Depuis 35 ans , Loulou Hery ancien cheminot passionné de la piste et des étoiles, œuvre auprès des élus et des services de la ville de Brest en tant que « chargé de mission « Cirques« ... Nous étions à ses côtés le 26 avril 2024 dans le Salon Richelieu de l’Hôtel de ville pour saluer ses décennies d’engagement au service des artistes et familles circassiennes, et pour célébrer tant de collaborations inédites entre théâtre de rue et cirque …
La complicité a commencé au milieu des années 80 au Relecq-Kerhuon avec le Festival La Tête et les Mains …
« Michèle Bosseur, Françoise et Claude Morizur et leur bande de copains du Patronage Laïque du Relecq Kerhuon organisent alors au printemps une grande rencontre d’artisanat d’art très originale pour l’époque, appelée La Tête et les Mains. Le principe consiste à accueillir des artisans qui devront démontrer leurs talents tout au long d’une journée. Cette fête remporte un franc succès, passant de 1500 visiteurs en 1982 à 35000 cinq ans après. Les artisans viennent de toute la France et l’équipe procède d’ailleurs à une sélection afin de proposer chaque année environ 80 stands variés et de qualité. Et déjà Loulou Hery partage son carnet d’adresses, établissant notamment la connexion avec Gervais Klising, Yolande Bourguignon et la Famille du Cirque Français … » En savoir plus sur « LaTête et Les Mains » …
Puis les complicités continuent avec les Grains de Folie du Relecq-Kerhuon, ceux de Plougastel-Daoulas, puis du Fort du Questel …
Pas étonnant de retrouver Loulou à nos côtés dès le début des Jeudis du Port et l’invention du Vieux Fourneau en 94 sur les Quais du Portde …
Jusqu’au second Fourneau situé 11 Quai de la Douane près du Parc à Chaînes …
Toutes les occasions sont bonnes pour rapprocher cirques et théâtre de rue comme en 2006 avec le Cirque Romanès
Extrait sonore d’un reportage signé Yffic Dornic mis en page par Yffic Cloarec le 03 novembre 2006, sur Portde.info.
« Nous voilà sur le Parc à chaînes … Aujourd’hui ce sont deux figures extraordinaires que j’interviewe : Louis Hery et Alexandre Romanès. Quels témoignages !… Quelles mémoires !… On y va ? A vos yeux et oreilles. « Yffic Dornic
« Louis Hery, travailleur du rail en retraite, tu fus émoustillé par une rencontre fortuite ayant déclenché une véritable passion du cirque… Allez, raconte-moi s’il te plait… » Un son de 4’20 »à télécharger et écouter par ici …
Lire l’article intégral en compagnie d’Alexandre Romanès sur le Blog d’Yffic Dornic Portde.info par ici …
PORTRAIT. Pendant 35 ans, Louis Hery a été le « Monsieur cirque » de Brest
Louis Hery, le « monsieur cirque » de la municipalité de Brest (Finistère), prend sa retraite, en ce mois d’avril 2024. Pendant 35 ans, il a œuvré pour l’installation des cirques dans le centre-ville. Un article signé
« Vive le cirque ! » C’est avec ces mots que Louis Hery met un point final à sa carrière de « Monsieur cirque » à la municipalité de Brest (Finistère), en ce mois d’avril 2024. Depuis 35 ans, cet ancien cheminot œuvrait pour l’installation des cirques dans le centre-ville. « Ce n’était pas une mince affaire », retrace-t-il.
« Ce monde merveilleux »
Tout commence dans les années 1950, lorsque son grand-père l’amène voir son premier spectacle : « J’étais émerveillé. » Mais ce n’est qu’en 1971 qu’il découvre réellement le monde du cirque. « J’ai rencontré Jean Richard puisqu’il voulait acheter Pinder à Brest. Je suis allé le voir et c’est lui qui m’a fait entrer dans ce monde merveilleux. » Il rejoint alors le club des amis du cirque et se rend à différents spectacles, « c’était facile, j’étais cheminot », glisse-t-il dans un sourire.
« Je peux le faire chez moi »
Un jour, alors qu’il travaille à Rennes, il contribue à l’arrivée d’un cirque au centre-ville. « Je me suis dit, si on le fait à Rennes, je peux le faire chez moi. » À cette époque, les cirques s’installent sur la place du château. Ils sont ensuite délocalisés à Penfeld, avant d’atterrir au parking Clemenceau. C’est finalement à partir de 1998 que les cirques dévoilent leurs numéros sur le Parc à Chaînes. La réputation de « monsieur cirque » grandit et, avec l’aide des élus locaux, il fait venir les plus grands noms italiens, « une vraie fierté ».
Que faire des animaux sauvages ?
Depuis 2021, la loi contre la maltraitance animale interdit aux cirques itinérants de détenir des animaux sauvages, comme les éléphants, lions et autres fauves. Une loi qui passe mal pour cet adepte du cirque traditionnel. « Les cirques n’ont pas eu le temps de s’adapter. Heureusement, ils ont jusqu’en 2028 pour supprimer ces animaux de leurs numéros. Mais que va-t-on faire des fauves après cette date ? » questionne-t-il.
Désormais, Louis Hery a 75 ans. « Je ne peux plus déplacer les barrières et filer un coup de main comme je le faisais. » Alors il a décidé de passer la main à deux intermittents du spectacle. En ce vendredi 26 avril 2024, tous les élus de la municipalité, le maire François Cuillandre et certaines familles circassiennes qui sont venus lui dire merci.
Louis Hery quitte sa fonction de « Monsieur cirques » à la Ville de Brest
Une réception était organisée, vendredi 26 avril 2024, à l’hôtel de ville de Brest, pour marquer la fin des fonctions de Louis Hery en tant que chargé de mission « Cirques » auprès de la Ville. Cheminot à la retraite, Louis Hery était connu par beaucoup comme le « Monsieur cirques » de Brest depuis 1989. Passionné par le cirque traditionnel qu’il a vu évoluer au fil du temps, il a notamment œuvré pendant de longues années pour permettre le maintien des cirques en centre-ville après le réaménagement de la place de la Liberté, en 1996.