Le Maire de Brest va-t-il sauvegarder les 2 emplois de La MPT Pen Ar Créac’h ?

Lannonce de la suppression de deux emplois de travailleurs sociaux à la Maison Pour Tous de Pen-ar-Créac’h  indigne et se propage à Vitesse « V ». La majorité municipale répond pour le moment, qu’elle ne veut pas « faire d’ingérence dans la vie associative ». Nous sommes très attaché.e.s à l’autonomie des associations, mais quand une mission de service public est en péril, il est de la responsabilité du maire de prendre une initiative politique de défense de l’emploi dans sa ville !

Brest. Licenciements à la MPT de Pen-ar-Créac’h : une lettre ouverte adressée au maire

Marianne Gambier,coordinatrice jeunesse depuis 38 ans, avec Eva Hita, secrétaire de l’accueil depuis dix ans à la MPT Pen-ar-Créac’h, lors d’une manifestation de soutien sur la place de la Liberté, à Brest  …

 

Voici La lettre ouverte au maire de Brest que plusieurs acteurs de la vie sociale de la ville ont déjà signée,

parmi lesquels Romain Abasq (Cie Impro infini),  Yano Benay (Fédération des arts de la rue en Bretagne), Miki Bonno (Europe écologie les Verts), Michèle Bosseur et Claude Morizur (cofondateurs du Fourneau), Pierre-Yves Cadalen (tête de liste de la France Insoumise aux prochaines élections régionales), Roger Calvez (POID), Leonor Canales Garcia (comédienne), Olivier Cuzon (SUD Solidaires), Allain Jouis (Foyer laïque de Saint-Marc), Daniel Juif (ex-coprésident de l’ORB), André Larvor (CFDT, retraité Bibus), Jean-Marie Le Jeune (CNT), Florent Martinie (FSU), Nadine Raoul (Le Maquis) ou bien encore Erwan Rivoallen (PCF).

La lettre ouverte au maire

Elle est datée du 5 avril 2021. Son objet est « Demande de médiation ».

« Monsieur le Maire,

« Nous soussigné.e.s, acteurs et actrices de la vie sociale brestoise, citoyen.ne.s, avons appris le projet de licenciement de Marianne Gambier et Éva Hita par leur employeuse, la MPT de Pen ar Créac’h. Marianne et Eva sont deux piliers de la MPT, impliquées depuis des années dans la vie du quartier de Pen ar Créac’h. Cette perspective soulève de l’émotion voire de la colère chez les usagers/ères de la structure et plus largement, chez nombre de brestois.es. Ces licenciements fragiliseraient considérablement le précieux travail accompli au sein du secteur jeunesse de la MPT depuis des années.

« Nous entendons que la MPT rencontre des difficultés financières. C’est le cas de nombreux équipements de quartier à Brest comme ailleurs. Pourtant, aucune n’a pris des décisions aussi drastiques. Rien ne laissait sous-entendre une telle décision de la part du Conseil d’administration de la MPT de Pen ar Créac’h. Bien que siégeant au CA de la MPT, pourquoi la ville de Brest n’a-t-elle pas été alertée en amont de ce Conseil d’administration fatidique sur le déficit de 20 000 € en 2020 ? Pourquoi les dirigeant.e.s de la MPT n’ont-ils pas pris le temps d’explorer toutes les solutions et notamment les aides de l’État, nombreuses, proposées en cette période sanitaire hors du commun ?

« Sollicitée par les salariées, votre majorité nous répond qu’elle ne veut pas « faire d’ingérence » dans la vie associative. L’autonomie des associations, nous y sommes tous et toutes très attaché.e.s. Mais il est la responsabilité du maire de prendre une initiative politique de défense de l’emploi dans sa ville. En particulier quand une mission de service public est en péril.

« Car c’est bien une mission de service public qui est confiée à la MPT face à l’ennui voire à l’isolement des jeunes, face aux violences intra et extra-familiales, face au décrochage scolaire, face aux addictions, face à la délinquance : le secteur jeunesse de la Maison pour tous joue un rôle essentiel de prévention. La ville est d’ailleurs le premier financeur de la MPT qui dès lors, doit rendre des comptes à la collectivité sur l’utilisation de l’argent public. Il n’y a pas d’ingérence à demander des comptes à la MPT sur la façon dont elle gère l’argent public pour remplir des missions de service public, surtout quand une décision va à l’encontre d’une de ces missions.

« Au vu de cette décision de licenciements qui aura des conséquences humaines et sociales graves, la ville doit réunir les parties dans une démarche de médiation. La médiation, cette pratique qui vise à l’intervention d’un tiers pour faciliter l’échange d’informations, rétablir des relations sociales qui n’existent plus, rechercher des pistes de financement qui n’ont pas été envisagées. Il nous parait de votre responsabilité, Monsieur le Maire, que vous soyez ce tiers au regard de l’implication de la mairie dans la politique sociale de la ville. Nous avons besoin de vos services pour reprendre ce dossier à tête reposée, et voir comment des solutions qui n’ont pas été explorées pourraient éviter de conduire à ces deux licenciements qui, au-delà des deux personnes concernées, permettraient de retrouver une sérénité et une politique sociale dont nous avons tant besoin dans la période.

