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Les Rias, du théâtre de rue pour réfléchir et rire
La 15e édition du festival de théâtre de rue du pays de Quimperlé (Finistère) s’annonce du 27 au 31 août 2024 dans huit des seize communes du territoire. À chaque lieu, son spectacle, selon une co-écriture du Fourneau, centre national des arts de la rue et de l’espace public, avec Quimperlé communauté.
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Le festival de théâtre de rue Les Rias revient dans le pays de Quimperlé à partir du mardi 27 août au soir. Avec une programmation éclectique qui unit arts circassiens, chansons, théâtre et qui allie humour, poésie et réflexions.
Arzano, Baye, Clohars-Carnoët, Moëlan-sur-Mer, Querrien, Quimperlé, Scaër et Tréméven sont les huit escales de cette édition 2024. Une 15e édition qui inscrit le festival dans le temps
, pour reprendre l’expression de Sébastien Miossec, président de Quimperlé communauté. Les Rias ne sont plus un petit rendez-vous, comme il y a 16 ans.
« Une palette d’émotions »
Avec les équipes de la communauté d’agglomération, le Fourneau, centre national des arts de la rue et de l’espace public basé à Brest, envoie une nouvelle vague de rires, sourires, émotions et réflexions dans un territoire où chaque site est choisi avec soin pour un spectacle. Le rendez-vous organise, sur cinq jours, 56 spectacles gratuits joués par 27 compagnies différentes. À chaque escale aussi, ses moments de convivialité grâce aux associations locales.
Pour Caroline Raffin, directrice du Fourneau, une palette d’émotions
attend le public et c’est ce qui fait la qualité du spectacle vivant ».
Le festival positionne la création très récente, et nombreuses sont celles qui sont nées en résidence, à Brest. Il noue aussi des relations humaines avec le public, les communes et les bénévoles.
Dans ce festival, chacun prend son chapeau, son sac à dos et trace son chemin en fonction des spectacles qu’il envisage de voir et des scènes naturelles à découvrir. Et le public des Rias est joueur.
Enrichir les réflexions
Théâtre équestre, musique, danse, satire, poésie, art circassien, chacun trouve son bonheur dans la programmation. Nombre de spectacles de la programmation 2024 affichent leur engagement depuis des années : pour le climat, les droits de l’Homme, l’égalité, la liberté. Cette année, il est peut-être plus prégnant.
Les artistes reflètent les problématiques de notre société, les combats que nous avons encore et plus que jamais à mener : environnement, place des femmes, harcèlement, migrations… Ce que j’apprécie dans le théâtre de rue, c’est cette capacité à traiter de sujets lourds en utilisant des installations, des artifices qui permettent d’alimenter le propos sans que ce soit ultra-frontal. C’est évidemment, pour mieux nous amener à réfléchir sur des sujets de société qui s’adressent à nous tous
, souligne Caroline Raffin.
Toutes les propositions retenues par Le Fourneau ne traitent pas de sujets graves, il y a aussi du rire, de la poésie.
« Je suis content que la culture soit l’occasion d’enrichir nos réflexions, conclut Sébastien Miossec, président de Quimperlé communauté. Nous sommes là pour rire mais aussi pour réfléchir, nous questionner, contribuer à la vie citoyenne alors que notre pays est traversé par un certain nombre de questions.
Les Rias à Quimperlé : l’heure du bilan
Dimanche 1er septembre 2024, les équipes du Fourneau, Centre national des arts de la rue et de Quimperlé Communauté, se sont retrouvées pour tirer le bilan de la quinzième édition des Rias qui s’est achevé la veille sous l’orage. Cette année encore, le public a répondu présent et chaque spectacle s’est joué devant des parterres plus que fournis. « On est heureux. On a eu trois saisons sur cinq jours et malgré tout, les spectateurs nous ont dit à quel point ils avaient été satisfaits de la qualité de la programmation. L’émotion a traversé le territoire », s’est réjouie Caroline Raffin, directrice du Fourneau. Tous partagent le même sentiment d’avoir vu durant cette nouvelle édition « un public plus large et d’avoir constaté une vraie circulation des habitants sur le territoire ». La directrice ne cache pas son plaisir non plus d’avoir pu « transmettre à travers la sélection des spectacles les valeurs de générosité et d’accueil. Elles nous sont chères et tellement importantes dans la société actuelle ».
