En 2011, Philippe Fenwick conçoit un projet fou et énorme : un spectacle accueillant comédiens, musiciens et circassiens joué dans le plus de villes possibles le long des voies ferrées qui relient Brest à Vladivostok. C’est l’histoire de Jacques Mercier, vedette d’un music-hall brestois fermé depuis 1980. Il manquait des complices et nous en devînmes … Aujourd’hui un livre parait pour en témoigner .

« Brest Vladivostok, journal d’un enthousiaste  » raconte la folle aventure d’un Quichotte des planches prêt à tout pour mener à bien ses rêves d’odyssée théâtrale …

Le livre parait le 16 juin 2021 aux éditions des Équateurs . En voici le résumé : Au début de l’aventure en 2012, année de l’amitié franco-russe, tout s’enchaîne à merveille, une subvention conséquente est même allouée à la troupe pour monter. Mais, très vite, les promesses sont retirées et les problèmes administratifs, techniques, sentimentaux menacent de plomber l’odyssée. Face à la débâcle annoncée, Fenwick, entre euphorie et désespoir, s’acharne. Le projet tourne à l’obsession. Il erre dans les couloirs du ministère de la Culture à la recherche du mystérieux bureau S, chargé de distribuer les subventions, réécrit le spectacle pour qu’il tienne en 8 comédiens et dix-sept valises, supplie sa femme de ne pas le quitter.
Jusqu’au départ pour Vladivostok. Élevé par une grand-mère russe, issu d’une famille ayant fait fortune dans les chariots-élévateurs, défenseur d’un théâtre en mouvement, Philippe Fenwick est en lui-même un personnage de roman. Si « Atavisme » , son cabaret franco-russe est bien parvenu jusqu’à Valdivostok, son Journal d’un enthousiaste joue des illusions, des faux-semblants. Tout est vrai, tout est faux dans ce conte picaresque. À commencer par le double de l’auteur, Jacques Mercier dont l’inexistence n’a jamais été encore réfutée…

Retour en 2012 dans les coulisses de « Atavisme », ce spectacle de cabaret franco-russe que des Brestoises et les Brestois prétendent avoir vu de leurs propres yeux …

Dimanche 18 mars 2012 , d’aucuns prétendent avoir accompagné depuis le Fourneau du Port de Brest jusqu’à La Gare, une troupe d’artistes et ses 100 kgs de bagages.

Le temps d’une dernière photo de groupe, de quelques au-revoir,Simone Hérault , la voix de la SNCF en personne aurait annoncer le départ du train. Il était déjà 12h12, quand le train en question prît la direction de … Vladivostok !

La résidence – Le trombi – La revue de presse

La représentation publique – Le départ pour Vladivostok

Le Journal de bord – Jacques Mercier

Le carnet de bord de Hugues

La parole aux spectateurs : Les photos de Jacques

Source : https://archives.lefourneau.com/creations/12/collectifzou/depart.htm