Scènes surréalistes à Aix en Provence, 50 ans après …

A l’initiative de Jean Pierre Marcos et consorts, des scènes surréalistes se sont succédé le vendredi 24 mai 2024 dans les rues d’Aix en Provence :  50 ans après la naissance d’AIX VILLE OUVERTE AUX SALTIMBANQUES, nous étions une cinquantaine à occuper le pavé, quelques heures durant, afin de fêter Jean Digne et les défricheurs d’un événement qui a ouvert tant de voies aux créateurs désireux de s’exprimer dans l’espace public …

Près du Palais de Justice, « La bulle » offerte par Xavier Juillot à Jean Digne à l’occasion des 50 ans d’AIX VILLE OUVERTE AUX SALTIMBANQUES …

Photo de famille prise à l’issue de la projection matinale des courts-métrages « Un air de liberté » et « Jean Digne, la culture du Hors »

Bien avant 11H11, arrivée des premiers participants …

11H11 Projection de courts métrages à l’Atelier de La Manufacture de La Cité du Livre …

En présence de Marie Claire Rubinstein (Un air de Liberté) et de Aîcha Ouattara (Jean Digne, la culture du « Hors De ») …

15H01 : Cours Mirabeau près de La Rotonde, la Fanfare aixoise lance les festivités …

Une idée de l’ambiance avec ce montage de 2’44 » proposé le soir même par Sylviane Fessier Marcos …

Avec notamment …

Caroline Simmonds alias « Ratapuce » déjà présente à Aix en 1974 …
Les Oreilles de couleur de la Compagnie Ilotopie,
« La femme oiseau » de Nini Rhode
Les Rubans colorés  de Virginie,
Jean Luc Courcoult aux prises avec Le Mnémographe de Roberto Giostra,
Le conte sonore de Pierre Delosme de la Compagnie Eléphant Vert

16H16 : La promenade continue jusqu’à la Place du Palais de Justice où nous attendent …

Brigitte Burdin et Gilles Rhode et leur théâtre à bretelles pour nous conter la terrible histoire de Thomas Sankara,
Les pas de danse in situ de Marie Hélène Desmaris ,
Annie Papin et son orgue de Barbarie,
La moustache joyeuse du conteur Jean Guillon,
Pascualito, le cracheur de feu …
… accompagné par Christian Taguet déjà présent en 1974 avec Le Palais des Merveilles ….

Avant qu’à 18H18 , le magicien et artificier Pierre-Alain Hubert déjà présent au même endroit il y a 50 ans, nous offre son chapeau-volcan … (extrait vidéo de 1′)

Et qu’à 19H12 , Xavier Juillot nous dévoile « La bulle de Jean » , installation gonflable et aérienne dont il a le secret … (extrait vidéo dans les entrailles de la bulle 1′)

Cette même journée résumée le soir même par Sylviane Fessier Marcos dans une nouvelle vidéo de 3’09 » …

Au lendemain de ce 24 mai 2024,
Jacques Livchine écrit :

« … Étranges retrouvailles autour des 50 ans d’Aix Ville Ouverte aux Saltimbanques … Bartabas inattendu et aimable, Courcoult de Royal, Catherine Tasca ex ministre et surtout une japonaise venue de Tokyo ex employée de l’Afaa. Et tant d’autres … il faudrait faire la liste !
Jean Pierre Marcos d’Amiens avait orchestré cette rencontre sur ses fonds personnels , un énorme passionné aux amitiés fidèles.
On devait commémorer Aix ville ouverte aux saltimbanques , qui a engendré le mouvement des arts de la rue .
On a fêté Jean Digne , qui est encore vivant et pourtant quasiment enfermé dans un Alzheimer violent .
On a encore besoin de ce genre de visionnaire .
Moi ma seule question récurrente .
Nous avons ouvert une nouvelle catégorie de théâtre, nous marchions sur des terres vierges aujourd’hui sur-fréquentées.
Le théâtre de rue fera t-il un jour partie de l’histoire du théâtre comme Vilar , Gémier, Dullin , Vitez, Chereau , Savary, Etc …
Pour l’instant nous n’existons pas encore dans les statistiques du ministère de la culture .
Oui un théâtre sans billeterie est ce encore du théâtre ? »

