Thomas Brail, Fondateur du Groupement National de Surveillance des Arbres …

Thomas Brail, est un amoureux des arbres et de la nature. Grimpeur arboriste à Mazamet dans le Tarn, il se donne corps et âme depuis 2019, pour sauver les arbres de l’abattage. C’est ainsi qu’il a fondé le Groupement National de Surveillance des Arbres. Le 12 octobre, il était l’invité de l’antenne finistérienne du GNSA et de l’association Costour Poumon Vert  à Guipavas pour y projeter le film « Dans la canopée » avant de mettre le cap sur … Milizac !

« Dans la canopée » : un documentaire sur le mazamétain Thomas Brail, grimpeur arboriste et défenseur des arbres

« C’est l’histoire d’un homme simple. Ordinaire, en apparence. En apparence seulement. Sous l’écorce, Thomas Brail, c’est « l’homme extraordinaire » que chantaient Les Innocents ».
Thomas Brail est grimpeur arboriste : un travail au cœur de l’arbre, pour le préserver. Un métier, une vocation et une cause à défendre. Militant, « soldat du végétal », le quadragénaire vit à Mazamet dans le Tarn, au pied de la montagne noire et aux abords des forêts. Sa maison se trouve sur un terrain hérité de son père. Un lieu où il a vécu toute son enfance et qui est devenu aujourd’hui, son écrin et plus encore : un élément indispensable à sa vie.

J’en ai besoin. Si je suis trop en déplacement à droite, à gauche, je perds de moi, je m’effeuille. Thomas Brail, amoureux de la nature et défenseur des arbres

Dans son jardin, trônent une multitude d’arbres plantés par son père : hêtres pourpres, noyers, épicéas, cèdres de l’Himalaya et tant d’autres encore. Il est celui qui lui disait « Quand on plante un arbre, il y a une notion de longévité ». Déjà et sans le savoir, le papa transmettait à son fiston un bagage noble et précieux : l’amour des arbres et de la nature.

La fonction première des arbres, c’est d’absorber le gaz carbonique et de rejeter de l’oxygène. Tout ça gratuitement. Un arbre, c’est vivant, il ne faut pas l’oublier. Ce n’est pas du mobilier urbain. Thomas Brail

De Mazamet, à Condom dans le Gers, puis à Paris et dans toute la France, Thomas s’oppose corps et âme à l’abattage des arbres. Du tout petit village, au ministère de la transition écologique à Paris, sa lutte n’a pas de frontière.
Il s’indigne. Ne comprend pas que l’on condamne des arbres sains. Comment peut-on être si peu soucieux de son environnement ? « Et on parle de réchauffement climatique ? Mais il ne faut pas seulement des paroles, il faut des actes ». Son combat, c’est jusqu’au sommet des arbres qu’il le mène. Il s’y attache, grimpe du tronc jusqu’à la cime, se perche tout en haut pour entrer en résistance, pendant des heures et parfois des jours. Voir la nature malmenée par l’homme, lui est insupportable. Sa souffrance, il la crie haut et fort, du plus profond de son être !

Et même si Thomas y laisse des plumes, il ne lâche rien. Son engagement total et sa détermination forcent le respect. Pourtant, cela lui coûte des sacrifices, avec des conséquences importantes sur sa vie familiale. La voix tremblante d’émotions, il le répète : « les arbres que je sauve, c’est pour mon fils ».

« Thomas quand on parle des arbres, on parle de son corps. C’est son corps ! Et quand on coupe des arbres, on coupe une partie de son corps. Il y a une souffrance qui est saine, que l’on devrait tous avoir finalement. » Juliette Binoche, actrice et marraine de l’association fondée par Thomas Brail : le GNSA.

L’actrice Juliette Binoche et l’acteur Bruno Solo, sont devenus les parrains de son association « le groupe national de surveillance de l’arbre (GNSA) » fondée en Mai 2019 et qui, peu à peu, donne naissance à des collectifs citoyens locaux, aux quatre coins de France. « D’une aiguille, c’est devenu une écharde, puis un tronc », Thomas Brail rassemble et mobilise par son authenticité à défendre une juste cause. Comme le précise le comédien Bruno Solo « Thomas éveille les consciences et les vocations».

Le réalisateur Emmanuel Delfarguiel, nous emmène à la rencontre de cet homme extraordinaire, nous plongeant au cœur de sa révolte et de son engagement.


A l’issue de la projection à Guipavas, cap sur Milizac !

Le 12 octobre, lors de la discussion qui a suivi la projection du film à Guipavas, Emilie et Jean-Daniel ont expliqué le combat qu’ils mènent à Milizac pour protéger le vieux chêne qui se situe sur … leur propre terrain ! En prenant connaissance de la situation, Thomas Brail a réagi tout se suite : « C’est à combien de temps d’ici ? ». Action > réaction. 👍 Et les voilà partis à Milizac pour réaliser la vidéo ci dessous afin d’alerter … le monde entier !

Depuis 4 ans , Emilie et Jean-Daniel se battent pour garder leur chêne qui est chez eux et qui est menacé par des travaux de réfection d’un pont à Milizac. Ils ont créé une ZAD (Zone A Défendre) car les travaux prévus conduisait à détruire le système racinaire du chêne bicentenaire . Le jour où les engins sont arrivés ils ont tenu bon alors que 12 gendarmes, les élus, le président du département, les ouvriers étaient là pour les déloger. Étant chez eux, le préfet n’a pas pu valider cette façon de faire et n’a pu que signifier aux élus l’illégalité de leur méthode … A suivre …


A La Cantine du Moulin Blanc, c’était le 24 octobre 2022 et nous ne connaissions pas encore le GNSA …

Pour en savoir plus ,

Consulter le site internet du GNSA !