« Enterrer les morts et réveiller les vivants » Ce mardi 26 mai 2020, aux quatre coins de la France (Franche-Comte, Drôme, Ile de France, Nouvelle Aquitaine…) des artistes se sont déployés en douceur dans l’espace public pour un « Acte Poétique National. » Pour ensemble, le même jour, poser un acte fort : Penser ensemble l’art et la culture, avec tous les travailleur.ses de ce secteur …
La conjuration des jardins – Enterrer les morts / Réveiller les vivants
Acte poétique filmé à Besançon par Christelle Pinet
le mardi 26 mai 2020, place de la révolution. Montage : 5’20 »
A #Besançon, place de la Révolution.
Une vidéo de 16’50″ » réalisée par Média 25 …
« Enterrer les morts » et « réveiller les vivants » : spectacle surprise dans les rues de Besançon
« Enterrer les morts » et « réveiller les vivants »… des inscriptions portées ce mardi soir par 200 acteurs place de la Révolution à Besançon. Un spectacle surprise 2 mois et demi après le début de l’épidémie de Coronavirus.
Un cercueil, porté par quatre silhouettes vêtues de noir et masquées, s’est lentement avancé au centre de la Place de la révolution sous l’œil intrigué et fasciné des habitants.
Des dizaines d’acteurs, également vêtus et masqués de noir, se sont ensuite rassemblés autour du cercueil en respectant la distanciation physique, la matérialisant d’un cercle de farine blanche, symbole de l’isolement généré par le confinement.
On avait envie d’un acte politique de se réapproprier la ville et de proposer une belle image qui rende visible le spectacle vivant
Camille du collectif « la conjuration des jardins ».
« Notre secteur est très touché nous explique Camille du collectif « la conjuration des jardins » mais ce soir, on avait surtout envie de revendiquer la beauté, le rêve et la joie d’être ensemble. C’est un besoin d’exister, de faire rêver et de toucher.»
Des acteurs brandissant des drapeaux portant les inscriptions « Enterrer les morts » et « Réveiller les vivants » ( allusion aux paroles « Enterrer les mots et réparer les vivants » dans la pièce du Russe Anton Tchekhov) ont ensuite couru sur la place, avant une séquence de danse.
Besançon | Culture
Les artistes existent, la preuve par l’exemple
Les porteurs, chapeaux sur le cœur se tiennent à distance. Ils sont des dizaines soudain qui s’approchent, et demeurent à bonne distance du mort. Droits. Immobiles. Chacun dessine autour de lui un cercle de poudre blanche. Ils sont 100, 200, moins ? Nombreux. En noir et masqués. Silencieux cette fois. Une voiture de police stationne là. Ils lèvent alors un bras vers le ciel, les masques tombent. Les silhouettes anonymes frappent leur corps, le blanc vole. Les corps semblent applaudir. Au micro, une femme entonne un lamento polonais. Des drapeaux larges claquent et passent et repassent. Face : « Enterrer les morts ». Pile : « éveiller les morts ». Un peu empruntés à Tchekhov.
Parenthèse enchantée
L’air est beau, gai et entraînant. Les silhouettes noires poudrées de blanc dansent et chantent et crient dans le cercle imparti. En silence. Des bribes de mousses et de fumées enveloppent ces acteurs de la culture que l’on entend plus. Ils existent pourtant. Le disent ici de jolie façon, en noir et blanc sur le pavé.
Entre les notes et les chorégraphies, dans les interstices d’un scénario peaufiné en catimini, le public peut entendre, s’il le veut, des revendications et des questions, des craintes et des envies. Il peut aussi se contenter de cet instant de poésie offert au débotté sur le chemin du retour du travail ou celui des courses pour le repas du soir. Parenthèse enchantée. La voiture de police s’en va. Sur le pont Battant, à peine plus loin, viendront quelques explications et la promesse dit-on d’une contravention.
«Enterrer les morts» et «réveiller les vivants»: un spectacle surprise à Besançon
Une action spontanée s’est tenue le 26 mai dans les rues de Besançon grâce à un groupe de quelque 200 comédiens, indique l’AFP. Le message du spectacle a été d’«enterrer les morts» et de «réveiller les vivants», et ce après des mois dans une situation épidémique.
