La pétition du Moulin Blanc

Déjà 1 200 Amoureuses et Amoureux de La Rade de Brest ont signé la pétition en ligne sur le thème « Suspension du Projet immobilier de La Cantine du Moulin Blanc ! ». « Un projet d’un autre siècle, on a l’impression d’être à la Grande Motte dans les années 70″, s’indigne Jacques Pouliquen, qui vit à 250 mètres du site. Zoom sur l’impressionnante revue de presse du Lancement de cette prometteuse Mobilisation citoyenne

Voir ci dessous le reportage signé Pauline Fercot  pour le Journal télévisé de Tébéo du 26 mars 2021.

Le Relecq-Kerhuon : ils ne veulent pas du projet immobilier sur le site de la Cantine au Moulin Blanc

Un projet immobilier devrait voir le jour sur le site de la Cantine au Moulin Blanc au Relecq-Kerhuon. Un collectif s’y oppose et a lancé une pétition.
Par Julien Saliou Publié le

Les opposants au projet immobilier au Moulin Blanc au Relecq-Kerhuon étaient présents sur place vendredi 26 mars pour manifester leur mécontentement.
Les opposants au projet immobilier au Moulin Blanc au Relecq-Kerhuon étaient présents sur place vendredi 26 mars pour manifester leur mécontentement. (©Côté Brest)

« Préservons nos espaces communs et arrêtons le bétonnage ! » Tel est le message que veulent faire passer les opposants au projet immobilier sur le site de La Cantine au Moulin Blanc au Relecq-Kerhuon, près du Spadium Park.
Ils ont mis en ligne une pétition en début de semaine. 1000 personnes l’avaient signée vendredi 26 mars 2021 à midi. Une dizaine d’opposants étaient présents ce vendredi pour faire part de leurs actions à venir.

Logements, pôle santé, commerces…

« Ce terrain est la propriété de la métropole. Il y a un fort rejet de ce projet de la part des habitants. Nous nous battons pour l’avenir de cet endroit, pour le bien commun. Beaucoup d’entre nous ont eu des grands-parents employés de la poudrerie qui était installée ici », indique le collectif Les Amoureuses et amoureux de la rade de Brest, dont certains faisaient partis de la liste Vert le Relecq-Kerhuon aux dernières municipales. L’abandon du projet figurait dans son programme.

Ce projet est la privatisation d’un bien commun. Il sera impossible pour les habitants de profiter du lieu. Nous voulons de l’urbanisme, pas de l’immobilier. Les usagers de la mer doivent se changer sur le parking, mais on préfère faire des immeubles…

Les opposants au projet immobilier de la Cantine.

Ce projet est dans les cartons depuis des années. « L’appel à projet a été validé en 2018, le lauréat, le groupe Océanic a eu le permis de construire le 9 août 2018 », rappelle les opposants. Le projet à l’époque : une cinquantaine de logements, un pôle santé, des commerces et un parking souterrain. Le permis de construire a depuis fait l’objet d’un recours devant le tribunal administratif. Comme le soulignait Ouest-France le 13 mars dernier, « l’essentiel de la requête se concentrait sur deux points. D’abord, le risque de submersion marine dans cette « zone d’aléa moyen non-incluse dans un plan de prévention des risques littoraux » décrite par le rapporteur public ; puis la pollution du sol de l’ancienne fabrique d’explosifs. »

Débouté en première instance, le requérant est allé devant la cour administrative d’appel de Nantes. La décision doit être rendue le 30 mars.

