Soñj : un nouveau festival dans le Pays de Landerneau …

Par les temps qui courent, il est réjouissant d’applaudir la naissance d’un nouveau festival. Quand celui ci est porté par une association culturelle qui a su établir dans le temps des liens forts avec le théâtre de rue, l’excitation est d’autant plus grande ! Longue vie au « Festival Soñj » initié par l’Atelier culturel de Landerneau cher à Michel Lagouche avec la Communauté d’agglomération du Pays de Landerneau-Daoulas …

La compagnie Carabosse a brillamment lancé ce Festival ce vendredi 13 mai en proposant une déambulation autour de la base de canoë-kayak. Environ 1 500 spectateurs ont embarqué dans le courant d’un parcours étonnant, balisé par des sculptures de feu et d’acier et des ondes musicales … Photo Gaelle Calvez-Barnot Programme complet du Festival  en ligne sur le site de l’Atelier Culturel

À Landerneau, le festival Soñj embarque des passagers éblouis dans sa déambulation onirique

Publié dans Le Télégramme du 14 mai 2022 …

Le spectacle mélange performances et déambulations nocturnes, autour de la base de canoë-kayak (Traon-Elorn), balisées par des sculptures enflammées. La Compagnie Carabosse remet ça ce samedi, à parti« Par les temps qui courent » de la Compagnie Carabosse. Un spectacle mélangeant performances et déambulations nocturnes, autour de la base de canoë-kayak (Traon-Elorn), balisées par des sculptures enflammées …


Pays de Landerneau : le festival artistique Soñj

​Ce festival éclectique et de grande envergure a pour but de mettre en lumière le patrimoine de la communauté d’agglomération et l’art contemporain. Il propose ainsi une autre façon de s’approprier ou de se réapproprier les trésors du territoire.

Un article signé Aude Kerdraon publié dans l’Ouest France du

Artistes, membres de l’Atelier culturel, élus et personnels de l’Office du Tourisme, invitent la population à l’inauguration du festival, le 12 mai à 18 h 30, à la Grande Briqueterie de Landerneau.
Artistes, membres de l’Atelier culturel, élus et personnels de l’Office du Tourisme, invitent la population à l’inauguration du festival, le 12 mai à 18 h 30, à la Grande Briqueterie de Landerneau. | OUEST-FRANCE
 

Ceux qui ont eu la chance d’admirer les œuvres monumentales en carton d’Olivier Grossetête sur le territoire de Landerneau-Daoulas, en 2016, s’en souviennent encore. Ce fut un grand moment de liesse et de partage. Pendant quinze jours, c’est sous une toute nouvelle forme que l’Atelier culturel propose un rendez-vous majeur, en marge de ses nombreux spectacles.

La première édition du festival Soñj (pensée en français), qui se déroulera du 13 au 29 mai, « est un spectacle qui rassemble diverses formes artistiques comme des installations, des performances, des spectacles vivants ou encore de rencontres avec les artistes », explique Pierre Marchand, président de l’Atelier culturel, qui profite de l’occasion pour rappeler que Michel Lagouche, ancien directeur et nouveau retraité, en est à l’origine avec Andrée Le Gall Sanquer, vice-présidente de l’Atelier, et Joëlle Le Saux, commissaire du festival. « L’idée de Soñj est de renforcer l’idée d’appartenance de la population au territoire », rappelle Pierre Marchand.

Pour Patrick Leclerc, président de la communauté d’agglomération du pays de Landerneau-Daoulas, ce festival « permet de découvrir les communes du territoire d’une manière différente. Notre ambition est de soutenir la culture, élément essentiel pour un territoire vivant et qui nous permet de nous différencier. Nous espérons reconduire ce même type d’événement tous les 2 ans et ainsi couvrir la totalité de nos 22 communes ».

Inauguration le 12 mai

S’il y a un rendez-vous à noter dans vos agendas de la semaine prochaine, c’est bien celui de l’inauguration du festival, le 12 mai, à 18 h 30, sur l’ancien site industriel de la Grande briqueterie de Landerneau, en présence de Jean-Jacques Aillagon, ministre de la Culture, de mai 2002 à avril 2004, et pilote de la mission des inscriptions des enclos paroissiaux du Finistère au patrimoine mondial de l’Unesco.

Puis, dès le lendemain, l’accès aux installations, performances et spectacles sera libre et gratuit. « La mobilité et l’accessibilité de l’ensemble des sites seront facilitées », assure Mathieu Dorval, directeur de l’Atelier culturel depuis le mois de janvier 2022.
Différents moments de partages seront aussi proposés pendant toute la durée de Soñj. Programme complet sur le site de l’Atelier culturel et sur le site de l’Office de tourisme. À noter également que tous les jours, de 11 h à 13 h et de 14 h à 19 h, l’équipe des médiateurs sera présente sur les sites pour répondre aux questions et accompagner les visiteurs dans leurs visites.