Près de 200 comédiens ont donné mardi soir un spectacle surprise dans les rues de Besançon, plusieurs mois après le début de l’épidémie de coronavirus, a constaté une journaliste de l’AFP.
Sur des notes de Vivaldi, porté par quatre silhouettes vêtues de noir et munies de masques de protection sombres, un cercueil s’est avancé doucement au centre de la place de la Révolution, dans le centre de la capitale franc-comtoise, devant des passants intrigués.
Des dizaines d’autres acteurs, également vêtus et masqués de noir, se sont rassemblés autour du cercueil en respectant la distanciation physique, la matérialisant d’un cercle de farine blanche, symbole de l’isolement généré par le confinement.
Acte poétique
Des acteurs brandissant des drapeaux portant les inscriptions «Enterrer les morts» et «Réveiller les vivants» – allusion aux paroles «Enterrer les mots et réparer les vivants» dans la pièce Platonov (1923), du Russe Anton Tchekhov -, ont ensuite couru sur la place, avant une séquence de danse.
«On enterre ce qu’on vient de traverser», explique Stéphanie Ruffier, une enseignante de théâtre qui a participé à la représentation.
Selon elle, ce happening est né de «l’envie» ressentie par des acteurs et des actrices du monde du spectacle vivant, durement touché par les restrictions liées à la pandémie de coronavirus.
Certains voulaient «pleurer leurs morts», d’autres «vivre un rituel du nouveau monde», poursuit la jeune femme, mais tous se sont retrouvés pour «poser un acte poétique» dans l’espace public, a-t-elle estimé.
Une centaine de personnes, visiblement ravies, ont profité de la performance, alors qu’une patrouille de police leur demandait dans le calme d’essayer de respecter les distances de sécurité.
L’Est Républicain du 22 mai 2020
Spectacle surprise à Besançon pour « réveiller les vivants »
Près de 200 acteurs ont donné mardi soir un spectacle surprise dans les rues de Besançon pour « enterrer les morts » et « réveiller les vivants », plusieurs mois après le début de l’épidémie de coronavirus, a constaté une journaliste de l’AFP.
Sur des notes de Vivaldi, porté par quatre silhouettes vêtues de noir et munies de masques de protection sombres, un cercueil s’est avancé doucement au centre de la place de la Révolution, dans le centre de la capitale franc-comtoise, devant des passants intrigués.
Des dizaines d’autres acteurs, également vêtus et masqués de noir, se sont rassemblés autour du cercueil en respectant la distanciation physique, la matérialisant d’un cercle de farine blanche, symbole de l’isolement généré par le confinement.
Des acteurs brandissant des drapeaux portant les inscriptions « Enterrer les morts » et « Réveiller les vivants » -allusion aux paroles « Enterrer les mots et réparer les vivants » dans la pièce « Platonov » (1923), du Russe Anton Tchekhov -, ont ensuite couru sur la place, avant une séquence de danse.
« On enterre ce qu’on vient de traverser », explique Stéphanie Ruffier, une enseignante de théâtre qui a participé à la représentation.
Selon elle, ce happening est né de « l’envie » ressentie par des acteurs et des actrices du monde du spectacle vivant, durement touché par les restrictions liées à la pandémie de coronavirus.
Certains voulaient « pleurer leurs morts », d’autres « vivre un rituel du nouveau monde », poursuit la jeune femme, mais tous se sont retrouvés pour « poser un acte poétique » dans l’espace public, a-t-elle estimé.
Une centaine de personnes, visiblement ravies, ont profité de la performance, alors qu’une patrouille de police leur demandait dans le calme d’essayer de respecter les distances de sécurité.
Enterrer les morts, réveiller les vivants…
mardi 26 mai 2020, par
Le théâtre est en grand danger et ils veulent prouver qu’ils sont encore capables d’en faire.
Ils espèrent que l’événement sera couvert par la presse.
L’Oeil de Dom y était… Toutes les photos par ici …
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