Jacques Livchine

Hee-Kyung Lee témoigne :
   « Ô mais quel voyage ! »

« Cela était un voyage qui fait du bien
Cela était un voyage si lointain si proche si court si étendu où le temps physique horlogique n’a pas de prise. Cela était un voyage qui remue, qui régénère, qui réveille les cellules endormis, en suspens 

J’ai appris beaucoup de choses sur le parcours de Jean Digne que j’ignorais, et sur les années 70 / 80
Mais pas seulement ! 
Un domaine de sensible s’ouvrait à chaque contact, à chaque rencontre. Un immense merci pour Jean Pierre et Sylviane, je vous aime, je vous le dis sans aucune ironie 
Douceur, douceur radicale 
Chères vous, chers vous, les artistes… Certes, les corps fatigués, certes le visage ridé certes le temps vous a embrassé, mais le regard, votre regard, la vie dans vos regards, si vifs si vrai 
J’ai été gâtée d’avoir fait un bout de ce voyage et je suis rentrée chez moi avec un sentiment de dette, mais une dette joviale, une dette spontanée, envers moi seule 
L’énergie, la chaleur, cet amour humain 
Il faut tracer, continuer 
Oui je carcasse mon rhinocéros, allez on y va 
Cher Jean, oui il faut qu’on continue, chacun dans son univers chacun avec ce qu’il peut, merci Jean, je continue à être une rhinocéros 
À bientôt.  À très bientôt  » HK

Éléonore Rouland raconte :
« C’est pas fini … »

« Je n’ai pris le temps d’écrire que des souvenirs de paroles, pas encore ceux qui me sont propres.
Je garde un sentiment partagé, mais au bout du compte heureux, sur le double enjeu de cet événement : célébrer les 50 ans d’Aix Ville Ouverte aux Saltimbanques d’une part, rendre hommage à Jean Digne d’une autre. Lorsqu’un ami commun nous a fait nous rencontrer avec Jean-Pierre Marcos il y a quelques temps déjà pour parler de ce projet, j’en étais ravie et c’était une évidence pour moi que de proposer mon aide. Cela me paraissait plus qu’important pour plusieurs raisons : la nécessité de célébrer cet événement fondateur qui a fait naître en quelques sortes les arts de la rue, celle de le mettre en lumière car trop oublié, et de fait, celle de la transmission des connaissances de l’histoire du secteur.
Pour la dernière, j’ai pu faire le constat d’une réelle demande de la part de ses « membres », de plus en plus nombreux à me demander mon mémoire sur l’évolution des arts de la rue ou encore mes cours que je donne sur leur histoire aux étudiants de Licence 2 d’Études Théâtrales de Paris 3.
Dernière nécessité : faire un rendez-vous des arts de la rue, et un rendez-vous intergénérationnel. J’étais donc tout de suite concentrée sur le premier enjeu évoqué de l’événement. C’est une question de posture, bien sûr, mais aussi d’âge. Je comprends l’idée de rendre hommage, mais je ne peux pas prétendre comprendre comme il le faut celle de rendre hommage à quelqu’un dont l’amitié vit en nous depuis quarante ans alors que je n’en ai même pas trente.
C’est donc l’ampleur de cet enjeu dont je n’avais pas saisi la puissance ni la place prépondérante dans cet événement. Alors oui, je garde un peu cette frustration de ne pas en avoir fait un « rendez-vous », de ne pas avoir bousculé les générations.
Mais outre mon respect envers les intentions de Jean-Pierre (et autres petits couacs d’organisation), ce sentiment est apaisé par la forme : « attraper le badaud ». Les passants étaient là, ils s’arrêtaient. Je n’avais jamais vu ça, moi. Pas à ce point. J’avais lu, vu et écouté des souvenirs d’artistes, mais je n’avais jamais vu ça. J’en ai interrogée une avec mon micro défaillant, ça m’a fait louper le début du forum mais je crois que c’était encore plus important. Pour apaiser aussi il y avait les regards. Pas seulement des habitants : ceux des artistes, des « dinosaures ». Quelques mois déjà que Jean-Pierre m’emmenait déjeuner avec certains d’entre eux.
J’aime la manière dont Hee-Kyung m’en a parlé : la sensation étrange que ces corps vieillissants lui donnent, ces corps qu’elle rencontraient lors de sa thèse il y a quinze ans, et qui désormais chancellent – et pourtant, ces regards. Ces regards qui scintillent. La joie, la vivacité, l’envie d’être là. (Presque) sans jugement, sans leçon à donner, sans trop de « c’était mieux avant » mal placés.