Soñj tour, pour découvrir le festival par le bus

Au départ de Landerneau, les samedis 14, 21 et 28 et les dimanches 15, 22 et 29 mai, montez dans le bus et laissez-vous guider sur les sites du festival Soñj ! Deux Soñj tour différents entre le samedi et le dimanche. Durée approximative : 3 h. 5 € par personne – Réservations et renseignements à l’Office de tourisme (02 98 85 13 09 ou en ligne).

Programme complet du Festival  en ligne sur le site de l’Atelier Culturel


Le Festival Soñj présenté par ses créateurs …

« Soñj, le titre du festival offre plusieurs lectures possibles, imbriquées les unes dans les autres. Il fait écho au rêve, et en breton, signifie une idée, la mémoire, le souvenir. Il désigne également l’imagination. Ici, soñj est une invitation aux artistes à investir un ensemble de sites répartis sur huit communes du Pays de Landerneau-Daoulas.
D’époques et de styles différents, les sites regroupent une diversité de bâtiments, parmi lesquels, un manoir, un ossuaire, des jardins, un ancien site industriel, des églises en ruine, des places, une allée couverte et des tranchées d’entraînement. Ces lieux deviendront potentiellement la toile de fond, lieu de création, matière première, support, sujet, point de départ d’un projet artistique imaginé pour lui et à partir de lui.
Les artistes, les collectifs, les associations et les compagnies invité.e.s partagent les mêmes intérêts pour les situations concrètes de création hors de l’atelier et de dialogue avec l’existant. Loin de faire abstraction des lieux et de ce qu’ils recèlent encore d’histoires, de mémoires, de mythes, de récits, de formes, d’usages ou de destinées, les projets sont imaginés en fonction des spécificités de chaque site. S’il est parfois question d’extraire des mémoires de l’histoire de ce territoire ou de valoriser un patrimoine immatériel potentiellement oublié, les projets des artistes ne se cantonnent pas à une simple reconstitution ou évocation. Les additions de cultures, les ramifications, les hybridations créent des dynamiques culturelles à même de réinventer des récits communs, de transmettre et de revendiquer de nouveaux imaginaires et lectures du monde … »

Source : site internet de l’Atelier Culturel de Landerneau


L’Inauguration du festival soñj – Briqueterie de Landerneau – Jeudi 12 mai 2022


Le festival Soñj déploie ses œuvres dans le pays de Landerneau-Daoulas

Publié dans Le Télégramme du 13 mai 2022

S’inspirant de ces quelques récits mythologiques qui veulent que plusieurs saints soient arrivés en Bretagne sur des vaisseaux de pierre, Simon Lagouche Gueguen a réalisé cinq menhirs en résine. À voi
S’inspirant de ces quelques récits mythologiques qui veulent que plusieurs saints soient arrivés en Bretagne sur des vaisseaux de pierre, Simon Lagouche Gueguen a réalisé cinq menhirs en résine. À voir au centre nautique de Moulin-Mer, à Logonna-Daoulas. (Photo Le Télégramme/Hervé Corre)

Mettre en résonance les œuvres de jeunes artistes contemporains avec des sites remarquables du territoire du pays de Landerneau-Daoulas, tel est le propos du festival Soñj.

Depuis ce vendredi 13 mai 2022 et jusqu’à la fin du mois, la population est invitée à sillonner le territoire de Landerneau-Daoulas pour découvrir les créations d’artistes contemporains, visibles sur les neuf sites retenus par le festival Soñj. Petit tour d’horizon en photos.