« Absorber l’inflation »
Déjà, il est temps de se projeter sur la prochaine édition. Elle se déroulera la dernière semaine des vacances scolaires d’été. « Les communes ne sont pas encore définies. J’ai déjà quelques compagnies en tête pour la programmation. Ce sera un travail hivernal », fait savoir Caroline Raffin. Si le budget, avec l’inflation, s’avère plus compliqué à boucler, il est hors de question de toucher à ce qui fait l’essence du festival : la gratuité des spectacles. « On ne recherche pas non plus de nouveaux partenaires économiques. En revanche, le Fourneau accepte les dons de particuliers. Je crois d’avantage à la multiplicité des dons. C’est la notion de colibri. Il ne s’agit pas non plus de faire grandir les Rias mais d’absorber l’inflation », rappelle la responsable.
Pays de Quimperlé. « C’est un festival unique en France » : les Rias, un succès qui ne se dément pas
Les dernières notes du festival des arts de la rue des Rias ont résonné, samedi 31 août 2024, avant que l’orage n’écourte la fête, et après une semaine de spectacles dans huit communes du pays de Quimperlé (Finistère). L’heure était au premier bilan, dimanche matin.
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Sébastien Miossec l’a dit, dimanche matin, au moment de dresser un premier bilan de l’édition 2024 du festival des Rias en pays de Quimperlé. Cela fait du bien, cette parenthèse avant la rentrée. Il y a les Jeux olympiques à Paris, nous avons les Rias dans notre territoire.
Et pour un tel événement, le président de Quimperlé communauté se félicite d’avoir, aux côtés de l’Agglo, le Fourneau, le centre national des arts de la rue et de l’espace public. Quimperlé communauté et le Fourneau, avec le soutien logistique et indispensable des communes, sont les deux organisateurs des Rias.
Comme à chaque fois, impossible de quantifier le nombre de spectateurs qui ont assisté à la cinquantaine de spectacles, durant une petite semaine, à Moëlan-sur-Mer, Baye, Clohars-Carnoët, Scaër, Tréméven, Baye, Querrien et Quimperlé.
« Unique en France »
Mis à part l’annulation d’un spectacle le vendredi soir en raison de la pluie et un autre écourté le samedi soir en raison de l’orage (Le bal des oiseaux), tout s’est bien passé. Le seul bémol, c’est cet orage. Mais c’était magnifique de voir les gens danser sous la pluie. Un festival comme les Rias est très dépendant de la météo. Nous avons eu trois saisons en une semaine
, sourit Caroline Raffin, la directrice du Fourneau.
Son analyse : Le public a encore répondu présent. Les spectateurs ont été nombreux à nous féliciter de la qualité des spectacles. C’est notre objectif.
Et c’est une vraie reconnaissance du travail de création effectué par le centre national. Nous touchons un public de plus en plus important, un public de connaisseurs. Les artistes aussi aiment le festival. Certains restent pour voir d’autres spectacles. La qualité de la programmation, c’est la force des Rias.
Selon Sébastien Miossec, en étant bien organisé et disponible, on a pu voir une vingtaine de spectacles dans la semaine.
Il y a une vraie circulation du public d’une commune à une autre
, reprend Caroline Raffin. Ce festival, où l’on note un rajeunissement du public, permet aussi la découverte du territoire
, renchérit Nolwenn Le Crann, vice-présidente en charge de la culture à Quimperlé communauté. On sent la fierté des gens à recevoir les Rias chez eux.
Ce sera toujours gratuit
Les Rias seront de retour en 2025, toujours à la fin août. Ce sera sur quatre ou cinq jours et dans sept ou huit communes (Quimperlé, Riec-sur-Bélon, Clohars-Carnoët, Bannalec, etc.).
Il se fera dans un budget maîtrisé, sans augmentation. Il nous faut donc faire des choix et être malin
, précise Caroline Raffin.
Le budget de cette édition 2024 tourne autour des 410 000 €. Le Fourneau peut recevoir des dons de particuliers, qui sont déductibles des impôts. Cet argent sera réinvesti dans la création artistique. Nous croyons plus à la multiplicité des aides de particuliers qu’à la participation des partenaires privés.
C’est aussi une façon de soutenir les Rias et de lui démontrer son attachement
, glisse Sébastien Miossec.
Il poursuit en affirmant que l’Agglo va continuer à soutenir les Rias, tout en sachant que la gratuité aux spectacles reste un principe inaliénable.