Voici les deux morceaux de phrases que j’ai le plus entendus dans mes petits entretiens au long de la journée : « On avait aucune idée, à l’époque, qu’on était dans un mouvement qui était en train de naître » ; et « c’est pas fini ».
Alors voilà. Je calmerai mes résidus de frustrations en partageant un podcast de mes enregistrements, en en parlant à qui veut, à mes étudiant.e.s, dans ma thèse… Mais c’était historique et la joie demeure.

« C’est pas fini » ,
je crois que mon podcast s’appellera comme ça.  »
Éléonore Rouland


Au micro d’Éléonore Rouland, Jean-Pierre Marcos, résume à chaud la journée …:

Un podcast de 10′ à écouter en cliquant par ici …

Photo prise le 24 mai 2024 au soir par Eléonore Roulland dans la cave de La Brasserie artisanale de L’Aquae Maltae : rendez-vous dans 50 ans … ou avant !

Catherine Tasca évoque la personnalité de Jean Digne …

Voir par ailleurs les albums photos de …

Aix, ville ouverte aux saltimbanques, célébration du cinquantenaire

Un article de Philippe du Vignal dans Théâtre du Blog du 31 mai 2024

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A  Aix-en-Provence, Charles Nugue crée le Relais Culturel et avec Jean Digne, ils  voient bien que l’espace public peut aussi être un endroit pour les artistes, comme autrefois… Déjà, avant le festival d’Aurillac créé par Michel Crespin décédé et qui fêtera ses quarante-cinq ans cet été …En 72, le jeune Jean Digne, assez provocateur au meilleur sens du terme, ne doute de rien, surtout quand il a affaire à des créateurs et metteurs en scène, comme, entre autres, Jacques Livchine et Hervée  de Lafond.

Avec leur Théâtre de l’Unité, ils vont jouer L’Avare and co, d’après Molière en 72, à Aix-en-Provence et avant, ils font avec leurs acteurs, une parade sur le cours Mirabeau pour annoncer le spectacle. Succès immédiat auprès de gens qui n’allaient jamais dans une salle de théâtre. «Ils riaient bien fort à cette parade, dit Jacques Livchine. Jean Digne avait compris qu’un événement pouvait être inventé hors du théâtre… sur le cours Mirabeau. Et voilà comment est née en 73, Aix, ville ouverte aux saltimbanques et autres amuseurs, un des premiers théâtres de rue en Europe. » Molière qui a tellement navigué dans les villes du Midi aurait été heureux que la pièce française, la plus connue et la plus emblématique, ait donné naissance sous forme de parade, au théâtre de rue… juste trois siècles après sa création…

©x La Parade de L'Avare and co sur le cours Mirabeau
©x La Parade de L’Avare and co sur le cours Mirabeau (1972)

Tirant  aussi la leçon de mai 68, Jean Digne avait très vite senti, avec l’intuition qu’il a toujours eu,  ce que pourrait devenir le centre d’Aix et le cours Mirabeau, si des saltimbanques, musiciens, des cracheurs de feu, marionnettistes… petites troupes inconnues des institutions. Mais aussi des peintres et sculpteurs, avec des actions ou performances, ils allaient investir calmement cet espace public, avec le soutien de la municipalité aixoise.