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Sur les murs du centre de formation de Kerliver, à Hanvec, Guillaume Pellay a peint des patrons de couture. Il s’est, pour cela, inspiré des cahiers d’une ancienne élève. Car l’établissement fut autrefois une école d’arts ménagers pour jeunes filles. (Photo Le Télégramme/Hervé Corre)
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Dans les tranchées d’entraînement de Plouédern, le duo Jezy Knez a réalisé une installation insolite, une curiosité architecturale faite de bois. Derrière cette palissade qui délimite deux univers se cache un couloir que le public pourra emprunter. (Photo Le Télégramme/Hervé Corre)
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Ici accompagnée de la médiatrice Camille Durant, Flora Moscovici (à droite) a travaillé sur l’église de Pont-Christ, à La Roche-Maurice. Elle a notamment réalisé des peintures semi-éphémères ajoutant ainsi des couleurs sur les murs de l’édifice en ruine. (Photo Le Télégramme/Hervé Corre)
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À La Martyre, l’installation de Benoît-Marie Moriceau, visible dans un ossuaire plongé dans la pénombre, explore les croyances et les rituels funéraires bretons. L’artiste explique ici sa démarche à Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la Culture. (Photo Le Télégramme/Hervé Corre)
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La fresque visible à la Grande Briqueterie de Landerneau est l’œuvre du collectif de designers et graphistes Super Terrain. C’est d’ailleurs ce même collectif qui a réalisé le visuel du festival Soñj avec ses teintes pastel, ses flous et sa lune de Landerneau. (Photo Le Télégramme/Hervé Corre)

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Donovan Le Coadou a poursuivi un travail entamé à Plougrescant autour de la côte granitique et de la transmission du nom des rochers. À la galerie de Rohan, à Landerneau, il a notamment réalisé un inventaire des couleurs et textures caractéristiques de ces roches. (Photo Le Télégramme/Hervé Corre)


Landerneau. Une « première réussie » pour le festival Sonj

Durant 17 jours, le festival Sonj s’est déroulé dans le pays de Landerneau-Daoulas. Pour sa première édition, le festival d’art est une « réussite », estime l’équipe de l’organisation.

La compagnie Carabosse a métamorphosé la base de canoë-kayak de Landerneau en installant de nombreuses œuvres parmi une multitude de feux et lanternes.

La compagnie Carabosse a métamorphosé la base de canoë-kayak de Landerneau en installant de nombreuses œuvres parmi une multitude de feux et lanternes. | OUEST-FRANCE

Après deux semaines d’expositions et de représentations, la première édition du festival Sonj s’est terminée ce dimanche 29 mai. L’équipe de l’Atelier culturel se réjouit d’une  première réussie .
Le festival, qui s’étend sur une dizaine de communes du pays de Landerneau-Daoulas, a fini sur les chapeaux de roues.  La venue du public est montée en flèche durant le dernier week-end de l’ascension , relate Andrée Le Gall-Sanquer. 100 personnes ont visité l’installation dans les tranchées d’entraînement à Plouédern sur la seule journée de jeudi.

« Rendre vivant notre patrimoine et le sublimer »

Durant quinze jours, les artistes présents sur le projet ont mêlé art contemporain et art vivant.  Ce mélange fait sens pour l’Atelier culturel​, estime son directeur Mathieu Dorval,car le festival a permis à l’association de retrouver son énergie d’avant-Covid .
Le festival avait été repoussé à cause de la crise sanitaire.  L’ensemble des propositions ont justement bien cerné ce temps d’après-Covid en permettant une liberté de lieu et de temps sur place.  L’objectif de l’organisation était de valoriser le territoire et le patrimoine de la région en proposant une véritable pluralité. À la fois pour les lieux, les formats et les patrimoines revisités.  L’un des enjeux était de rendre vivant notre patrimoine et de le sublimer ​, réagit Andrée Le Gall-Sanquer, de l’association Dourdon.

« Pas d’autre frontière que celle de la curiosité »

 C’est très intéressant de ne pas se poser de limites dans les formats. Il n’y a ainsi pas eu de comparatifs entre les œuvres, car chacune est unique , poursuit Mathieu Dorvan, soulignant que  ce qui caractérise Sonj, c’est qu’il n’y a pas d’autre frontière que celle de la curiosité ​.
De la curiosité, il en a fallu pour le public, qui ne savait pas vraiment à quoi s’attendre. Ni visuels ni indications précises n’ont été données car ces œuvres éphémères ont été créées uniquement pour le festival.  Il a fallu que le public se laisse porter. Il avait besoin de temps pour appréhender le festival, mais nous sommes très heureux d’avoir pu susciter sa curiosité ​, sourit le directeur de l’association.
Il tient d’ailleurs à saluer le  super accueil  ​de la communauté d’agglomération du pays de Landerneau-Daoulas et de l’ensemble des communes sur lesquels ont eu lieu les performances et les installations, se disant  halluciné par l’envie de partage .  Sonj a été un temps de sociabilité très libre qui a fait beaucoup de bien​, se réjouit Mathieu Dorval, cela a permis de renouer fortement le dialogue avec les partenaires associatifs et le public. 

Le projet du festival Sonj a été réfléchi comme une biennale. Néanmoins, l’équipe de l’Atelier culturel se laisse le temps de faire le bilan avec les différents partenaires avant de se projeter sur l’avenir.