
Rapport du GIEC – Un terrible avertissement !
Les 2 rapports vulgarisés par la société de médias et d’actualités Limit , avec les commentaires de Jean-Pascal Van Ypersele (Physicien et Climatologue) et Jean-Marc Jancovici (Polytechnicien, Ingénieur) … Une vidéo de 4’25 »
RAPPORT DU GIEC : CHANGER, OU DISPARAÎTRE
Climat : Rien ni personne ne sera épargné, estime le Giec dans un nouveau rapport

C’est dans un contexte d’incertitude sanitaire et politique que paraît le nouveau rapport du Giec. Les experts du climat établissent un constat sans appel sur les impacts du changement climatique.
Le Giec estime que rien ni personne ne sera épargné. D’ici moins d’un siècle, 18 % des espèces animales pourraient disparaître, à l’image des dragons de Komodo, des raies mantas, des ours polaires. Le manque d’eau à certains endroits, la montée du niveau des mers à d’autres, pourraient toucher la moitié de l’humanité. « Nous estimons qu’entre 3,3 et 3,6 milliards de personnes dans le monde, sont vulnérables au changement climatique », indique Debra Roberts, co-présidente du Giec.
8 à 80 millions de personnes souffriront de la faim d’ici 2050
Autre chiffre très inquiétant : 8 % des terres cultivables seront inadaptées à la culture d’ici la fin du siècle, et pourraient ressembler à ce que l’on constate déjà à Chypre, où même les oliviers souffrent de la sécheresse. La baisse des rendements agricoles et de la pêche aura des conséquences sur la sécurité alimentaire. 8 à 80 millions de personnes souffriront de la faim d’ici 2050. Le fond des océans n’est pas épargné, en témoigne la célèbre barrière de corail, bien mal en point.
Des dommages irréversibles déjà observés
Gonéri Le Cozannet, auteur du rapport, explique que 3,3 et 3,6 milliards de personnes habitent dans des contextes très vulnérables au changement climatique et que ce que les précédents rapports du GIEC prévoyaient se vérifient aujourd’hui. On peut notamment observer une augmentation des vagues de chaleur, des précipitations extrêmes ou encore une élévation du niveau de la mer. Aussi, ces vagues de chaleur ont des conséquences directes sur la santé humaine mais aussi sur l’économie ou encore la biodiversité.
Des inégalités entre les pays
Gonéri Le Cozannet évoque notamment les inégalités en Afrique. « Le changement climatique compromet l’atteinte des objectifs de limiter la faim, donc assurer la sécurité alimentaire, assurer l’accès à l’eau« , explique-t-il. En effet, ce que subit l’Afrique, l’Europe, par exemple, ne le subit pas. Il évoque également les zones soumises à de trop fortes chaleurs qui ne permettront plus d’y vivre.
Une réponse sur “Médias et politiques se fichent du rapport du Giec !”
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