© Philippe du Vignal

© Philippe du Vignal Aix en 74

Alors qu’à Paris, la police ne brillait pas par son intelligence et chassait sans aucune pitié des trottoirs, le moindre équilibriste ou jongleur  avec contrôle d’identité et amende à la clé (nous en avions été témoins). Grâce au ministre de l’Intérieur, le pathétique Raymond Marcellin, décoré de la Francisque puis résistant, qui obtint la dissolution en 68 de onze mouvements d’extrême gauche, et cinq plus tard, de la Ligue communiste et d’Ordre nouveau. Il durcit la politique d’immigration et fit aussi installer des micros dans les bureaux du Canard enchaîné et réprimer sans aucun état d’âme nombre de manifestations. Il gagna ainsi le surnom bien mérité  de « Raymond la matraque ». Et en 1971, toujours acharné, il poursuit en diffamation les éditions du Seuil et Denis Langlois, auteur des Dossiers noirs de la police française. Une autre époque ! Un autre monde où les politiques au pouvoir étaient intouchables.

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Heureusement, il y avait aussi une autre vie à Aix-en-Provence, ses places et son cours Mirabeau où le café des Deux Garçons, construit en 1792! et à l’époque les hauts platanes, tous encore en vie, ses hôtels particuliers comme l’admirable, Maurel de Pontevès (1648) avec ses portes et ses Atlantes. Et bien sûr, les merveilleux platanes centenaires, alors tous existants et en bonne santé…  Aix était loin de Paris : le TGV n’existait pas encore,  sinon le Marcellin aurait bien trouvé une raison pour faire annuler l’opération… Bref,  de 73 à 76, aucune ville de France ne connut une telle effervescence. Trois jours durant, avec l’appui de la municipalité, elle était transformée en un bel espace populaire de liberté, de tolérance, et de création…

Jean Digne a sur trois années, invité le Théâtre de l’Unité, l’architecte et sculpteur Xavier Juillot, Pierre-Alain Hubert artificier, Jean-Marie Binoche, acteur, Michel Crespin avec le Théâtracide, qui créa ensuite le festival d’Aurillac,  les frères Annezo, collectionneurs aixois de boîtes à musique, les Blaguebolle, clowns  marseillais, le cirque des Frères Gulliver, Jules Cordières et son Palais des Merveilles, Pascal Sanvic et ses marionnettes, Bartabas, les célèbres clowns italiens Colombaïoni, Bruno Schnebelin   avec sa compagnie Ilotopie, l’écrivain et metteur en scène Guénolé Azertiope, la chorégraphe Odile Duboc, Franck Herscher, Roland Roure et sa crèche animée. Philippe du Vignal, décrété par Jan Digne écrivain public puis écouteur public..  Tous à l’époque peu ou mal connus qui doivent beaucoup à Jean Digne  et qui ont répondu à l’appel de Jean-Pierre Marcos.

« Pas de reconstitution historique ni même carnaval, disait Jean Digne, en mai 74. » Jean-Pierre Marcos, ancien directeur du Pôle Régional des Arts du cirque d’Amiens, a suivi le même principe pour lui rendre, avec une belle maestria cet hommage, autant qu’à cet événement rare, maintenant bien connu en Europe mais aussi au Japon et en Corée. Il y  avait Michiko Tanaka, directrice d’un centre artistique et qui avait fait le voyage depuis là-bas et  aussi Lee Kyung Lee, critique et chercheuse coréenne qui vit et travaille à Lyon.

© Ph. du Vignal Ratapuce
Caroline Simmonds alias « Ratapuce » à Aix en 1974 …
De nombreux amis de Jean Digne, Ratapuce (ci-dessus) à l’époque, acrobate et flûtiste du Palais des Merveilles de Jules Cordières cracheur de feu,  Catherine Tasca, ancienne ministre de la Culture, Bartabas,  Jean-Luc Courcoult,  le fondateur et directeur du Royal de Luxe, Edith Rappoport, Jacques Livchine et Hervée de Lafond, directeurs du Théâtre de l’Unité et bien sûr, Philippe du Vignal qui aurait dû reprendre ses fonctions d’écrivain public comme il y a cinquante ans… Mais la pluie en décida autrement.