« Veuillez croire, Monsieur le Maire, en notre attachement au travail social de quartier ».


Marianne Gambier, une militante de l’Éducation populaire engagée depuis des décennies  dans le rapprochement entre le social et le culturel, entre les artistes et les habitants du quartier.

Total soutien aux 2 salariées que l’association MPT veut aujourd’hui licencier. Ici à Brest, Marianne Gambier joue un rôle essentiel dans le rapprochement entre social et culturel, entre artistes et habitants. Comme les jeunes des quartiers, celles et ceux qui œuvrent depuis de longues années à la reconnaissance des cultures urbaines sont là pour le rappeler ! Référence aux événements bâtis avec Marianne : festival Raptitudes 97 et 98 ,  en passant par la Z’maine des Cultures Urbaines 99, 2000 et 2001 avant les Renc’Arts en 2002. Source : https://archives.lefourneau.com/raptitudes/raptitudes.htm .

Pour ne citer qu’un seul exemple : La Z’Maine des cultures urbaines


Printemps 2014 : Marianne Gambier est aux côtés des fondateurs du Mouvement BREST POUR LA CULTURE. A cette époque les élus brestois, les syndicats d’artistes et de techniciens ainsi que les dirigeants de structures culturelles et socio-culturelles se serrent les coudes …

En savoir plus sur  » BREST POUR LA CULTURE » rapidement devenue  » PAYS DE BREST POUR LA CULTURE »


Historique de la bataille de Pen Ar Créac’h …


« La Ville de Brest ne laissera tomber aucun équipement de quartier », assure l’adjoint Éric Guellec

Adjoint au maire de Brest chargé de la dynamique associative, Éric Guellec assure que la Ville ne laissera tomber aucun équipement de quartier.
Publié dans Le Télégramme du 23 janvier 2021

L’adjoint au maire de Brest chargé des associations, Éric Guellec.
L’adjoint au maire de Brest chargé des associations, Éric Guellec. (Photo DR)

Que vous inspire la procédure de licenciement lancée à l’encontre de deux salariées de la MPT de Pen-ar-Créac’h ?

« Je tiens à exprimer toute ma compassion à l’égard des deux salariées qui sont concernées par cette procédure très douloureuse. On les rencontre ces jours-ci à leur demande, et on va aussi rencontrer le conseil d’administration pour échanger sur la situation. Comme pour l’ensemble des équipements de quartier, la Ville est un gros financeur, mais je rappelle qu’elle n’est pas l’employeur, et ne fait pas d’ingérence dans le fonctionnement des associations ».

Activités à l’arrêt, érosion du nombre d’adhérents… Faut-il craindre une hémorragie dans le monde de l’éducation populaire à Brest ?

« On est très attentifs à chaque situation. Les équipements de quartier ont toujours eu un rôle crucial dans la ville, et c’est encore plus vrai aujourd’hui. On ne les laissera pas tomber. Notre intérêt commun est de faire en sorte que les associations sortent de cette crise en pleine capacité de continuer à remplir leurs missions ».Vous avez maintenu le niveau des subventions en 2020, à hauteur des dotations de 2019. Quid de 2021 ?

« La Ville n’a pas encore voté ses budgets, les situations financières des associations n’ont pas encore été validées, mais il est évident que la Ville maintiendra son soutien. Actuellement, le budget consacré aux 23 équipements de quartier est de 6,60 M€, et l’engagement pris par François Cuillandre lors de la campagne électorale est d’accroître encore ce soutien durant le mandat ».

Les négociations concernant les nouvelles conventions d’objectifs pluriannuels ont débuté, pour une mise en application en 2022. Va-t-on aller vers des mutualisations ?

« L’enjeu, pour la Ville, est de s’assurer que le service public rendu à la population continuera à être de qualité. On a des objectifs politiques quant à l’accueil de tous les publics et à l’émancipation des populations, mais la Ville respecte la liberté associative et ne sera pas dans des injonctions de mutualisation ».





Nouvelle mobilisation à Brest pour deux salariées licenciées par la Maison Pour Tous . Publié dans Le Télégramme du 13 mars 2021

Le rassemblement de soutien a réuni de nombreux jeunes du quartier, samedi, autour de la culture hip-hop, un domaine pour lequel Marianne Gambier a beaucoup œuvré.
Le rassemblement de soutien a réuni de nombreux jeunes du quartier, samedi, autour de la culture hip-hop, un domaine pour lequel Marianne Gambier a beaucoup œuvré.