La pétition remise lundi aux élus de Brest métropole

« Nous ne nous faisons pas d’illusions », indique Claude Morizur, des Amoureuses et amoureux de la rade de Brest. Il demande « une décision politique. Il n’y a que la métropole qui peut régler le problème. »

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Le collectif contre le projet à La Cantine, au Relecq-Kerhuon, toujours présent

 Un article de David Cormier publié dans Le Télégramme du 27 mars 2021
Le collectif qui proteste contre un projet immobilier au Moulin Blanc a manifesté ce vendredi et prévoit d’autres actions. Le promoteur répond à ses critiques.
Quelques personnes ont manifesté sur le lieu du projet d’Océanic, ce vendredi midi. Ils y seront, ce week-end, pour informer les passants. Et entendent interpeller les élus communautaires, lundi.
Quelques personnes ont manifesté sur le lieu du projet d’Océanic, ce vendredi midi. Ils y seront, ce week-end, pour informer les passants. Et entendent interpeller les élus communautaires, lundi. (Le Télégramme/David Cormier)

Le collectif qui se mobilise contre le projet immobilier à La Cantine, sur le site de l’ancienne poudrerie, au Moulin Blanc, au Relecq-Kerhuon, a manifesté ce vendredi midi, sur place. Une douzaine de personnes était là. Certaines ont brandi des pancartes avec des slogans hostiles au projet du groupe Océanic. Le collectif prévoit d’informer les passants, sur place, ce week-end, et de se rendre au conseil communautaire de lundi après-midi.

La pétition parle d’un « luxueux programme immobilier » qui « revient à réserver à quelques privilégiés un bien commun qui appartient à ce jour à la métropole (Brest Métropole aménagement – BMa). Il faut arrêter le bétonnage du littoral, préserver nos bords de mer et un cadre de vie agréable ».

« Un gros travail de dépollution sera réalisé »

Le groupe Océanic, via sa porte-parole Elena Azria, juge ces propos démagogiques. Elle parle d’un « très beau projet, avec une architecture scandinave », comprenant, outre des logements, une maison médicale, une pharmacie, des commerces, un restaurant et un parking sous-terrain. « Il ne s’agit pas d’une résidence pour privilégiés. Le projet se situe dans un endroit qui n’est pas valorisé, où sera entrepris un gros travail de dépollution. Il va donc améliorer l’environnement », estime-t-elle.

Un riverain qui avait attaqué le permis de construire fin 2018 a été débouté. Le jugement en appel doit être rendu en début de semaine.


Le Relecq-Kerhuon. Mobilisation citoyenne contre le projet immobilier à la Cantine

Publié dans l’Ouest France du
Un collectif de citoyens se mobilise contre le projet immobilier sur le site de la Cantine, près du Spadium parc, au Relecq-Kerhuon (Finistère). Ils ont manifesté ce vendredi 26 mars 2021 devant le site, face à la plage du Moulin-Blanc. Une pétition a été mise en ligne et a recueilli plus de 1 000 signatures.
OFrance Yves

Le collectif de citoyen « Les amoureuses et amoureux de la rade » demande que ce projet immobilier soit annulé. Un courrier a été transmis dans ce sens à François Cuillandre, président de Brest métropole. | OUEST-FRANCE

Le projet immobilier sur le site de la Cantine, au Relecq-Kerhuon (Finistère) comprend la construction de 53 logements comprenant des commerces, un restaurant et un parking de stationnement en sous-sol. Il est porté par la SARL Rosalie. Un dossier qui avait fait débat lors de la campagne électorale pour les municipales en 2020. Les deux listes de l’opposition, « Marchons pour Le Relecq-Kerhuon » et « Vert Le Relecq-Kerhuon » sont opposées à ce projet immobilier.

En 2018, un riverain avait déposé un recours auprès du tribunal administratif de Rennes. Débouté en première instance devant le tribunal administratif, le riverain est allé devant la cour administrative d’appel de Nantes en faisant valoir notamment le risque de submersion marine. La décision devrait être rendue le 30 mars pour confirmer ou non la validité du permis de construire.

1 000 signataires à ce jour

Les opposants au projet ont lancé une pétition demandant la suspension du projet sur la plateforme change.org. Pour ce collectif « Les amoureuses et amoureux de la Rade » : « Ce luxueux ensemble immobilier menace depuis plusieurs années cet espace arboré. Cela revient à réserver à quelques privilégiés un bien commun qui appartient à ce jour à Brest métropole aménagement (BMA). Il faut stopper le bétonnage du littoral. Préserver nos bords de mer et un cadre de vie agréable, accessible à tous, et non pas réservé à quelques privilégiés. »

L’un des animateurs de ce groupe de citoyens est Claude Morizur qui était sur la liste Vert Le Relecq-Kerhuon, lors de l’élection municipale de 2020.