Manquait aussi, et c’était bien triste, Jean Digne très malade dans un E.P.H.A.D. à Paris; nous le verrons pourtant trente secondes à côté de sa fille Rebecca, avec une beau sourire, sur le portable de Jean-Pierre Marcos…

© Ph. du Vignal

© Ph. du Vignal Aix en 1974

Il y eut d’abord la projection de plusieurs courts-métrages consacrés à Aix ville ouverte aux saltimbanques, dont l’un, remarquable de 55 minutes: Jean Digne, la culture du Hors de d’Aïcha Ouattara, où elle met bien en valeur une démarche à la fois personnelle et artistique, loin des institutions. Avec une audace et une étonnante faculté de mettre à l’aise un interlocuteur ou une interlocutrice encore inconnus de lui quelques minutes avant… Il préférait toujours mettre l’accent sur l’artistique, et savait déléguer les problèmes d’intendance qui ne l’intéressaient guère…
Puis il y eut une promenade des amis de Jean Digne sur le cours Mirabeau,  avec la fanfare Fiera Bras, des musiciens qui avaient joué avec Blaguebolle, le cirque Gulliver et le Théâtre de l’Olivier, devant la statue, œuvre de François Truphème (1820–1888), sculpteur aixois et titrée: Arts et Sciences, à l’entrée du cours Mirabeau. Ratapuce/Caroline Simmonds se joignit à eux à la  flûte… Puis Fiera Bras s’en alla jouer dans les rues et sur les places d’Aix.

© Jean-Pierre Marcos

© Jean-Pierre Marcos

Plus loin sur le cours Mirabeau, la compagnie Ilotopie avait installé ses Grandes oreilles de couleur où on pouvait se lover pour entendre la voix de Jean Digne: bien vu et singulièrement émouvant. Comme si le temps s’était arrêté…
Et, non loin de la place de l’Hôtel de Ville, La Bulle de Jean ou la Pensée enveloppée, une installation de gros tubes en polystyrène gonflés de Xavier Juillot.  Brigitte  Burdin et Gilles Rhode avec leur petit théâtre à manivelle déroulant des images, racontèrent L’Histoire rocambolesque du Capitaine Thomas Sankara qui prit le pouvoir  au Burkina Faso. Président, il voulut faire évoluer son pays, notamment en faisant planter des arbres dans le désert et en donnant un pouvoir réel au peuple. Mais il mourut assassiné par un de des amis.
Enfin Pierre-Alain Hubert, magicien et artificier, offrit son Chapeau Volcan comme gâteau d’anniversaire et Jean-Luc Courcoult prononça un petit discours en l’honneur de Jean Digne.
Simple et loin de toute prétention, cet hommage, bien préparé, est dû à tout un travail en amont de Jean-Pierre Marcos, qu’il faut encore remercier.

Philippe du Vignal
Remerciements chaleureux à Catherine Dechavannes et Philippe Gauthier.
Cette célébration a eu lieu le 24 mai 2024 à Aix-en-Provence  ( Bouches-du-Rhône).

Sources et ressources :
-Comment ça commença
, de Floriane Gaber, éditions Ici et là (2009)
– Aix, ville ouverte aux saltimbanques de Philippe du Vignal dans Autrement, La Fête, cette hantise. Dossiers trimestriels 7/76.
– Que sont les irruptions devenues de Nathalie Bentolila, entretien avec Jean Digne, Rue, Art, Théâtre, Cassandre, Hors les Murs/Parc de la Villette, octobre 1997.


Voir par ailleurs sur PrendreParti à propos de cet événement …

24 mai 2024 : les 50 ans d’AIX VILLE OUVERTE AUX SALTIMBANQUES !

Rendez-vous le 24 mai 2024 à Aix en Provence …