Un nouveau rassemblement de soutien contre les licenciements d’Éva Hita et de Marianne Gambier de la Maison pour tous (MPT) Pen-ar-Créac’h de Brest, s’est tenu place de Strasbourg, samedi. Si le licenciement économique d’Éva Hita, secrétaire dans la structure depuis une dizaine d’années, est déjà prononcé, celui de Marianne Gambier, coordinatrice jeunesse travaillant à la MPT depuis 38 ans, devrait intervenir prochainement.

En effet, son entretien préalable au licenciement, prévu le 26 février, a été reporté au 15 avril, sans explication. « Le report a sans doute un rapport avec ma convocation au tribunal avec l’association Solidaires Sud, le 23 mars, pour « désignation frauduleuse de représentant de section syndicale » », suppose l’intéressée. Cette convocation intervient à la suite d’une plainte déposée par la MPT après sa désignation comme déléguée. Dénonçant le silence de la municipalité sur ces licenciements, Olivier Cluzon, délégué syndical Sud du Finistère, fait aussi part de son incompréhension au regard de « l’importance de la mission de service public du secteur jeunesse des MPT ».



Les licenciements à la MPT de Pen-ar-Créac’h évoqués en conseil municipal de Brest

Le conseil municipal s’est tenu dans le salon Richelieu, pour des raisons sanitaires.
Le conseil municipal s’est tenu dans le salon Richelieu, pour des raisons sanitaires. (Le Télégramme/Thierry Dilasser)

Deux prises de parole ont précédé la tenue du conseil municipal de Brest, ce jeudi, organisé dans le salon Richelieu de la mairie pour raisons sanitaires. Avant l’intervention de deux représentants des occupants du Quartz, Marianne Gambier, l’une des deux salariées en poste à la MPT de Pen-ar-Créac’h visées par une procédure de licenciement, a tenu à exprimer la « violence » de la décision prise à son égard par les membres du conseil d’administration le 18 décembre dernier. « Je travaille à la MPT Pen-ar-Créac’h depuis trente-huit ans comme coordinatrice jeunesse et c’est au retour de mes congés de fin d’année, alors que l’ensemble des salariés est en activité partielle, que j’apprends le projet de réorganisation de la MPT (…) entraînant la suppression de deux postes pour raisons économiques, celui de ma collègue Eva Hita, secrétaire accueil, et le mien », a déclaré l’intéressée.

« Respecter l’autonomie de gestion des structures associatives »

Cette décision, qu’elle « ne comprend ni sur le fond ni sur la forme », a également été contestée par Olivier Cuzon, du syndicat Sud. « La MPT est un levier pour l’accueil et l’accompagnement de jeunes, parfois touchés par de graves problématiques. Dans cette période de crise, sanitaire et sociale, les animateurs ont plus que jamais besoin du soutien d’une personne-ressource. Qui pilote la politique jeunesse de la MPT. Qui encadre et fixe les objectifs hebdomadaires de l’équipe. Qui coordonne les nombreux projets en partenariat avec les autres acteurs jeunesse de la Ville », a-t-il déclaré à propos de Marianne Gambier.

Adjoint au maire de Brest chargé de la dynamique associative, Éric Guellec a répondu que la majorité municipale savait « l’importance du rôle joué par les associations dans les quartiers ». Mais que « la Ville n’était pas légitime à interférer aujourd’hui dans les procédures en cours ».

À la procédure de « médiation » réclamée par les groupes d’opposition (groupes Malgorn et Coatanéa), le maire François Cuillandre a tenu à rappeler que « nous devons respecter l’autonomie de gestion des structures associatives ».


Brest. Licenciements à la MPT de Pen-ar-Créac’h : une lettre ouverte adressée au maire

« La bataille pour la sauvegarde de deux emplois de travailleurs sociaux à la Maison pour tous (PMT) de Pen-ar-Créac’h continue », estime le militant syndical Olivier Cuzon, dans un communiqué.
Ouest-France Publié le

Marianne Gambier, coordinatrice jeunesse depuis 38 ans, avec Eva Hita, secrétaire de l’accueil depuis dix ans à la MPT de Pen-ar-Créac’h, et Olivier Cuzon, délégué syndical, lors d’une manifestation de soutien, sur la place de la Liberté, à Brest (Finistère).
Marianne Gambier, coordinatrice jeunesse depuis 38 ans, avec Eva Hita, secrétaire de l’accueil depuis dix ans à la MPT de Pen-ar-Créac’h, et Olivier Cuzon, délégué syndical, lors d’une manifestation de soutien, sur la place de la Liberté, à Brest (Finistère). | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Mardi 13 avril, le tribunal judiciaire donnera son jugement après que la direction de la MPT a attaqué la désignation, par Solidaires, de Marianne Gambier comme responsable de section syndicale. L’affaire a été plaidée devant le tribunal mardi 23 mars.
Deux jours plus tard, jeudi 15 avril, Marianne Gambier est convoquée pour un entretien préalable au licenciement.

