté des galettes bretonnes, de l’andouille et du cidre pour les inviter à écouter l’enregistrement du disque et nous leur avons proposé de faire les chœurs. Dans le lot il y en avait qui chantaient à peine ou même mal (rire) mais c’était pour faire masse, groupe et son, c’est cela qui était très chouette. Pour compenser, nous avons mis au milieu des gens qui chantent bien et des musiciens traditionnels bretons.

L’esprit de bande est-il essentiel pour vous ?
Oui…En même temps au mois de juillet j’ai tourné « Atelier Vania » avec Jacques Weber pour TV 5. Il y avait plein de comédiens que je ne connaissais pas. Mais c’est vrai que l’on a fini par être une bande (Rire) avec Christine Murillo que j’adore, Catherine Ferran… Une bien belle bande ! Parfois ce sont des bandes sans lendemain mais au moins ce que l’on vit ensemble sur le moment est intéressant… Après tout, nous faisons un métier d’échanges, de relations, non ?
: Oui carrément ! Tout est le fruit de rencontres... Ernest-pignon-Ernest par exemple, tu te souviens François il y a deux ans nous avions passé une journée vraiment délicieuse dans la maison de Ferrat où il vit épisodiquement, aprés notre concert au festival Jean Ferrat à Entraigues. Alors naturellement, nous avons fait appel à lui… d’autant plus qu’il est aussi un grand ami, via le Parti Communiste, de Gérard Mordillat. Ça le faisait marrer donc il a accepté d’immortaliser d’un trait ce cher Yves-Marie Le Guilvinec. Philippe Lallemant a quant à lui fait un documentaire sur le travail de François… Robin Scaramella, est un rappeur et pote de Valentin Morel le fiston…

A tribord les copains d’abord !

Antoine reçoit un appel concernant son label musical « Le Furieux ». Il est porteur du projet « Tous les marins… » avec Little big music, label de chansons et la maison de productions de François Morel L’explorateur. Nous en profitons…

Tu travailles depuis des années avec la même équipe technique, artistique, de production. Ta bande n’est-elle pas une famille ?
:
C’est vrai que les gens ont envie de rester, ça me fait très plaisir. C’est aussi hyper important d’être entouré de personnes de confiance, qui gambergent pour arriver au résultat que tu as imaginé…notamment en technique où je suis nul….
Avec Antoine par exemple, cela fait déjà une douzaine d’années que nous sommes ensemble… et bien je dois t’avouer que l’autre fois je me suis dit : « Si nous nous étions connus à 20 ans on aurait pris un nom de compagnie qui aurait effacé nos deux noms. » Dans les spectacles il a autant d’importance que moi. D’ailleurs je ne salue jamais seul. Il a trouvé sa place, je lui ai laissé…il devient de plus en plus comédien…
Et puis j’aime bien être à deux sur un plateau plutôt que seul. Ce qui est aussi le cas pour la vie… en étant souvent en tournée c’est plus sympa tout de même d’avoir des gens de bonne compagnie. De même le spectacle évolue plus lorsqu’il y a quelqu’un d’autre en scène, on peut se surprendre. « La fin du monde est pour dimanche » j’aimais bien le jouer mais au bout d’un moment j’en avais un peu assez parce que je ne m’étonnais plus moi-même.  

François, te vois-tu plutôt comme un chef de bande ou un rassembleur ?
Je ne me sens pas tellement chef. Disons que je ne le vis pas comme ça au moment où je le vis… après je me dis : « ah oui c’est moi qui ai initié ça… »
J’aurais été un bon second aussi.

Est-ce ton côté humble ?
François Morel
 : (sourire) Ou le coté de ne pas avoir les emmerdements de la notoriété tout en n’arrêtant pas de travailler dans des projets qui m’intéressent.

La notoriété te gêne-t-elle ?
François Morel
 : Non. Elle n’est pas si immense que ça non plus… (sourire). La référence aux Deschiens ne me gêne pas parce c’est équilibré maintenant avec ce que les gens connaissent de moi, que ce soit à la radio, au cinéma, en tant que comédien… et non plus seulement dans le registre unique des Deschiens.

François, ne penses-tu pas qu’avec toutes ces mesures gouvernementales de couvre-feu, de re confinement et en l’absence de spectacles sur scène les veillées vont revenir au goût du jour ? Ainsi « Tous les marins sont des chanteurs » va faire le buzz, vos chansons se reprendre en canon dans les foyers…tout va s’arracher sur Amazon, vous rapporter un disque d’or…une tournée internationale voire dans les EHPAD bretons… ?
François Morel
 : Oui je pense…c’est en tout cas ce que j’ai visé.

J’en viens à me demander si la promotion de ce projet n’est pas assurée par Emmanuel Macron ? Et si « Tous les marins … » ne fait partie des mesures gouvernementales d’accompagnement du confinement…
François Morel :
(Sur un ton confidentiel) … On s’appelle beaucoup…

Vous serez incontestablement touchés par le destin extraordinaire de Yves-Marie Le Guilvinec, ses chansons, sa vie, son œuvre… les personnages inventés sont de si belles personnes que la réalité les réclame…

Actualités de François Morel :
– le site de François Morel
– CD et livre illustré “Tous les marins sont des chanteurs” de Gérard MordillatFrançois Morel et Antoine Sahler. Calmann-Lévy,
– Le spectacle “Tous les marins sont des chanteurs” du 14 janvier 2021 au 27 février à la Scala Paris
Les livres : “Dictionnaire amoureux de l’inutile” de François et Valentin Morel. Dessin Christine Morel Editions Plon,
Au comptoir des philosophes. Les grandes citations revues et corrigées avec Victorine de Oliveira, recueil de ses chroniques pour Philosophie Magazine.
Sortie en décembre, “Le téléphone du Père Noël” de François Morel. Illustrations de Lili la baleine. France Inter « Une histoire et Oli ». Editions Michel Lafon,
Au cinéma, on peut entendre François Morel dans Josep de Aurel et le voir dans Le Discours de Laurent Tirard.

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