
« Ils se sont partagé la terre, la loi, les plus jolies rues, l’air ambiant, l’université, les souliers… » Dans son poème J’accuse, écrit en 1947, Pablo Neruda dénonçait l’oligarchie chilienne. Plus de soixante-dix ans plus tard, les vers du prix Nobel de littérature chilien semblent être toujours d’actualité, à l’image de la révolte qui gronde dans le pays depuis le 18 octobre …


On se souvient de Christian Guémy, alias C215 s’appliquant à restaurer les portraits vandalisés de Simone Veil sur des boîtes aux lettres dans le 13e à Paris … Du pochoir de Mélenchon en couverture de l’OBS, ou encore de la fresque évolutive réalisée en 3 ans en hommage aux 11 victimes de la rédaction Charlie Hebdo. Mais qui donc est ce portraitiste de rue ?
Ce dimanche 28 juillet, entre la ville américaine de Sunland Park et le quartier pauvre d’Anapra à Ciudad Juarez au Mexique, deux architectes posent trois jeux à bascules roses, de part et d’autre du mur qui sépare les deux pays. Dans la même semaine, la Cour suprême américaine autorise l’utilisation par l’administration de Donald Trump de 2,5 milliards de dollars venus du Pentagone pour construire le mur à la frontière avec le Mexique ! 