« Pas inscrit dans le marbre »

Or, « l’issue fatale de ces deux procédures de licenciements économiques n’est pas inscrite dans le marbre, soutient Olivier Cuzon, qui assistera Marianne Gambier comme conseiller du salarié et… ne perd pas espoir. Nous voulons croire que la direction peut encore y renoncer. Pour cela, nous avons besoin de l’intervention d’un médiateur. Il s’agit de mettre employeur et salariées autour d’une table, pour étudier toutes les options alternatives au licenciement. »

C’est le sens d’une lettre ouverte au maire de Brest, que plusieurs acteurs de la vie sociale de la ville ont déjà signée, parmi lesquels Romain Abasq (Cie Impro infini), Herwann Asseh (Cie Moral Soul), Yano Benay (Fédération des arts de la rue en Bretagne), Miki Bonno (Europe écologie les Verts), Michèle Bosseur et Claude Morizur (cofondateurs du Fourneau), Pierre-Yves Cadalen (tête de liste de la France Insoumise aux prochaines élections régionales), Roger Calvez (POID), Leonor Canales Garcia (comédienne), Olivier Cuzon (SUD Solidaires), Allain Jouis (Foyer laïque de Saint-Marc), Daniel Juif (ex-coprésident de l’ORB), André Larvor (CFDT, retraité Bibus), Jean-Marie Le Jeune (CNT), Florent Martinie (FSU), Nadine Raoul (Le Maquis) ou bien encore Erwan Rivoallen (PCF).


À Brest, la désignation de la représentante syndicale à la MPT de Pen-ar-Créac’h confirmée par le tribunal

Contestée par la MPT de Pen-ar-Créac’h, la désignation d’une représentante syndicale a été confirmée, ce mardi, par le tribunal judiciaire de Brest.

Suite à l’annonce de deux licenciements à la MPT de Pen-ar-Créac’h, à Brest, en janvier dernier, plusieurs manifestations de soutien ont eu lieu. La prochaine mobilisation est programmée ce jeudi, à 9
Suite à l’annonce de deux licenciements à la MPT de Pen-ar-Créac’h, à Brest, en janvier dernier, plusieurs manifestations de soutien ont eu lieu. La prochaine mobilisation est programmée ce jeudi, à 9 h, devant la structure. (Archive Le Télégramme)

À la MPT de Pen-ar-Créac’h, à Brest, dans un contexte tendu, sur fond de suppression de deux postes sans concertation, le syndicat Sud-Solidaires a désigné, en janvier, Marianne Gambier comme RSS (Responsable de section syndicale). Après la démission de la déléguée CSE (comité social et économique), « l’objectif était de restaurer un climat social serein », explique Olivier Cuzon, pour Sud-Solidaires.

Cette décision a été attaquée par la direction de la MPT devant le tribunal judiciaire, celle-ci dénonçant « une manœuvre frauduleuse ». L’affaire a été plaidée fin mars. Ce mardi, les juges ont rendu leur délibéré et confirmé la légalité de la désignation de Marianne Gambier comme RSS.

Salariée protégée

Elle est désormais salariée protégée et son licenciement économique devra recueillir l’aval de l’inspection du travail. La procédure se poursuit. Un entretien préalable de licenciement est programmé ce jeudi, à 9 h. Un rassemblement de soutien est prévu à la même heure, devant la MPT de Pen-ar-Créac’h.

En attendant, Sud-Solidaires demande que « la mairie de Brest, premier financeur de la structure, réponde à la demande de médiation que les salariées attendent d’elle ». Ils étaient intervenus en préambule du dernier conseil municipal pour expliquer la situation. Pour le syndicat, « cette décision de licencier aura des conséquences humaines et sociales graves. Il est urgent de reprendre ce dossier à tête reposée, et voir comment des solutions qui n’ont pas été explorées pourraient éviter de conduire à ces deux licenciements qui, au-delà des deux personnes concernées, aideraient à retrouver une certaine sérénité, nécessaire à la mise en œuvre d’une véritable politique sociale ».


Brest. La Maison pour tous de Pen-ar-Creac’h déboutée par le tribunal

Dans le conflit qui oppose l’équipement de quartier à une salariée en cours de licenciement économique, le tribunal de Brest (Finistère) vient de trancher, ce mardi 13 avril 2021. Marianne Gambier est bien représentante syndicale de Solidaires.
Un article de Laurence GUILMO publié dans l’Ouest France du 

Marianne Gambier (à gauche), coordinatrice jeunesse depuis 38 ans, Eva Hita, secrétaire de l’accueil durant dix ans à la MPT de Pen-ar-Creac’h, et Olivier Cuzon, délégué syndical, lors d’une manifestation de soutien, sur la place de la Liberté à Brest.
Marianne Gambier (à gauche), coordinatrice jeunesse depuis 38 ans, Eva Hita, secrétaire de l’accueil durant dix ans à la MPT de Pen-ar-Creac’h, et Olivier Cuzon, délégué syndical, lors d’une manifestation de soutien, sur la place de la Liberté à Brest. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

La direction de la Maison pour tous (MPT) de Pen-ar-Creac’h est déboutée de toutes ses demandes et notamment de sa plainte pour « manœuvre frauduleuse » à l’encontre du syndicat Solidaires et de Marianne Gambier. Elle devra leur verser 2 000 €. Le tribunal de Brest a rendu sa décision ce mardi 13 avril 2021, à la suite de l’audience du 23 mars 2021.

