Le Collectif des « Amoureuses et Amoureux de la Rade de Brest » et ses 3226 pétitionnaires ont été rejoints par les appels de :
0. Thérèse et Jean Pierre en lutte contre le Projet des « Perles de St Marc »
1- La France Insoumise de Brest
2- Le Collectif citoyen Vert Le Relecq-Kerhuon
3-Le Collectif métropolitain brestois Au Pied du Mur
4 – L »association « Les Bergers du quartier »
5- L’association SAVESTANGALAR.
6- L’association « Vivre ensemble au Relecq-Kerhuon »
7- Europe Écologie Les Verts de Brest
8- Association « Préserver la qualité de vie au bourg de Saint Marc »
9 Collectif du Jardin de l’Adoration à St Martin
10 Collectif du Vallon du Dour Vraz,
11 Collectif du Quartier du Merle Blanc
12 Collectif de Kérangoff
13 Habitants du Cours Dajot voisins de la maison Crosnier
14 …
1. Communiqué de La France Insoumise de Brest daté du 25/10/2022 : « Abattre des arbres pour bétonner sans raison, un contre-sens total.
Le développement de la métropole passera par une intégration pleine et entière de la question écologique et sociale, ce que ce projet prend foncièrement à rebours. »
2. Communiqué du Collectif citoyen Vert Le Relecq-Kerhuon daté du 26/10/2022 : « Ils ne nous ont pas entendus ! Ils l’ont fait ! »
« Ils ne nous ont pas entendus ! Nous les habitants du Relecq-Kerhuon, nous les riverains, nous les usagers du Moulin Blanc, nous les amoureuses et amoureux de la Rade, nous les défenseurs de la biodiversité.
Les élu.e.s de la majorité municipale ont pris la décision en votant le 22 mai 2022 la cession des parcelles du Moulin Blanc au promoteur Océanic, puis en signant le 28 juillet l’acte de vente à un prix dont le montant a été décidé en 2017, sans appliquer l’évolution du prix du foncier (plus de 30 % sur les 5 dernières années)!
Et en ce matin du 24 octobre 2022, c’est la violence de l’exécution qui nous sidère, nous, tristes témoins de la disparition de l’emblématique bosquet ; les pins présents en front de mer depuis un demi-siècle, tombent un à un dans un craquement déchirant comme un dernier appel au sursaut qui ne viendra pas. Les machines n’entendent pas. Implacablement l’abattage se poursuit… Puis c’est le silence, lourd. C’est fini, ils l’ont fait.
Dans ce dossier de la Cantine du Moulin Blanc, les élus-décideurs portent la lourde responsabilité du choix de la privatisation d’un bien commun et celui de la destruction des arbres, richesse inestimable en milieu urbain, essentiels à la biodiversité, au profit de la bétonisation du littoral. Ils engagent leur responsabilité envers les habitants mais aussi envers les générations futures.
Dans un contexte de fragilisation de la démocratie locale, comment peut-on continuer à décider encore sans associer les habitants aux débats et aux décisions quand les projets concernent à ce point le bien commun, le cadre de vie, la biodiversité ? Les projets d’aménagement urbain sur la ville et sur la métropole sont de plus en plus nombreux à connaître l’opposition de riverains, habitants ou associations. C’est bien l’absence de concertation qui forge l’opposition. Il devient indispensable de changer les pratiques. Il n’est plus tolérable de laisser la décision aux seuls promoteurs ou investisseurs sous le regard approbateur des élus-décideurs.
Dans un contexte de dérèglement climatique, comment peut-on donner crédit à un tel projet immobilier dans une zone soumise aux risques de submersion ? Comment peut-on à ce point faire fi des données actualisées de la science qui alerte sur la submersion marine de plus en plus probable sur ce site, du fait de la montée du niveau de la mer ? Comment accepter ainsi de mettre en danger des futurs habitants du complexe immobilier, et de faire porter sur la collectivité, c’est-à-dire les administrés, la responsabilité de l’indemnisation en cas de sinistre ?
Sur des parcelles si lourdement polluées, comme le précise l’étude menée en 2014 à la demande de BMA (pollution étendue en mercure, présence de cyanure, plomb, hydrocarbures,…), proches de la mer et traversées par le ruisseau du Costour, comment ne pas s’inquiéter des risques liés aux chantiers de dépollution et de terrassement ? Comment s’assurer que la mise en œuvre respectera scrupuleusement les règles de protection de l’environnement et des personnes ?
Comme Thérèse « qui sera présente avec ses petits-enfants », rejoignons-nous le samedi 5 novembre 2022, à 12h12, à la Cantine du Moulin Blanc,
pour marquer le coup et dire ensemble : « Plus jamais ça et plus jamais comme ça ! «
3 .L’ Appel du Collectif métropolitain brestois « Au Pied du Mur » édité le 30.10.2022…
Le collectif Au Pied Du Mur sera présent au côté des camarades des Amoureux et Amoureuses de la rade au Relecq Kerhuon, le samedi 5 novembre à 12h12, sur le site de « la Cantine du Moulin Blanc’.
