Fuerza al pueblo chileno !

« Emoción hasta las lágrimas… » Une répression dure et systématique (rappel officiel des réservistes, nombreux cas d’abus et d’arrestations arbitraires, utilisation documentée d’agents provocateurs participant aux incendies et pillages, etc.). Et au cœur du formidable mouvement populaire chilien, quelques instants uniques, des images et des sons pacifiques, « jusqu’aux larmes … »

Valparaiso (Chili), 22 octobre 2019, à 200 mètres de la Plaza Yungay il fait jour, le couvre-feu n’est pas encore en vigueur, les carabineros « pressent » les habitants de  rentrer chez eux …

Valparaíso. Esto es dictadura, esto es horrible.

Publiée par Isabel Andrea Olivares Concha sur Jeudi 24 octobre 2019

« Dans le même temps, sur la même Plaza Yungay, il flotte comme un parfum de paix qui n’est pas sans raviver les souvenirs des enfants de grévistes de Mai 68 … »Sans hier et sans demain, Aujourd’hui ne vaut rien » Cf Pierre-Jakez Hélias

Dans les rues de Santiago du Chili , Plaza Ñuñoa, ce même 22 octobre : une alliance entre jeunes et plus âgés. « Oui, les jeunes nous apportent leur impétuosité, leur force, leur énergie. Nous, nous apportons l’expérience. « 

Emoción hasta las lágrimas!! #chiledesperto 💪🏻🇨🇱 "el derecho de vivir en paz!!!!

Publiée par Francisca Paulina Gomez Belmar sur Mardi 22 octobre 2019

Lundi 21 octobre, dans la capitale Santiago, une manifestante prend un gendarme dans ses bras… et celui-ci se met à pleurer. En voyant cela, d’autres manifestants ont à leur tour offert leurs mains et leurs bras aux gendarmes. …

En plein couvre-feu au Chili, une voix de femme s’élève dans Santiago. Elle chante « Te recuerdo Amanda » de Victor Jara, auteur-compositeur torturé et assassiné par la dictature de Pinochet en 1973. Un acte de résistance qui électrise le pays.

Alors que le Chili connait des scènes que le pays n’a pas vécues depuis la dictature militaire (1973-1990), la figure de Víctor Jara s’impose naturellement . « Face à la répression menée par le président chilien, rappelant celle des années de la dictature de Pinochet, la population a répondu en mobilisant cette chanson, laquelle est ainsi réactualisée et “resignifiée” dans le contexte actuel », souligne Mauricio Gómez Gálvez, docteur en musicologie et spécialiste de la musique chilienne. Durant le couvre-feu, finalement levé le week-end dernier, une vidéo de l’artiste chantant Le Droit de vivre en paix a été projetée sur un immeuble dans un quartier du centre, celui des tours de San Borja.

Le dimanche 27 , après avoir obtenu l’accord de la Fondation Víctor-Jara et de sa veuve, une trentaine de chanteurs et musiciens en ont dévoilé une version actualisée pour, ont-ils expliqué, « décrire la lutte actuelle pour la dignité ». « En tant qu’artistes, nous répudions les actions du gouvernement de militariser les rues, de tuer et de torturer notre peuple, nous entonnons cette chanson avec le simple espoir de générer des changements profonds et structurels dans notre société », ont-ils ajouté.

Pendant ce temps sur le lac llanquihue …
Source : LaDyTaKtAk

Mientras tanto en el lago Llanquihue, maravilloso.

Publiée par Héc-Thor Ram sur Mardi 22 octobre 2019

Toujours en plein couvre-feu à Santiago …

FUERAAAAAAAAAAAAAA!!!!!!cerro Florida VALPO dice #fuerapiñera #noestamosenguerra #renunciapiñera #chadwickhueleamierdaLumífera

Publiée par Alicia la Gabriel sur Vendredi 25 octobre 2019

Et dans les rues des 4 coins du Monde, d’émouvantes initiatives pacifiques de toutes tailles fleurissent comme ci dessous à Namur autour d’ Edith Van Malder et d’ Adrian Diaz Lopez . Dire aux Chiliens que  » notre solidarité d’hier est également – et ô combien ! – celle d’aujourd’hui ».

Publiée par Diyei Pituto sur Jeudi 24 octobre 2019


Une puissante révolte pacifique se développe depuis le Chili : une fronde sociale, politique et … poétique !