Écrire au Peuple chilien …

 

 

 

« Écrire au Peuple chilien,
lui transmettre
notre force et nos soutiens ».


  « JE SUIS CHACUN,

Fatigué par l’horreur, hébété par sa surenchère, je suis Charlie
et je suis Char (René) : « celui qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égard ni patience ».
Je suis Jean (Jaurès) : « contre une entente sacrée visant à mettre au pas le citoyen.»
Je suis Albert (Camus) : « celui qui désespère des événements est un lâche ».
Je suis chacun : MUTIN, REBELLE, INSOUMIS INSURGÉ, RÉVOLTÉ, SUBVERSIF, CONTESTATAIRE, RÉVOLUTIONNAIRE, je suis chilien »

JG Tartar(e),
le


 

 

« SOUTIEN AU PEUPLE CHILIEN ,

Lors du coup d’état de Pinochet, notre ville de Colombes, représentée par son maire de l époque, DOMINIQUE FRELAUT avait accueilli les Quilapayun dans le quartier des Fosses Jean .
Comment un président peut il être en guerre contre son peuple ? Comment pouvons nous renouveler les mêmes erreurs?
Ne jamais oublier le passé pour préparer l’avenir autrement … et surtout ne pas se résigner ! Le peuple chilien pleure et nous aussi !
Restons lucides et combatifs ! »

Thierry Lorent,
le 


 


« ON PENSAIT NE PLUS VOIR CELA …

 

« On pensait ne plus voir cela, encore moins entendre les cris des suppliciés torturés dans une bouche de métro …
Je vous livre un extrait de texte d’Eduardo Galléano, journaliste Uruguayen et grand connaisseur de l’histoire de l’Amérique latine. Tout est dit !

« La mémoire du pouvoir ne se souvient pas, elle absout.
Elle reconnaît la perpétuation des privilèges par héritage.
Elle permet aux oppresseurs de jouir de l’impunité des crimes qu’ils commettent
Et trouve des alibis à leurs discours qui déguisent la vérité
Avec une admirable sincérité. »

Ces tares que sont l’élitisme, le racisme, le machisme, le bellicisme
Nous empêchent d’être et nous interdisent de nous souvenir.

L’organisation inéquitable du monde,
Qui humilie la condition humaine,
Appartient à l’ordre éternel,
Et l’injustice est une fatalité qu’il nous faut accepter ou… accepter ?
La mémoire brisée nous incite à croire que la richesse n’est pas responsable de la pauvreté
Et que le malheur, depuis des siècles ou des millénaires, n’est pas le prix du bonheur.
Et nous fait croire que nous sommes condamnés à la résignation.

On a beau la brûler, on a beau la briser, on a beau la tromper,
La mémoire humaine refuse d’être bâillonnée.
Lorsqu’elle est vraiment vivante, la mémoire incite à continuer l’histoire plutôt que de la contempler. « 

Éric Goubet,
le 


 

A propos de « La Marcha Por Nuestros Muertos »,
acte poétique initié par 70 artistes dans les rues de Valparaiso  …

« La mise en scène de la réalité dans la réalité,
de l’émotion à l’état pur sans filtre ni recul.
C’est au Chili mais ça pourrait être en Iran, en Turquie,
au Groenland ou en France.
L’art qui s’engage, (peut il en être autrement aujourd’hui ?),
donne du sens à la réalité « 

Claire Schneider,
le 


 

A propos de « La Marcha Por Nuestros Muertos »,
acte poétique initié par 70 artistes dans les rues de Valparaiso  …

« Quand les artistes descendent dans la rue pour raconter l’inacceptable.
Au cœur de notre travail d’artiste de rue.
Tout mon Amour et mon soutien au peuple Chilien  et en particulier à cette jeunesse qui montre combien elle est vivante malgré la douleur et les larmes. »

Agathe Arnal
le 


… JE SOUFFRE
ET ME RÉVOLTE AVEC LE CHILI …
 » Je souffre et me révolte avec le chili ; pendant mes années de fac Sorbonne et Arts et métiers en sciences sociales; plein d’étudiants que je trouvais vifs plein de « knake » et de charisme étaient en fait les chiliens qui étaient arrivés en nombre à Paris après le coup d’Etat contre Allende ; ces années étaient hyper inventives; les profs avaient encore en tête les remises en question de 68-70 et nous sollicitaient beaucoup nous étions tous très engagés et « festifs » après en 75 je suis allée au chili free avant tous ces magnifiques projets avec Teatro container et Générik …
et là, je me demande pourquoi je n’y suis pas ! »


Caty Avram
le 


 

JE SUIS ABATTU …

« Je suis abattu comme un arbre tronc vieux de 1000 ans
à chaque coups de cognée la sève est en charpie
les cris raisonnent et s’enracinent dans la terre mère
le croassement symphonique des tronçonneuses couvre
les mélopées des «Timber»;
la noria des ninjas-motards-verts sont comme des nuisibles incurables
attaquant sans cesse les jeunes pousses …
L’arbre tronc à l’écorce arrachée est amputé de ses plus belles branches,
l’ouragan lacrymo-glyphosate cesse toute photo-synthèse,
les feuilles se sont desséchées une à une en plein été
il a envie de crier! La volière a été chassée …
Il ne peut pas il ne peut plus,
ses interprètes ont été gazés blackboulés du nid éborgnés violés terrorisés écrasés en plein vol
la chasse est ouverte on tire à hue et à dia, les permis ont été validés et certifiés!
C’est la glu!
L’ombre est en plein cagnard!
Le fût, fut!