« Des arbres ont été abattus pour laisser place au béton…
Un espace de respiration et de diversité dont bénéficiait un large public est privatisé au profit de quelques uns…
Et quand demain le niveau de la mer montera, ce sera la collectivité publique qui devra encore trouver des solutions à un problème qu’elle vient de créer pour générer aujourd’hui des profits privés…
Fabriquer la ville avec et pour les habitant.es, tous les habitant.es, y compris les pins de Monterey qui sont nos concitoyens, nos amis, nos semblables, c’est souhaitable, c’est possible, c’est urgent ! «
4. Contribution vidéo de l’association « Les Bergers du quartier »
Une investigation menée à La Cantine du Moulin-Blanc par Nazim Yenier de l’association « Les Bergers du quartier« . Ils ont tenté d’en savoir plus auprès du Directeur de cabinet du Maire du Relecq-Kerhuon, du promoteur Océanic Immobilier et de l’ancien Maire qui avait accordé le permis de construire … Unreportage de 17′ à regarder par ici …
5. Communiqué de l’Association Savestangalar :
« Vous avez pu lire dans un article du Télégramme que les puissants outils des élagueurs ont abattu en moins d’une journée ce joli bois de pins sur le terrain de la Cantine, au dessus du parking de la plage du Moulin Blanc.
Bientôt sur ce terrain: le démarrage du chantier d’un projet immobilier porté par Océanic Immobilier, qui a obtenu l’autorisation de construire, malgré le caractère inondable du terrain.
Samedi prochain, vous pouvez venir dire adieu à ces arbres :
à l’appel du collectif des Amoureuses et Amoureux de la rade de Brest, Vert le Relecq-Kerhuon, Au Pied du Mur…. et bien d’autres.
La cérémonie aura lieu samedi 5 novembre à 12h12. »
6 Appel de l’association « Vivre ensemble au Relecq-Kerhuon »
« Répondons à l’appel des amoureuses et des amoureux de la rade, qui nous invitent à participer nombreux à la manifestation « l’adieu aux arbres » le samedi 5 novembre à 12h12 devant le site dit de la Cantine, plage du moulin blanc.
Une nouvelle occasion de dire NON à la bétonisation du littoral. »
7- Europe Écologie Les Verts de Brest
Les militants du groupe Europe Écologie Les Verts de Brest dénonce, dans un communiqué, « la bétonisation du littoral », qu’incarne, selon eux, le projet immobilier de La Cantine, au Relecq-Kerhuon.
8- Association « Préserver la qualité de vie au bourg de Saint Marc »
« Le conseil d’administration de l’association « Préserver la qualité de vie au bourg de Saint Marc » soutient les Amoureux et Amoureuses de la rade au Relecq Kerhuon et vous invite à venir les rejoindre le samedi 5 novembre à 12h12, sur le site de « la Cantine du Moulin Blanc’ pour un adieu aux arbres.Quel massacre 🙁 A samedi ! «
Les articles de presse en amont du 5 novembre
Au Relecq-Kerhuon, l’abattage des pins est « un contresens total » pour la France Insoumise.+ Un article de Jean Luc Padellec publié dans Le Télégramme.com du 25 octobre 2022
Après l’abattage des pins sur le site de la Cantine, au Relecq-Kerhuon, pour laisser la place à un immeuble, la France Insoumise de Brest apporte son soutien aux opposants à ce projet.
Au Relecq-Kerhuon, il n’a pas fallu plus d’une journée pour faire tomber les pins sur le site de la Cantine, au Moulin Blanc, face à la rade de Brest, où doit se bâtir prochainement une résidence immobilière. Cet abattage reste en travers de la gorge du Collectif des amoureuses et amoureux de la rade, qui s’est mobilisé au pied levé ce lundi 24 octobre 2022. Leur sort était scellé depuis la signature de l’acte de vente par la ville du Relecq-Kerhuon à Océanic, en juillet dernier.
« Un projet à rebours »
Le collectif, où l’on retrouve des citoyens, mais aussi des représentants des deux groupes d’opposition du Relecq-Kerhuon, qui fait feu de tout bois contre le projet depuis le début, est soutenu dans sa colère par la France Insoumise à Brest. Dans un communiqué, son représentant, Pierre-Yves Cadalen, exprime son soutien au mouvement d’opposition à ce projet.
« Il se tient sur une zone que le changement climatique rendra en toute hypothèse prochainement submersible. Nous défendons cet espace commun dont les habitants vont se voir privés par l’appropriation d’un bétonneur. Le développement de la métropole passera par une intégration pleine et entière de la question écologique et sociale, ce que ce projet prend foncièrement à rebours », déplore-t-il, en invitant tous ceux qui trouvent ce projet aberrant à se joindre au rassemblement citoyen, organisé par le Collectif des amoureuses et amoureux de la rade de Brest, le samedi 5 novembre prochain, à 12 h 12.
