Sur les traces des Barbarins Fourchus …

Voguant entre les eaux vivaces de la chanson rétro-moderne, du rock, de l’électro, du jazz, du théâtre, du cirque ou encore du cinéma, les Barbarins Fourchus  traînent leur bastringue spectaculaire depuis 1992 dans la rue, les chapiteaux, les terrasses, en passant par les quais des Jeudis du Port de Brest … Denis Vedelago a eu l’occasion de les filmer dès leurs débuts à Grenoble et de produire un documentaire …

Et pour vous mettre en appétit, un clip de 5′ …
Cie BARBARINS & FOURCHUS ///// 2013 / Carrefour des ombres
Extrait de l’album « Méchant Amour » 2012


Le film documentaire de 1h14′ …

Denis Vedelago y retrace le parcours du collectif Barbarins Fourchus depuis sa création au début des années 90 jusqu’à son installation à la Salle Noire à Grenoble en 2011.

A regarder sur viméo par ici …


Les Barbarins Fourchus ?

Les Barbarins Fourchus ont commencé à jouer dans la rue avant d’écumer de festivals avec leur rock acoustique et festif. C’est un vrai groupe, créé en 1992, ou plutôt un groupement d’artistes issus des mondes de la musique, du théâtre de la peinture et même de la mécanique, et de la cuisine si l’on en croit leur biographie officielle.

Ils forment un collectif artistique atypique regroupant une quinzaine d’artistes d’horizons divers. Depuis 1992, ils proposent au public une parole singulière, un regard tendre et acide sur le monde au croisement des expressions artistiques : musique, théâtre, vidéo, nouveau cirque, arts plastiques…
Revendiquant leur éclectisme à travers des héritages comme Vian, Ferré, Prévert ou Tati, Zavatta, Gréco ou Felini, Mad Professor, Orson Welles, Fréhel, Talking Heads, Stravinsky ou le Clash, les Barbarins Fourchus s’ancrent depuis quelques années de manière plus affirmée dans la chanson rock teintée d’electro.

Depuis leurs débuts, les Barbarins Fourchus défendent l’idée qu’un projet artistique et culturel trouve toute sa pertinence lorsqu’il est conçu et mené en résonance et en interaction avec le territoire dans lequel il se développe. C’est dans cette dynamique que sont développées de nombreuses actions artistiques de proximité autour des lieux investis (ces dernières années le Théâtre 145 et tout dernièrement La Salle Noire à Grenoble), avec le souci constant d’aller au-delà d’un lieu de consommation de spectacles, d’inscrire le lieu dans son environnement en lien avec les habitants des quartiers qui l’entourent, en renouvelant et en approfondissant les formes de rencontres entre artistes et public.

Les Barbarins ont investi depuis peu un nouveau lieu « La Salle Noire » : laboratoire pluridisciplinaire, espace de recherche et d’expérimentation artistique, lieu de travail privilégié du collectif Barbarins Fourchus en lien avec les habitants, il s’ouvre au public lors de rendez-vous réguliers autour des propositions du collectif et pour des rencontres, des échanges et des ateliers de pratiques artistiques.


Au hasard des clips …