« Vivre libre ou mourir », c’était il y a 80 ans. Parents et grands-parents, voisines et voisins ont parfois pu nous le raconter de vive voix . »Regarder l’Histoire en face, de façon à construire une mémoire Républicaine … » Pour chaque citoyen, cela commence dans sa commune, au pas de sa porte . Exemple au Relecq-Kerhuon près de Brest : dans la nuit du 8 au 9 août 1944, l’ armée allemande battue traverse la cité …et, 3 jours plus tard, le viaduc du chemin de fer explosera dans un vacarme effroyable …
2024 est l’année des commémorations du 80e anniversaire de la Libération. Occasion d’un hommage à tous les combattants qui se levèrent sous une même devise, « Vivre libre ou mourir », pour combattre le nazisme et défendre les valeurs de la République.
La communauté éducative est invitée à se mobiliser afin de sensibiliser les élèves sur l’un des évènements majeurs de la Seconde Guerre mondiale ainsi que sur l’histoire de notre pays, et ses conséquences lors des semaines qui suivirent, impliquant tant les militaires au combat que les populations civiles victimes des bombardements et des exactions des troupes allemandes
C’est aussi une nouvelle occasion de rendre hommage à l’action de la Résistance qui contribua à la réussite du plan des Alliés, par la mobilisation des FFI dès le 6 juin 1944 et l’activation des plans de sabotage préparés de longue date en lien avec Londres pour empêcher l’arrivée des renforts allemands sur le champ de bataille normand.
Comment rendre hommage aux générations qui nous précèdent et encourager celles et ceux qui , aujourd’hui encore, transmettent la mémoire vivante ? Exemple de réponse avec la commune du Relecq-Kerhuon engagée depuis plusieurs décennies dans la publications d’ouvrages comme celui-ci …
Un Appel à témoignages de La Maison des Kerhorres …
La Maison des Kerhorres, un lieu d’éducation populaire géré par l’association des « Amis de la Maison des Kerhorres »…
Il s’agit de l’ancienne ferme dite du « Grand Kerhorre » qui appartenait jusqu’en 1791 au comte de Kerléan. Vendue comme bien national pendant la Révolution Française, elle fut rachetée par Romain Nicolas Malassis, un important imprimeur qui fut également maire de Brest. Jusqu’en 1964, la ferme tenue par la famille Letty était une des cinquante exploitations agricoles familiales que comptait la commune aux XIXème – XXème siècles.
Achetée par la commune en 1985 et restaurée entre 1987 et 1990, elle abrite l’association les « Amis de la Maison des Kerhorres ». Ses objectifs sont la collecte, la conservation et la mise en valeur du patrimoine local et des documents utiles à la mémoire de la ville.
L’écomusée est géré par l’association les « Amis de la Maison des Kerhorres ». Il est ouvert le premier dimanche de chaque mois entre 14h30 et 17h30 et comprend trois salles d’exposition, une salle de réunion ainsi qu’une salle d’archives. La première salle accueille les expositions temporaires ; la seconde est consacrée au Relecq-Kerhuon rural avec la reconstitution d’un intérieur de ferme et la présence de nombreux objets représentatifs des activités passées ; la dernière salle à la pêche kerhorre traditionnelle.
L’écomusée possède également les archives privées de Jean-Baptiste Ghilino (premier maire du Relecq-Kerhuon), et quelques reproductions de toiles du peintre Eugène Boudin. L’association édite des livres, brochures et cartes postales.
Site internet de la Maison des Kerhorres
Le Relecq-Kerhuon voit grand à l’occasion des 80 ans de la Libération
Cette année, la France célèbre le 80e anniversaire de la Libération. Au Relecq-Kerhuon, une série d’événements sont prévus fin août et début septembre. Au programme : un bal, un défilé, un feu d’artifice ou encore des conférences…
En 2024, la France célèbre le 80e anniversaire de la Libération, après la Seconde Guerre mondiale. Au Relecq-Kerhuon, les habitants ne furent pas « libérés » à proprement dit, car, quelques jours avant le 2 septembre 1944, la ville fut évacuée pour protéger les habitants des combats qui sévissaient alentour. Mais cela n’empêchera pas la Ville et les associations patriotiques et patrimoniales de prévoir des animations pour célébrer cet anniversaire.
Place à la fête
Deux visites en lien avec les 80 ans ont déjà eu lieu avec le conseil des jeunes de la ville : la visite du radar de Loperhet, où l’histoire de l’aviation leur a été racontée, et la visite de l’abri Sadi-Carnot de Brest. Les prochains rendez-vous se dérouleront fin août et début septembre. Ainsi, vendredi 30 août, une soirée sera dédiée à la fête, à partir de 19 h à Camfrout. Un bal populaire est organisé par le groupe de swing Fly to the moon, et par Rue Bixkiub, qui proposera de la pop anglaise. Puis, un feu d’artifice sera tiré, suivi du set de DJ « All styles » de DJ Montgomery.
Un défilé et des témoignages
Puis, samedi 31 août, dès 9 h 45, l’association Brest 44 donne rendez-vous au Moulin-Blanc pour le départ du défilé. Il circulera dans la ville, jusqu’à la mairie, où des véhicules d’époque seront exposés. Une cérémonie mémorielle sera organisée à 10 h 30 devant le monument aux morts en compagnie des associations patriotiques et des porte-drapeaux. Au même moment, sur la place du 11-Novembre-1918, les jeunes du CVJ liront des textes et messages audios enregistrés. Des témoignages et des lettres seront aussi lus.
Une nouvelle cérémonie pour l’anniversaire officiel
L’après-midi du 31 août et du 1er septembre, la Maison des Kerhorres sera ouverte de 14 h 30 à 17 h 30 pour une exposition sur l’occupation Allemande.
Enfin, le lundi 2 septembre, à 17 h 15, pour la date officielle de la Libération, une nouvelle cérémonie se déroulera sur la place de la deuxième DB. Une conférence à destination des élèves de CM2 est aussi au programme, à l’Astrolabe. Les intervenants de Brest 44 raconteront l’aspect local de la guerre et de la Libération à Brest et ses alentours, avec des objets à l’appui. La conférence à nouveau donnée, cette fois pour tous, à 20 h.