
Jean-Georges Tartar(e), complice du développement du théâtre de rue à la Pointe de Bretagne. Depuis les Grains de Folie 1991 avec Oposito jusqu’à la performance « Yes papa« avec Gari Grèu sur les quais des Jeudis du Port de Brest de l’été 2017 … En passant par les performances menées avec Génerik Vapeur au FAR de Morlaix ou ailleurs . 3 décennies poétiques et passionnées d’une épopée pas facile à résumer … Continuer la lecture de « Tartar(e) à tout jamais dans les mémoires bretonnes … »

22 décembre 1990 … L’eau coulait pour la première fois dans le bassin en forme de coquille Saint-Jacques qui accueillait la terre, la mer, le ciel et un bateau au mât arbre à pommes, coiffé de la Lune et du Soleil, aujourd’hui disparus, comme l’aiguille du cadran. André Le Gac, nouveau maire, voyait son projet se réaliser après bien des péripéties et les Grains de Folie faisaient cohabiter coiffes, Oposito, Zap, bagad et fumigènes …
C’est en 1990 que Jim, alias André Sévellec, fut, selon ses propres termes, « bombardé Premier Ministre de Grains de Folie ! » Un Premier ministre qui , en toutes circonstances, nous a appris à rire de nous mêmes . Hommage à sa générosité , sa bonne humeur et son sens de la répartie. A l’aube de ses 87 ans, il s’en est allé poursuivre ailleurs la lutte éternelle contre « Les GRIGNOUX ». Aujourd’hui encore, au moment où « nous contons sur lui », il sait « qu’il peut compter sur nous » pour aviver les mémoires des origines du Théâtre de rue …




19 mai 1991, il y a 27 ans, jour pour jour, Grains de folie et Dame Blanche traversaient à 4 h du matin le Pont de Plougastel. A l’entrée du bourg, se trouvait la demeure de Chronos dans l’Ancienne Coopérative de fraises de l’Union, la Source du Temps. C’était à la fois le passé et l’avenir, le temps présent et le futur, le temps de l’hiver et de l’automne à venir. C’est là que se trouvait la Grande Horlogerie, la fabrique des saisons, les réserves d’heures supplémentaires ; seul le voyageur égaré pouvait y accéder … »
14 mai 1989, il y a 30 ans, jour pour jour, la légende de Grains de folie voyait le jour à 4 heures du matin dans la commune berceau de Le Relecq-Kerhuon (29). Née de nos envies de militants du Patronage Laïque , nous prétendions « oser le spectaculaire pour s’assurer d’une permanence dans les mémoires« . Déjà lors de notre festival « La Tête et les Mains 88 », la première collaboration avec la compagnie Francilienne Oposito nous avait fait découvrir la capacité du théâtre de rue à bousculer le train-train quotidien des habitants…