« Vert Le Relecq-Kerhuon » dit sa sidération après l’abattage d’arbres
À son tour, après le « Collectif des amoureuses et amoureux de la rade » et La France insoumise, « Vert Le Relecq-Kerhuon » réagit à l’abattage des arbres sur le lieu-dit de la Cantine au Moulin-Blanc, où un projet immobilier privé va débuter. Dans un communiqué, les membres du collectif rappellent l’historique de la cession et se disent « sidérés par la violence de l’exécution » de l’abattage de ce 24 octobre 2022. Ils soulignent aussi « la lourde responsabilité des élus-décideurs dans le choix de la privatisation d’un bien commun et celui de la destruction des arbres, richesse inestimable en milieu urbain, essentiels à la biodiversité, au profit de la bétonisation du littoral ». Ce communiqué met aussi en avant « le manque de concertation pour cet aménagement urbain ».
En conclusion, le collectif revient sur des points déjà soulevés lors des conseils municipaux : « La possible submersion marine de la zone à l’avenir ou encore la dépollution de la zone qui, il y a de nombreuses années, accueillait un abattoir ».
Le collectif VLRK invite à « venir marquer le coup » le samedi 5 novembre, à 12 h 12 et à dire ensemble : « PLUS JAMAIS CA, PLUS JAMAIS COMME CA ! »
Projet immobilier à La Cantine : ELLV dénonce « la bétonisation du littoral »
Publié le 02 novembre 2022 à 12h23
Les militants du groupe Europe Écologie Les Verts de Brest dénonce, dans un communiqué, « la bétonisation du littoral », qu’incarne, selon eux, le projet immobilier de La Cantine, au Relecq-Kerhuon.
Alors que l’abattage de pins sur site a démarré le lundi 24 octobre 2022, le projet immobilier de La Cantine (au Relecq-Kerhuon), qui prévoit 53 logements, une maison médicale, une pharmacie, des commerces, un restaurant et un parc de stationnement, continue à susciter des réactions. « Au-delà du fait que cette zone est directement menacée par l’élévation du niveau marin et qu’elle est polluée compte tenu des activités antérieures (ancienne fabrique d’explosifs puis abattoir), elle est une nouvelle étape dans la bétonisation du littoral », dénoncent ainsi les militants du groupe ELLV Brest, ce mercredi 2 novembre.
À lire sur le sujet Moulin-Blanc. Le projet de La Cantine dévoilé
ELLV estime que le site « a de belles potentialités d’aménagement léger tourné vers les loisirs nautiques s’adressant à l’ensemble de la population de la métropole brestoise, dans un plan d’ensemble de la zone », et s’associe à l’appel du « Collectif des amoureuses et amoureux de la rade » pour un rassemblement sur site, le samedi 5 novembre, à 12 h 12.
Au Relecq-Kerhuon, ce projet qui crispe le lancement de la COP Brest Métropole
Jean-Luc Padellec le 04 novembre 2022 à 20h30
Avec un sens affûté du timing, une manifestation contre un projet immobilier, ce samedi, sur le site de La Cantine au Relecq-Kerhuon, vient percuter les belles intentions de la COP Brest Métropole qui démarre lundi.
Cap sur la COP ! Avec pas moins de 65 événements dans 50 lieux différents, Brest Métropole s’empare du sujet brûlant du dérèglement climatique. En se calant sur le 27e sommet mondial pour le climat qui démarre ce dimanche 6 novembre 2022 sur les rivages de la mer Rouge, à Charm el-Cheikh, en Egypte, la collectivité de la pointe finistérienne lance sa propre grand-messe, du 7 au 20 novembre.
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Tables rondes, ateliers, animations, visites sur le terrain… La réflexion se veut ouverte à tous, citoyens, associations, acteurs économiques et institutionnels, et affiche la ferme intention de faire émerger des solutions concrètes pour bâtir un territoire résilient. Un événement fédérateur, donc, mais dont le message risque d’être brouillé par une manifestation prévue ce samedi 5 novembre, à midi, sur le site de l’ancienne poudrerie La Cantine, au Relecq-Kerhuon.
À l’heure du réchauffement climatique et de l’effondrement de la biodiversité, plusieurs associations battent le rappel pour dénoncer l’abattage d’un bosquet de 22 pins de Monterey face à la rade. Par un matin d’automne, les tronçonneuses ont attaqué les troncs d’arbres en prenant les opposants de court. Les branches se sont fracassées au sol pour laisser la place à un projet immobilier privé qui fera la part belle à des logements de luxe, avec vue panoramique sur la rade. Autrefois bien commun, voici le site privatisé, et promis au bétonnage. Ce, malgré sa vulnérabilité latente au risque de submersion marine.
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Aussi controversé soit-il, ce projet d’Océanic a pourtant franchi toutes les étapes légales, et aucun recours n’a abouti. Mais en 2022, un tel projet est-il encore socialement acceptable ? La mobilisation de ce samedi sera un test grandeur nature pour le collectif « Au pied du mur » qui agrège différentes associations de défense déjà présentes dans les quartiers de Brest et alentour. Toutes demandent l’organisation d’assises de l’urbanisme, et l’adoption d’une charte garantissant à l’avenir des projets « raisonnés et réellement concertés ». La COP Brest Métropole et ses 65 événements arrivent à point nommé pour leur offrir une caisse de résonance.
A suivre …
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