Les championnes du monde de football sont rentrées aux Etats-Unis et ont paradé devant plusieurs dizaines de milliers de personnes. Au cœur de l’attention : la co-capitaine et attaquante vedette Megan Rapinoe. Cette dernière a livré un message de tolérance poignant, en opposition au président des Etats-Unis, Donald Trump, qu’elle a toujours refusé de rencontrer à la Maison Blanche …
« On a les cheveux roses et violets, on a des tatouages, des dreadlocks. On a des filles blanches, des filles noires et tout ce qu’il y a entre les deux. Des filles hétéros, des filles gay, hé, a lancé Megan Rapinoe lors d’un discours devant l’hôtel de ville de New York. C’est un honneur absolu de mener cette équipe sur le terrain. Je n’aimerais être nulle part ailleurs, pas même dans la course à la présidence. »
« Faites ce que vous pouvez, faites ce que vous devez faire, allez au-delà de vous-même, soyez plus, soyez meilleurs, soyez plus grands que vous avez jamais été auparavant. »
Megan Rapinoe devant l’hôtel de ville de New York
Debout sur une remorque, les championnes du monde ont fendu la foule au son des fanfares qui leur ont ouvert la route le long de Broadway. Très détendues, proches du public, beaucoup des joueuses avaient signé maillots ou coques de portables avant le départ du cortège, dans une ambiance bon enfant. « Megan for President », disait le panneau brandi par un fan de la trentenaire charismatique.
France Télévisions / Mis à jour le
Les interventions très politiques de la footballeuse américaine Megan Rapinoe
Consciente que l’impact de l’équipe championne du monde va au-delà de ses réalisations sur le terrain, la co-capitaine de la sélection s’est imposée comme porte-parole des droits des femmes et de la communauté LGBT.
Elle est toujours en pointe. Milieu offensif, c’est le poste sur le terrain de Megan Rapinoe, co-capitaine et star de la sélection américaine de football féminin, qui a gagné avec elle sa quatrième Coupe du monde, dimanche 7 juillet. Mais cette année, la n°15 de Seattle s’est aussi imposée comme porte-parole des droits des femmes et de la communauté LGBT et comme soutien des minorités. Autant dire qu’elle en agace certains dans l’Amérique profondément divisée de Donald Trump.
Au point que des affiches à son effigie, disposées par Nike, son sponsor, ont été vandalisées à New York par des slogans à caractère homophobes dans la station de métro de Bryant Park, au cœur de Manhattan. Jeudi 11 juillet, la police de New York (le NYPD) a annoncé qu’elle enquêtait sur ces faits qualifiés de « crime de haine ». Il faut dire qu’aujourd’hui, aux Etats-Unis, on ne se cache plus pour dessiner des svastikas ou pour brûler des drapeaux arc-en-ciel, symbole de la communauté LGBT. Ces crimes haineux ont augmenté de 64 % cette année, rapportait le New York Times, début juin, statistiques du NYPD à l’appui.
Suite de l’article Le Monde par ici …
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