Depuis 2002 sur le Quais du Portde, Philou Guermeur régalait les papilles, nourrissait le corps et l’esprit et invitait au voyage à travers ses récits …. Nous apprécions ses plats et savourions sa réflexion sur le monde, son calme et ses yeux rieurs … Avec l’ensemble des artistes, des militant.es et des technicien.nes du Théâtre de rue, nous saluons la mémoire d’une personne hors norme …
« PHILOU…à travers sa présence calme et douce, il faisait acte d’humanité, de bonté et de générosité ! C’est sûrement pour cela que tout le monde se sentait aimé par lui, vu par lui, consolé par lui. Il était une sorte de : Noble… Fermier… Erudit… Voyageur Céleste. Il était à lui tout seul un gros morceau d’humanité au Coeur de cette place Guerin où il savait si bien recevoir, embrasser tous et toutes ces êtres assoiffés de tendresse !
Il était comme un veilleur des âmes. Un gardien du phare et des Fourneau-x, protecteur de cette lumière qui nous aidait à ne pas perdre le nord !
Sur quelles épaules aujourd’hui nous pourrons poser notre coeur ?
« Profonde tristesse à l’annonce du départ prématuré de notre cher et tendre Philou. En plus d’être un proche, Philou était le cuistot historique du Fourneau. Il régalait depuis 22 ans les artistes et l’équipe à l’occasion des résidences de création organisées dans le lieu de fabrique du port De. Qu’il était doux et précieux de partager les délicieux plats et desserts concoctés avec amour par Philou…
Ensemble, nous avions dessiné les plans de la Gueule d’Or, future cantine du Fourneau aux Capucins, dans laquelle il rêvait de s’investir et projet pour lequel après des études de géopolitique, il avait repris les bancs de l’école et passé son CAP cuisine.
Puits de culture et d’anecdotes croustillantes de ses nombreux voyages en Europe de l’est, les yeux de Philou pétillaient quand il enfilait son tablier. Son éloquence réservée, son humour comme son âme de poète vont profondément me manquer.
La famille Fourneau perd aujourd’hui un ami parti trop tôt rejoindre la constellation des brillantes étoiles … Repose en paix l’Ami »
Caroline Raffin
Caroline Raffin