« Résistons contre la droitisation de notre pays ! ». Ce samedi 22 juin 2024, 4 500 personnes ont participé à Brest à La Marche des fiertés. Partout des drapeaux arc-en-ciel, des tenues de folie et des slogans percutants.« On a du pouvoir ! De l’énergie ! Résistons ! Nos fiertés doivent être furieuses, nos fiertés doivent être joyeuses, nos fiertés doivent être politiques ! », lancent-ils en cette cruciale période de campagne électorale …
« Contre les violences fascistes et systémiques, résistance LGBTIQ + ! » C’est le mot d’ordre de cette Marche des fiertés, qui s’est lancée vers 14 h. Les organisateurs ont appelé les mouvements de lutte contre l’extrême droite à rejoindre le cortège. « Choisi en décembre 2023, ce mot d’ordre prend une teinte particulière au regard du contexte actuel, commentent les organisateurs de la Marche, les associations brestoises Les Détraqueers et Glory All.
« Le risque de basculement politique vers un gouvernement d’extrême droite est particulièrement terrifiant pour les personnes LGBTQIA +, qui ont déjà connu une année de transphobie médiatique et de régression des droits sans précédents … » Extrait de l’article Ouest France
Parmi les Mouvements présents, La ligue des Droits de l’Homme dont voici le tract recto verso …
La Presse régionale parle de La Marche …
4 500 personnes à la Marche des fiertés « furieuses et joyeuses » à Brest
dans Ouest France du
Ce samedi 22 juin 2024, la Marche des fiertés, à Brest (Finistère) a appelé le mouvement de lutte contre l’extrême droite à rejoindre son magnifique cortège arc-en ciel « radical, uni, antifasciste et antiraciste ». Près de 4 500 personnes ont répondu présent !
« Résistance »
« Contre les violences fascistes et systémiques, résistance LGBTIQ + ! » C’est le mot d’ordre de cette Marche des fiertés, qui s’est lancée vers 14 h. Les organisateurs ont appelé les mouvements de lutte contre l’extrême droite à rejoindre le cortège. « Choisi en décembre 2023, ce mot d’ordre prend une teinte particulière au regard du contexte actuel, commentent les organisateurs de la Marche, les associations brestoises Les Détraqueers et Glory All. Le risque de basculement politique vers un gouvernement d’extrême droite est particulièrement terrifiant pour les personnes LGBTQIA +, qui ont déjà connu une année de transphobie médiatique et de régression des droits sans précédents. »
« On est là, on s’assume, on a des droits »
Cette Marche des fiertés, Pride en anglais, inclut les membres de la communauté LGBTQIA + : lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres, queer, intersexes, asexuelles et le « + », « pour les personnes qui ne s’identifient dans aucune des catégories ». Car « bien que regroupés sous un même sigle, ces termes recouvrent des réalités bien différentes ».
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L’objectif de cet événement reste bien « de redire aux gens qu’on est toujours discriminés, en particulier juridiquement, mais aussi quotidiennement. On reste particulièrement des cibles pour l’extrême droite. »
L’abrogation de la loi asile et immigration
Parmi les revendications rappelées avant que la Marche ne s’élance : l’abandon du projet de loi sur l’interdiction des transitions pour les mineurs trans, l’abrogation de la loi asile et immigration votée en janvier, « une des lois les plus répressives en matière d’immigration que la France ait jamais connue ».
Et, aussi l’abrogation de la loi de 2016 sur la pénalisation des clients des travailleurs et travailleuses du sexe ; l’accès à une transition dépsychiatrisée, libre et gratuite, ouverte aux mineurs ; le changement d’état civil libre et gratuit en mairie sur simple demande: «Ce n’est pas ubuesque !»–
Sans oublier « des moyens massifs » pour la contraception, la PMA, l’IVG, la santé sexuelle et l’éducation à la sexualité et à la vie affective dans les établissements publics et privés… «Ça, c’est du programme !»
Antifascistes et antiracistes
« Si les Marches des fiertés sont un moment de célébration, elles sont aussi un temps de revendication politique, nos positions sont résolument antifascistes et antiracistes », insistent les militants d’Amnesty International, les Archives du vécu queer (ArchiVQ), l’association des Parents et Futurs Parents Gays et Lesbiens (APGL), Brest la Trans, David et Jonathan Arc-en-ciel, les Détraqueers, l’ENIPSE, la Ligue des Droits de l’Homme, Ludiqueer, Nous Toutes Brest, les Pétrolettes, VISA29, West Up et’Tacle Brest qui a organisé les concerts place Wilson. « Aujourd’hui, à l’heure où nos droits et nos vies sont menacés, notre cortège de tête se montre radical et uni face à l’extrême droite. »
À Brest, une Marche des fiertés plus militante que jamais [Diaporama et vidéo]
Près de 4 500 personnes ont participé à la Marche des fiertés brestoise, ce samedi à Brest. Une manifestation festive, mais particulièrement militante en cette période de campagne électorale.
La cinquième Marche des fiertés brestoise (*) a fait souffler un vent de fête dans le centre-ville brestois, ce samedi 22 juin 2024. Et de militantisme, puisque, outre la célébration de la diversité des identités, cette édition était placée sous le signe de l’antifascisme, avec des prises de position, à la tribune comme dans le cortège, hostiles au Rassemblement national et aux risques que son accession au pouvoir le 7 juillet prochain ferait peser sur les minorités.
Les festivités ont démarré place Wilson, où le village associatif était installé cette année, et où elles se poursuivent jusqu’à 21 h ce soir, avec des concerts et drag shows. Entre-temps, le ton est devenu grave à l’heure des prises de parole, sur la scène installée place Wilson, où l’intersyndicale et le Nouveau Front populaire étaient invités cette année. « Plus que jamais, nos fiertés doivent être belles, joyeuses, furieuses, et politiques », résumait le collectif Détraqueers.
(*) Organisée par un collectif d’associations brestoises et finistériennes : Archives des Vécus Queer, Brest la Trans, David et Jonathan Finistère, Les Détraqueers, Glory All, Les Pétrolettes et Tacle.
A suivre …