Marianne Gambier, 58 ans, coordinatrice jeunesse en cours de licenciement, est confirmée comme responsable de section syndicale. Le tribunal a acté que les premiers contacts avec le syndicat ont eu lieu en novembre, « quinze jours avant l’avis de l’expert-comptable » et « un mois avant les deux courriers du commissaire aux comptes ». Il ne s’agit donc pas d’une « affiliation de façade ».

« C’est une première victoire pour Marianne Gambier. Elle est donc salariée protégée et l’inspection du travail va être saisie de son licenciement », précise Olivier Cuzon, responsable syndical Sud, qui sera à ses côtés, jeudi 15 avril, pour son entretien préalable au licenciement. Selon lui, « cette affaire est loin d’être enterrée ! »

Pour rappel, la coordinatrice jeunesse, salariée depuis 38 ans de la MPT, fait l’objet d’une procédure de licenciement économique décidée en janvier dernier afin de redresser les comptes de l’association déficitaire de 20 000 € en raison de la crise sanitaire (baisse du nombre d’adhérents signalée en octobre 2020), jusqu’à 80 000 € estimés pour la fin d’année. Une autre salariée, à mi-temps depuis dix ans, a déjà été licenciée en février pour les mêmes raisons.

La MPT employait huit permanents. Elle fonctionne avec un budget de 700 000 €, dont 40 % de cotisations des adhérents et 60 % de subventions, principalement de la Ville.

Le licenciement des deux salariées a provoqué de l’indignation. Plusieurs rassemblements et actions ont eu lieu pour les défendre.


Feuilleton de la MPT Pen ar Créac’h à Brest. La désignation de la représentante syndicale confirmée par le tribunal. Une victoire pour le droit syndical !

Alors que la santé physique et mentale de plusieurs salariés se dégradait sérieusement en janvier dernier, le syndicat SUD-Solidaires a désigné Marianne Gambier comme RSS (Responsable de Section Syndicale) à la MPT de Pen ar Créac’h. Après la démission de la déléguée CSE, l’objectif était de restaurer un climat social serein.

Selon Olivier Cuzon du syndicat SUD-Solidaires, « avec une direction qui avait manifestement pour obsession de licencier 2 salariées, cette décision fut prise à la va vite, au cours du conseil d’administration de décembre, sur le seul bilan comptable de 2020 qui établissait un déficit de 20.000 euros, et au vu d’une prévision sortie de nulle part d’un déficit de 80.000 euros pour 2021.
Pourquoi les dirigeants de la MPT n’ont-ils pas pris le temps d’explorer toutes les solutions et notamment les aides de l’Etat, nombreuses, proposées en cette période sanitaire hors du commun ?

S’enfermant dans une logique conflictuelle, la direction a choisi d’attaquer devant le tribunal judiciaire la désignation par le syndicat SUD-Solidaires d’une RSS pour « manœuvre frauduleuse ». L’affaire a été plaidée fin mars devant le tribunal judiciaire de Brest, la MPT n’hésitant pas à soutenir des arguments indignes d’une association d’éducation populaire.

Ce 13 avril 2021, les juges ont rendu leur verdict en confirmant la légalité de la désignation de Marianne comme RSS. Même dans les associations d’éducation populaire, le droit syndical doit vivre ! En particulier quand le dialogue social n’existe plus.

Pour ce qui est de l’avenir, Marianne est désormais salariée protégée et son licenciement économique devra recueillir l’aval de l’inspection du travail.

Plus que jamais, la mairie de Brest, premier financeur de la structure, doit répondre à la demande de médiation que les salariées attendent d’elle.

