Les discours-grenade-dégoupillée de Jg Tartar(e)…

« L’art est une arme de construction massive … » Le montage vidéo réalisé à l’occasion de Rue Libre 2008  par le Collectif marseillais Pixel 13 était destiné à être projeté en espace public. Un bonheur aujourd’hui de trouver en ligne ces archives, ponctuées d’extraits de discours de Jg Tartar(e), chauffant la foule avant les grand « cris » collectifs à Aurillac 2003

Co-auteur de la vidéo, Nico précise : « Tartar(e) arrive à 5’30 avec l’armée de l’art à Aurillac, mais il y a aussi à 3’40 l’attaque de la Bourse du Travail à Marseille, à 9 ’33 la confiscation de micro au supermarché à Cognac, à 11’50 la prise de tous les caddies d’un autre à Aurillac pour barricade mobile (direction des opération : cap’tain cacahuète je crois) : les flics avaient essayé de l’arrêter puis avaient du reculer !! Chaine humaine à Aurillac, etc … »
Durée de la vidéo : 16’20 »

En savoir plus sur « le grand cri » poussé chaque soir lors du Festival d’Aurillac 2003 …

Cf un article publié dans Le Monde du 23 août 2003

Aurillac de notre envoyée spéciale
La 18e édition du Festival international de théâtre de rue, à Aurillac, qui s’achève samedi 23, est « en résistance » contre la réforme du statut des intermittents. Certes, les spectacles se déroulent à peu près normalement, mais un climat de révolte baigne la ville, avec ses forums, ses débats et ses montées de fièvre. Coordinations, syndicats et direction du festival sont convenus que les compagnies qui veulent jouer, soit la grande majorité, n’en seraient pas empêchées (Le Monde du 21 août). Mais la ligne de démarcation entre gestes artistiques et actions de protestation est souvent floue. Tous les spectacles sont introduits ou conclus par des appels – souvent très applaudis par un public bienveillant – à rejoindre le mouvement de contestation, notamment le rituel désormais très suivi qui consiste à venir pousser « le grand cri » chaque soir, à 19 h 30, devant la mairie de la ville. Toutes les protestations ressemblent à des performances. Le « cri » est précédé chaque jour d’un discours prononcé par Jean-Georges Tartar(e), de la compagnie marseillaise Générik Vapeur. En costume noir, arborant une cravate à l’effigie de la Joconde, il distille informations, projets et rêveries …