Une ineptie pour le collectif

« Plusieurs critères sont à prendre en compte : le risque avéré de submersion sur cette zone, qui sera amplifié par la montée des eaux liée au changement climatique ; la pollution des sols résultant des activités passées (ancienne poudrerie puis les abattoirs municipaux de Brest). Toutes ces considérations nous amènent à demander à Brest métropole la suspension de ce projet. Nous demandons un moratoire », précise le collectif.


Brest : mobilisation contre un projet immobilier face à la plage du Moulin Blanc

Par , France Bleu Breizh Izel

Une douzaine de personnes se sont rassemblées vendredi midi sur le site de La Cantine, à deux pas de la plage du Moulin Blanc. Ce collectif de riverains et d’écologistes exige l’abandon d’un gros projet immobilier, au nom de la préservation du littoral et du cadre de vie.

Des opposants devant le site où la SARL Rosalie doit ériger un ensemble immobilier.
Des opposants devant le site où la SARL Rosalie doit ériger un ensemble immobilier. © Radio France – Nicolas Olivier

Le collectif des « amoureuses et amoureux de la rade de Brest » s’est rassemblé vendredi 26 mars à proximité de l’ancienne poudrerie du Moulin Blanc, sur la commune du Relecq-Kerhuon (Finistère). Une douzaine de personnes réunies pour dénoncer le bétonnage du littoral, alors que le terrain est sur le point d’être cédé à un promoteur immobilier.

La Grande Motte

Propriété de Brest Métropole Aménagement (BMA), cette parcelle, qui jouxte le parking du Spadium Parc, une aire d’accueil des gens du voyage, et le boulevard qui longe la plage, doit être achetée par la commune du Relecq-Kerhuon pour 1,6 million d’euros. Et vendue dans la foulée au groupe Océanic, qui prévoit la construction d’un vaste ensemble comprenant notamment une cinquantaine de logements sur 5 niveaux.

« C’est un projet d’un autre siècle, on a l’impression d’être à la Grande Motte dans les années 70, s’indigne Jacques Pouliquen, qui vit à 250 mètres du site. Le littoral doit rester à l’usage de tous, on est dans la fameuse bande des 100 mètres. Gardons ce lieu accessible au lieu de le privatiser. »

Pour Françoise Morizur, « la zone pourrait être investie par des activités de loisirs. C’est un site magnifique, avec une promenade qui va jusqu’au polder. Ce sera un projet de luxe réservé à d’hyper-privilégiés, et ça va être vraiment moche. »

Un réveil trop tardif

Alors que l’ultime recours contre le permis de construire devrait être rejeté par la cour administrative de Nantes mardi 30 mars, plus rien (hormis un hypothétique pourvoi en cassation) ne peut bloquer la machine. « La métropole a encore les cartes en main, veut croire le collectif. Elle peut encore décider de surseoir à ce projet. »

Comme ils le reconnaissent eux-mêmes, les opposants ont tardé à faire entendre leur voix : « vu la proximité de la mer et le fait qu’on soit en zone inondable, on pensait vraiment que le bon sens l’emporterait » (Françoise Morizur). « On a tous cru que ça ne se ferait pas, tellement le projet nous paraissait absurde. C’est aussi ce qu’assurait le maire de l’époque, Yohann Nédélec. On l’a cru naïvement » (Jacques Pouliquen).

« Les électeurs ont tranché » rappelle Laurent Péron, le maire (DVG) du Relecq-Kerhuon élu en juin dernier. Car le dossier a fait partie des grands enjeux de la campagne des municipales. Mais au second tour, les deux listes opposées au projet ont totalisé 291 voix de plus que celle de la majorité. « 53% des votants relecquois sont d’accord avec nous », conclut un opposant.


Voir par ailleurs, l’article de PrendreParti.com daté du 10 décembre 2019 …

Le Relecq Kerhuon : le projet immobilier de la Cantine du Moulin Blanc refait surface !

 


A suivre …