Car cette décision de deux licenciements aura des conséquences humaines et sociales graves. Il est donc de la responsabilité du Maire, au regard de l’implication de la collectivité dans la politique sociale de la ville, d’endosser le rôle de médiateur. Il est urgent de reprendre ce dossier à tête reposée, et voir comment des solutions qui n’ont pas été explorées pourraient éviter de conduire à ces 2 licenciements qui, au-delà des deux personnes concernées, aideraient à retrouver une certaine sérénité nécessaire à la mise en œuvre d’une véritable politique sociale dont nous avons tant besoin dans la période. »

Olivier Cuzon

pour le syndicat SUD-Solidaires


Publié le 25 avril 2021

MPT de Pen-ar-Créac’h, à Brest : Solidaires dénonce une forme « d’acharnement judiciaire »

 La MPT de Pen-ar-Créac’h a décidé de se pourvoir en cassation, suite au jugement du tribunal judiciaire de Brest l’opposant au syndicat Solidaires. Ce dernier interpelle le maire de Brest.
La direction de la MPT de Pen-ar-Créac’h a décidé de se pourvoir en cassation contre le jugement du tribunal judiciaire de Brest du 13 avril.
La direction de la MPT de Pen-ar-Créac’h a décidé de se pourvoir en cassation contre le jugement du tribunal judiciaire de Brest du 13 avril.

Le 13 avril dernier, le tribunal judiciaire de Brest avait débouté la MPT de Pen-ar-Créac’h de ses demandes d’invalider la désignation de Marianne Gambier comme responsable de section syndicale, sur fond de fortes tensions au sein de la structure, suite à la suppression de deux postes. Une décision accompagnée par une condamnation, pour l’association, à verser 2 000 euros à Solidaires en vertu de l’article 700 du Code de procédure pénale.

« Manière étrange de dilapider l’argent associatif »

Mais, le 21 avril, la Cour de cassation apprenait à Solidaires que la MPT de Pen-ar-Créac’h avait décidé d’attaquer le jugement du tribunal judiciaire de Brest. Une décision incompréhensible, pour le syndicat : « Cette structure prétend éprouver de telles difficultés financières qu’elle est au point de licencier « économiquement » Marianne et Eva, deux piliers de l’association. Voilà une manière assez étrange de dilapider l’argent associatif, qui est très largement de l’argent public, dans des frais de justice et d’avocat… ».

Solidaires a donc décidé d’interpeller le maire de Brest, via une lettre ouverte, « pour savoir quelle est la position de la municipalité, principal financeur de l’association, sur ces agissements qui pourraient être qualifiés d’acharnement judiciaire ». Pour mémoire, et suite à une première interpellation en conseil municipal, le 25 mars, François Cuillandre avait affirmé que la municipalité devait « respecter l’autonomie de gestion des structures associatives ».


Brest. MPT Pen ar Creac’h : Sud s’interroge sur les raisons des licenciements

Confronté à un déficit, la Maison pour tous (MPT) de Pen ar Creac’h, à Brest (Finistère), a choisi de ne pas solliciter d’aides financières mais de licencier deux salariées, dont l’une y travaille depuis trente-sept ans. Le syndicat évoque des raisons « obscures ». Un autre équipement de quartier, également en déficit, envisage de faire différemment, sans licenciements.

Le17 février 2021, dans l’après-midi, Eva Hita rencontrait son employeur, la Maison pour tous (MPT) de Pen-ar-Créac’h, à Brest (Finistère). Secrétaire-accueil depuis dix ans, elle était convoquée pour prendre connaissance des raisons de son licenciement.
Le17 février 2021, dans l’après-midi, Eva Hita rencontrait son employeur, la Maison pour tous (MPT) de Pen-ar-Créac’h, à Brest (Finistère). Secrétaire-accueil depuis dix ans, elle était convoquée pour prendre connaissance des raisons de son licenciement. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Tout comme la Maison pour tous (MPT) de Pen art Creac’h, à Brest (Finistère), le Patronage laïque Recouvrance connaît un déficit de 20 000 € (lire Ouest-France du 21 avril). Mais les solutions retenues par les conseils d’administration des associations qui gèrent ces deux équipements de quartier sont très différentes.

Celle de la MPT a choisi de licencier deux salariées, dont l’une y travaille depuis trente-sept ans, et de ne pas solliciter d’aides financières ; celle du PLR, au contraire, privilégie les demandes d’aides auprès de ses partenaires et ne licencie pas.

Pour Sud Solidaires, le PL Recouvrance réalise une « gestion de crise fort raisonnable ». En revanche, il s’interroge « encore plus » sur les choix faits à la MPT de Pen ar Creac’h : « Pour le même déficit, la direction procède au “licenciement économique” de deux salariées. Et aucune alerte n’aura été émise envers la mairie pour demander une aide exceptionnelle afin de traverser cette mauvaise passe. »

Le syndicat « dénonce les licenciements de Marianne et Eva aux raisons obscures à la MPT Pen ar Creac’h. Ils ont été présentés comme “économiques” mais les vraies raisons sont probablement ailleurs ».


Brest. « La Ville ouvre sa porte aux associations en difficulté »

PL Recouvrance en déficit, MPT Pen-ar-Creac’h qui licencie… La crise du Covid fragilise le milieu associatif. Paradoxe : la Ville, bien que principale financeuse, invoque un droit de non ingérence. Entretien avec Éric Guellec, adjoint à la dynamique associative, relations avec les équipements de quartier.

