Il s’agit d’un livre de chroniques, un recueil de courriels publiés par Chtou au fil du temps sur la mythique « Liste Rue » . En 378 pages , Gildas Puget nous offre une soixantaine d’histoires courtes, un portrait polyphonique du mouvement des Arts de la Rue, de ses joies et de ses douleurs, de ses combats, de ses valeurs, et de ses triomphes éphémères. « Un livre à lire comme un album de photos » préfacé par Jacques Livchine …
Avertissement de l’Auteur de « Frères d’Art »
A propos de ce livre, et de ses origines.
« En avril 1998, de la Pointe du Finistère a surgi sur un internet encore balbutiant un outil de communication inattendu pour les Arts de la Rue. Peu de gens auraient parié sur son avenir dans ce monde où les ordinateurs prenaient si peu de place, et dans ce milieu professionnel de camions, de bois et de métal, de bitume et de rencontres bien réelles. Cet outil allait pourtant s’imposer pour les décennies à venir comme la plus incontournable agora de ce mouvement : La Liste Rue .
Foire d’empoigne, plateforme de polémiques, tribune d’expression libre, c’est un forum ouvert à tous et non modéré.
Nous le devons à la fructueuse rencontre d’Yffic Cloarec, ingénieur informaticien ( à la mémoire de qui ces lignes sont dédiées), avec les co-directeurs du Fourneau à Brest, Michèle Bosseur et Claude Morizur. Ils auront ensemble l’intuition inspirée que les Arts de la Rue ont une place à prendre dans l’espace public de l’internet.
Dix ans plus tard, j’y écris timidement quelques messages, impressionné par l’enjeu considérable de la prise de parole à cet endroit, car on y est lu par plus de mille de nos pairs, et que la parole y est crue. Puis un jour, je me mets à y raconter des courtes histoires. Pendant dix ans, j’égrène ces fabulations qui racontent notre réalité d’artistes de rue, au gré des débats, des grèves, des rencontres et des tournées.
Ce sont ces histoires que j’ai recueillies ici .
Vous tenez donc entre les mains une polyphonie de chroniques, parfois liées à un contexte prépondérant du moment, dont le recueil a pour intérêt de constituer un prisme de points de vue pour observer notre mouvement.
Ce sont des courriels, ils ont donc été écrits pour une lecture courte.
Leur somme révèle les difficultés, les joies, les tensions et les défis qui animent un mouvement artistique auquel se vouent des milliers de citoyens, aspirants à vivre des moments hors du commun dans ce lieu qui nous appartient à tous, ce lieu de partage, de liberté et d’émancipation qui rassemble, pour les embellir, toutes nos vies : la Rue. »
Gildas Puget, alias « Chtou »
Frères d’Art : Bouquet d’histoires courtes au cœur des Arts de la Rue
Une traversée grisante du festival d’Aurillac à vélo, une date en salle entre prestige et désillusion, un artiste de rue sacrifiant ses aspérités pour mieux vendre ses créations, un comédien déprimé en stage de clown, un père intermittent déchiré entre amour et absences, un article de déontologie à l’intention des programmateurs, un adolescent rêvant de bondir du toit de son internat jusqu’aux étoiles…
Auteur : Gildas Puget alias Chtou
Éditeur : Qualité Street
Format poche, 378 pages, préface de Jacques Livchine
Prix de vente au public (TTC) : 13 €
Commande en ligne sur le site de la Compagnie par ici …
Avec PrendreParti, en savoir plus sur :
… la Liste Rue
Le premier message destiné à « La Liste Rue » s’affiche sur les minitels …
… les premières émotions de rue de Gildas Puget alias Chtou
Quand « un Bivouac, les yeux dans les yeux, vous poignarde le cœur … »
… la pugnacité de Chtou et Belinda,
… et leur engagement !
« Tombés en amour des Arts de la rue durant la décennie 90, nous avions déjà battu le pavé sous d’autres formations avant de monter Qualité Street. Depuis 1999, c’est sous cette bannière que nous avons grandi, toujours dans l’espace public.
Parce que les Arts de la rue sont un mouvement, saisi par des valeurs qui sont les nôtres
Un désir de théâtre là où les communs se côtoient, dans cet espace partagé qu’est la ville, cet endroit où toutes et tous nous expérimentons quotidiennement le partage de notre citoyenneté.
Une volonté affirmée de dépasser les difficultés liées à cette scénographie urbaine pour en faire une alliée, d’écrire nos histoires sur les arbres d’un parc, les façades d’une rue piétonne, l’enclos d’une cour d’école, de graver une poésie extraordinaire dans la poésie de l’ordinaire.
Un goût pour la subversion, pour la transgression de faire résonner une parole pleine de sens dans l’espace public. Car parler dehors, c’est déjà politique. Faire théâtre de sujets de société, se chauffer à ce qui brûle dans le cœur de notre temps, libérer le débat, soulever des questions profondes avec finesse et humilité, avec confiance dans l’intelligence et la sensibilité collective.
Aller à la rencontre des passeurs de rêves, ces équipes élues, bénévoles, professionnelles, militantes, associatives, qui nous accueillent toute l’année dans toute la France. Prendre le temps de partager dans la simplicité avec tous les acteurs de ce mouvement vers le public, dont nous ne sommes que la main. Par eux, rencontrer tous les publics, en et hors région, au pied de chez eux, là où ils viennent comme ils sont, nos sœurs, nos frères, nos concitoyens, notre public. »