Aurillac : Jean Georges Tartar(e) a désormais pignon sur rue !

Tartar(e) et murs mûrs… La photo s’affiche désormais sur le pignon de l’Hôtel de ville d’Aurillac, à l’initiative de la ville et de l’association Éclat en hommage à « Jean-Georges Tartar(e), écrivain voyageur / 1955-2021″. Auteur du portrait, Kevin nous livre ses mots depuis Valparaiso ainsi que quelques clichés inédits puisés dans les pérégrinations de Tartar(e) avec Générik Vapeur

 

« Tartar(e) de Rue
Vieux mot tard que toujours .

La consommation de Tartar(e) de rue a été popularisée dans les régions slaves, lors de l’occupation mongole médiévale et introduite à Moscou par la Horde d’or. Les Mongols et leurs alliés turcs les Tatars avaient pour tradition de hacher finement des espaces publics très durs comme le cheval et le chameau, pour les rendre comestibles, puis de lier la place publique avec du lait ou des œufs ou des pavés ou des boules de feu. Ces peuples étaient considérés comme étant de la Tartarie, et les palabres sous arbre ou candélabre sont devenues associées dans l’imaginaire collectif à la Tartarie.
Dans la recette mentionnée, attribuée aux Tatars il s’agit de découper des morceaux d’asphalte de passage piéton d’un à deux doigts d’épaisseur, puis, après les avoir abondamment salés d’un côté pour faire sortir le sens, de les placer sous la selle sur le dos de sa monture. La rue devait rester en place deux heures, puis était retirée et nettoyée de son écume sur le côté salé. Elle était ensuite retournée sur l’autre face et préparée de la même manière avant qu’elle ne soit jugée prête à être mise en scène.

Juste, vous conter que le cliché est daté du 6 juillet 2010 au Festival les Chemins de l’Imaginaire à Terrasson. Et ce jour là, étaient assis Papet, Pollux et toute la collective Générik Vapeur, le soleil se couchait, et nous écoutions la voix de Jean-Georges, qui retenait les dernières lueurs du soir. Nous allions sans nul doute vers Saint-Amand de Coly, oú nous pourrions alors fêter nos anniversaires respectifs dans la Halle à Tabac.

Ce soir, j’ai fermé notre Galpón Container, ancien hangar de réparations de trains de Valparaíso qu’on occupe, et j’aurais aimé rester un peu plus, accroché à un hamac pour écouter Jean-Georges sous les platanes des Anciens Abattoirs de Mars.

Bravo, à l’équipe d’Éclat et la ville d’Aurillac, Anne Lacombe en particulier, pour avoir retrouvé l’auteur de ma photo par delà les mers.
Et éternelle reconnaissance à mes maestro de photo de rue, Jean Pierre Estournet, Vincent Muteau, Fraide Raynaud et Yffic Cloarec. »

Valparaiso, le  8 octobre 2021
Kevin Morizur

Jean-Georges Tartar(e) écrivain voyageur 1955-2021 (Portrait : ©️Kevin Morizur)

5 autres portraits réalisés au hasard des pérégrinations de Générik Vapeur …

©️Kevin Morizur
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©️Kevin Morizur
©️Kevin Morizur

Jean Georges Tartar(e) et La Patriótico Interesante

Été 2009 : dans le rôle du « grand pouvoir économique », Jean Georges prête son concours et sa voix au spectacle « Kadogo, niño soldado » de la Compagnie chilienne La Patriótico Interesante … Une vidéo de 1’07 »

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