« Au nom de la démocratie associative, nous refusons de nous ingérer dans le fonctionnement des associations. Leur conseil d’administration est composé de gens élus et ses décisions sont souveraines », martèle Éric Guellec, adjoint à la dynamique associative, relations avec les équipements de quartier, et les acteurs de l’éducation populaire.
« Au nom de la démocratie associative, nous refusons de nous ingérer dans le fonctionnement des associations. Leur conseil d’administration est composé de gens élus et ses décisions sont souveraines », martèle Éric Guellec, adjoint à la dynamique associative, relations avec les équipements de quartier, et les acteurs de l’éducation populaire. | ARCHIVES

Entretien avec Éric Guellec, adjoint à la dynamique associative, relations avec les équipements de quartier, à Brest (Finistère).

En ce début 2021, deux équipements de quartier, la Maison pour tous (MPT) Pen-ar-Creac’h et le Patronage laïque (PL) Recouvrance connaissent des déficits.

La période est particulière en raison de la crise liée au Covid. Le confinement empêche les activités habituelles. Les recettes baissent, comme les adhésions, et les adhérents. Certains subissent davantage que d’autres. Pour aider les associations qui gèrent nos 22 équipements de quartier à passer ce cap difficile, la Ville maintient ses subventions en 2020 et 2021 (avec une hausse de 165 000 €).

Est-ce que d’autres équipements socioculturels connaissent la même fragilité ?
À ce stade, nous n’avons pas d’autres demandes qui revêtent le caractère d’importance ou d’urgence de la MPT de Pen ar Creac’h ou le PL Recouvrance. Certains ont limité les baisses en recourant aux mesures nationales telles le chômage partiel. Ils se font aussi accompagner par les fédérations d’éducation populaires auxquelles ils sont affiliés. Ou encore des adhérents ne réclament pas le remboursement de leurs cotisations.

LIRE AUSSI : Brest. La mobilisation se poursuit en faveur d’Eva et de Marianne, en cours de licenciement

Le PL Recouvrance va solliciter l’aide de la Ville. Quelle est votre position ?
La Ville est toujours à disposition des partenaires associatifs qui la sollicitent pour trouver ensemble, des solutions aux problèmes. C’est déjà arrivé, plusieurs fois, dans le passé. Son intérêt est que vie associative se passe bien sur son territoire.

Pourquoi est ce que la Ville n’aide pas la MPT Pen-ar-Creac’h qui licencie deux travailleuses sociales reconnues, dont l’une y travaille depuis 38 ans et est à trois ans de la retraite ?
On comprend la détresse de ces deux personnes. Mais, si la Ville apporte son financement dans le cadre d’une convention, elle n’est pas l’employeur ! C’est l’association gestionnaire qui l’est. Et son conseil d’administration prend la décision. Il est composé d’habitants et d’habitantes élu(e)s. Nous respectons sa décision qui est souveraine. Nous refusons de nous ingérer dans le fonctionnement des associations.

Comment une association peut-elle licencier sans d’abord utiliser les leviers d’aide habituels, comme les demandes financières ?
Le conseil d’administration a pris la décision en toute souveraineté de ne pas interpeller la Ville de Brest sur ce sujet et de traiter en interne. On respecte sa décision.

La Ville est la principale financeuse de la structure. Pourquoi ne vote-t-elle pas au conseil d’administration ?
Ce n’est pas dans notre fonctionnement.

Aucun conseiller municipal n’était présent lors de la réunion qui a décidé du licenciement des deux professionnelles.
C’est exact. Mais je pense que leur présence n’aurait rien changé car la Ville n’aurait pas participé au vote.

LIRE AUSSI : Brest. MPT Pen-ar-Creac’h : Sud s’interroge sur les raisons des licenciements

Pourquoi est ce que la Ville n’intervient pas comme médiatrice, comme le demandent des personnalités brestoises ?
Pour les mêmes raisons. Nous respectons la vie démocratique de l’association et les décisions de son conseil. Une procédure est en cours, elle ira à son terme.

Si la MPT vous avait sollicité, vous auriez répondu présent ?
Ma porte reste ouverte. Je suis toujours prêt à discuter.

N’y a-t-il pas trop d’équipements de quartier, sur des activités parfois similaires ? Avec un risque d’émiettement des aides ?
Je ne le crois pas. Ils sont complémentaires. On a un réseau très dense à Brest. Ça fait partie de la richesse de notre territoire. Les Maisons pour tous de Kerinou et de Bellevue réfléchissent à un rapprochement. Mais il faut que cette initiative vienne des associations elles-mêmes.