Mais en marge du brouhaha des bottes et des craquements sinistres,
bourgeonnent des greffons contestataires aux engrais bénéfiques à l’éradication des prédateurs
en forestiers courageux…
Un grand respect pour eux ! »

Pierre de generik
le 27 novembre 2019 à 2H27


POEMA PARA EL PUEBLO DE CHILE Y PARA LOS PUEBLOS EN LUCHA

« PAPA PAPA PAPA…<
la hija se agarra al padre.
El padre grita : El PAPA EL PAPA EL PAPA

La sangre brota de su rostro

PAPA PAPA PAPA…

Su grito desgarra mi cuerpo
Mi cuerpo que tiembla
Mi cuerpo indefenso
Que no sabe como hacer
Que no sabe que decir

PAPA PAPA PAPA

Las imágenes que veo desde el principio del conflicto en Chile
Desembocan en mi cerebro como un boomerang
La mujer payaso El joven sin ojo

La vieja con su letrero El hombre en silla de ruedas
El estudiante que atropellan con una moto
Cuerpos sin vida Cuerpo violados

Cuerpos heridos Cuerpos abandonados
Tirados Enterrados Mutilados Torturados
Despedazados por honor al poder

La historia se repite
Triste canción de cuna
Triste melodía

PAPA PAPA PAPA
A su padre la joven se agarra
PAPA PAPA PAPA

« Puedo escribir los versos mas tristes esta noche
Escribir, por ejemplo : « La noche esta estrellada,
Y tiritan, azules, los astros, a lo lejos »
Mis palabras tiritan como tiritan mis manos
Temblor de un no saber como ayudar
De un sentirme tan impotente y tan lejana
Temblor de ver a esa mujer que no es mas que una niña
Agarrada a su padre para que los carabineros no se la lleven
Temblor de tanto dolor de tan larga lucha
Lucha de los inocentes de los modestos

De los sin tierra
Lucha por ganar un pedazo de pan
Lucha por una vida digna
Lucha

A las barricadas cantaba mi abuelo
A las barricadas canta el pueblo chileno
Con sus cuerpos entrelazados
Dicen no

Con sus cuerpos desnudos
Dicen no
Con sus cuerpos con su solo ojo
Dicen no
Con sus cuerpos que bailan

Dicen no
Con sus cuerpos que soportan
Dicen no

Con sus cuerpos como arma
Dicen no

Pueblo de Chile
Vuestro grito es el grito
De todo un planeta

PAPA PAPA PAPA

Con sus cuerpos entrelazados dicen:

NO! « 

Leonor Canales Garcia
(Artista/Nieta de republicanos)

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L’espace « commentaires » ci dessous est destiné à collecter vos contributions écrites et signatures …

5 réponses sur “Écrire au Peuple chilien …”

  1. Une classe dirigeante sans scrupules et sans honte s’accapare les richesses de votre pays, et envoie les militaires répandre le sang et la terreur dans les rues….
    Assez de cette ignominie!
    Restez forts et solidaires pour défendre vos droits à la justice sociale !
    Tout mon soutien au peuple Chilien.

  2. Je suis abattu comme un arbre tronc vieux de 1000 ans
    à chaque coups de cognée la sève est en charpie
    les cris raisonnent et s’enracinent dans la terre mère
    le croassement symphonique des tronçonneuses couvre
    les mélopées des «Timber»;
    la noria des ninjas-motards-verts sont comme des nuisibles incurables
    attaquant sans cesse les jeunes pousses …
    L’arbre tronc à l’écorce arrachée est amputé de ses plus belles branches,
    l’ouragan lacrymo-glyphosate cesse toute photo-synthèse,
    les feuilles se sont desséchées une à une en plein été
    il a envie de crier! La volière a été chassée …
    Il ne peut pas il ne peut plus,
    ses interprètes ont été gazés blackboulés du nid éborgnés violés terrorisés écrasés en plein vol
    la chasse est ouverte on tire à hue et à dia, les permis ont été validés et certifiés!
    C’est la glu!
    L’ombre est en plein cagnard!
    Le fût, fut!

    Mais en marge du brouhaha des bottes et des craquements sinistres,
    bourgeonnent des greffons contestataires aux engrais bénéfiques à l’éradication des prédateurs
    en forestiers courageux…
    Un grand respect pour eux!

    Pierre de generik

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