Au lendemain des Européennes, le Point Presse de Place Publique Pays de Brest aux Capucins

 

Lundi 27 mai 2019 :  En Pays de Brest, en présence de nos partenaires Nouvelle Donne, Parti Socialiste et PRG , nous répondons aux questions de Jean Luc Padellec du Télégramme de Brest …

 

L’alliance entre Place Publique (représentée ici par Claude Morizur et Jean-Luc Dubois, en haut, ainsi que Jean-Tanguy Léost, assis à gauche), Nouvelle Donne (avec Sylvie Joncour), le PS (avec Thierry Fayret) et le PRG (absent sur la photo) survivra-t-elle aux Européennes ? Il est trop tôt pour le dire.
L’alliance entre Place Publique (représentée ici par Claude Morizur et Jean-Luc Dubois, en haut, ainsi que Jean-Tanguy Léost, assis à gauche), Nouvelle Donne (avec Sylvie Joncour), le PS (avec Thierry Fayret) et le PRG (absent sur la photo) survivra-t-elle aux Européennes ? Il est trop tôt pour le dire. (Le Télégramme/Jean-Luc Padellec)

Avec 6,19 % sur le plan national et moins de 9 % à Brest, le Parti socialiste, qui s’était effacé derrière la liste d’union Place publique, rassemblant le parti de Jaurès, Nouvelle Donne et le PRG, a certes limité la casse en obtenant une poignée d’élus au Parlement européen. Pour autant, il n’y a pas de quoi sauter au plafond. Pour Yohann Nédélec, patron du PS dans le département, dont le regard est évidemment déjà tourné vers les municipales, ce résultat montre que « plus que jamais, l’union de la gauche est une impérieuse nécessité ».

Comment le démentir ? À Brest ce dimanche, les forces de gauche composant l’actuelle majorité plurielle à la ville cumulaient 30 % des voix, et même 36 % si l’on ajoute le résultat de la liste de Benoît Hamon. Pas si mal, si l’on se souvient que la liste de François Cuillandre avait obtenu 42 % lors du premier tour des municipales de 2014. Pour Yohann Nédélec, il faut « tout mettre en œuvre pour que l’alliance des forces de gauche se réalise et offre aux électeurs une alternative crédible ». Il rappelle que, dans le Finistère, « les municipalités sont déjà le laboratoire de la gauche plurielle qui, aux responsabilités, sait mener sur les territoires les politiques écologiques et sociales qu’attendent les électeurs ». Une gauche plurielle qui doit s’ouvrir encore plus aux citoyens et associatifs, selon lui.

Place Publique veut continuer d’exister


Alors qu’un bureau national se tient ce mardi soir au siège du PS, ce dernier n’a pas voulu s’avancer sur l’avenir de l’alliance nouée avec les trois autres partis durant cette campagne européenne. Les militants de Place Publique dans le pays de Brest ont tenu, quant à eux, à livrer leur sentiment. Le discours se veut positif. Au-delà du raisonnable, estimeront certains. Car quand même, trois partis raccrochés au PS ont fait beaucoup moins que le PS, seul, en d’autres temps.

« Lors de cette campagne, on a constaté que de plus en plus de citoyens et de militants de formations politiques se sont intéressés à notre démarche. Toutes ces envies d’Europe, de démocratie, de combat écologique, de progrès social brûlent de s’exprimer pour une refondation à gauche à même de donner une alternative crédible aux nationalistes et aux libéraux », soutiennent-ils.

Tous voient désormais Place Publique comme « un futur catalyseur » de cette refondation. Invité à la conférence de presse, Thierry Fayret, le président du comité brestois du PS, n’a pas voulu s’exprimer. « Ma présence est amicale au regard de la campagne que nous avons mené ensemble ces derniers mois, mais je ne prends pas position ».

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