Mercredi 28 avril à 18H devant la MPT Pen Ar Créac’h pour soutenir Marianne …


Septembre 2021 : rien n’aura donc arrêté cette association dite « d’éducation populaire » soutenue par les élus brestois …

« Après plus de 6 mois de bagarre contre le projet de licenciement de la direction de la MPT Pen Ar Créach, nous voilà licenciées toutes les deux …
Cette bagarre a été dure, longue, fatigante, angoissante, à rebondissements, mais aussi riche de rencontres, d’échanges lors des différentes mobilisations avec vous, pour défendre l’emploi social sur un quartier populaire.
Nous souhaitons vous remercier de votre soutien qui nous a permis de tenir et de ne rien lâcher pendant tous ces mois. Nous vous invitons autour d’un verre de l’amitié pour mettre un pont final à cette histoire et nous aider ainsi à tourner la page. » Marianne et Eva

Ce qui fut fait le vendredi 24 septembre en fin d’après midi dans les locaux du Foyer Laîque de St Marc autour d’un verre de l’amitié …


Allocution de Marianne et Eva en prélude au Pot de conclusion de 6 mois de luttes.

« Bonjour à toutes et à tous et bienvenue au Foyer Laïque de St Marc, véritable association d’éducation populaire qui nous a soutenu tout au long de notre combat et qui a bien voulu nous accueillir aujourd’hui.
C’est notre 9ème et dernière mobilisation depuis le mois de janvier, mais ce soir Eva et moi nous voulions vous remercier tous et toutes, de nous avoir soutenus durant ces longs mois de bagarre.
Nous tenions à remercier nos familles, nos amis, nos collègues de la prévention spécialisé, nos anciens collègues de boulot et ceux des équipements de quartiers, nos amis du pays de Brest pour la culture, les Hip Hoppeurs locaux, les adhérents de la MPT, les signataires de la lettre ouverte adressée au Maire de la ville de Brest, les partis politiques, notre avocat Roger Potin, les syndicats et bien sur Sud Solidaires et Asso Solidaires avec mention spéciale à Olivier Cuzon qui aura été de bons conseils et d’un grand soutien moral durant toute cette période psychologiquement très difficile.
Alors aujourd’hui nous avons été licenciées en pleine crise sanitaire pour raisons économiques par une association qui se dit d’éducation populaire, dirigée par Marielle Lecomte, La présidente, Patrick Beloeil et sa Fédération la FRMJC, celui qui a dirigé la MPT comme de multiples autres directeurs de la FRMJC qui depuis longtemps, utilisent des méthodes de patrons voyous ! Méthodes, qui, sont tout de même bien éloignées des principes et valeurs d’éducation populaire prônées par la MPT à l’extérieur ! Ces patrons voyous ont été jusqu’à envoyer ma collègue en cassation ! Ces personnes ne représentent en rien, les valeurs que nous avons défendues durant tant d’années à la MPT, plus de 38 ans pour Marianne !
Nous ne manquerons pas de le rappeler dés que nous le pourrons sur la place de Brest !
A souligner aussi l’immobilisme de la ville de Brest qui à aucun moment n’a pris position pour l’emploi social dans un quartier prioritaire de la ville. C’est quand même un peu fort de café !!!
Nous n’avions évidemment pas prévu de quitter la MPT de cette manière mais aujourd’hui une fois la colère passée il aurait été de toute façon impensable pour nous de continuer à travailler pour un employeur qui nous donne vraiment envie de vomir.
Eva, licenciée depuis mi-mars a tout d’abord trouvé un CDD qu’elle a quitté avant son terme pour un CDI, c’est vous vous en doutez bien, beaucoup d’énergie et de remise en question, mais nous nous sommes soutenues quotidiennement pour avancer.
Pour ma part, je suis sortie des effectifs le 23 juillet suite à l’accord donné par l’inspectrice du travail. Je suis actuellement en CSP pendant 1 an et si je ne retrouve pas de travail d’ici la fin de ce contrat je serai indemnisée pendant deux ans à 57% de mon salaire jusqu’à ma retraite en 2024. C’est pas trop ce que j’avais prévu comme fin de carrière.
Bien que notre avocat trouve l’argumentation de l’inspection du travail légère, nous ne souhaitons pas faire appel auprès du ministère, car cela nous amènerait à rentrer dans une procédure très longue, trop longue certainement.
Nous souhaitons enfin, essayer de tourner la page et nous continuerons certainement en tant que bénévoles à nous investir dans de vraies associations d’éducation populaire et dans le milieu Hip Hop Brestois très certainement. Nous mettrons aussi à profit notre expérience syndicale auprès des salariés du monde associatif.
Après ces 7 mois de bagarre nous allons plutôt bien et c’est en grande partie grâce à votre présence à nos cotés, vos textos, appels et emails de soutien et tous les petits apéros sympas, prit avec vous !
Alors ce soir, il est important pour nous de mettre un point final à cette histoire en vous invitant à partager un ou plusieurs verres.
Merci à tous et à toutes, l’apéro est ouvert. »