La vie à Valparaiso en 1963, objet d’un documentaire franco-chilien …

En 1963, à l’invitation du sénateur Salvador Allende, le Néerlandais Joris Ivens réalise un portrait poétique de la ville portuaire de Valparaiso. Parmi les étudiants associés à ce travail un certain Patricio Guzmán Le français Chris Marker est l’auteur des commentaires de ce film qui traite de la géographie, de l’ histoire et du développement urbain de Valpo …

« A Valparaiso », un documentaire de 26′ que les amoureuses et amoureux de la ville aux 42 collines apprécieront. Bravo à Jean Guy Chabert d’en avoir signalé l’existence.

 » Un Somptueux poème audio-visuel sur le port de Valparaiso, la ville aux quarante-deux collines, au passé prestigieux, mais aussi regard sur la réalité sociale du moment, sur la richesse et la pauvreté, qu’exprime le leitmotiv des ascenseurs… Ce film dont la chanson fit le tour du monde est un des sommets de l’art d’Ivens. » Source :  Commentaire du réalisateur Claude Brunel paru dans Film.Documentaire.fr)

Fiche technique

  • « Hardi les gars, vire au guindeauGood bye farewell good bye farewellHardi les gars, adieu BordeauxHourra oh Mexico oh oh oh
    Au cap Horn il ne fera pas chaudHaul away hé hou là tchalezc faire la pêche au cachalotHale matelot et ho hisse et ho
    Plus d’un y laissera sa peauGood bye farewell good bye farewelladieu misère adieu bateauHourrah oh Mexico oh oh oh
    Et nous irons à ValparaisoHaul away hé hou là tchalezOù d’autres laisseront leur peauHale matelot et ho hisse et ho
    Ceux qui r’viendront pavillon hautGood bye farewell good bye farewellC’est le premier brin de matelotHourrah oh Mexico oh oh oh
    Pour la bordée ils seront à flotHaul away hé hou là tchalezBon pour le rack la fille, le couteauHale matelot et ho hisse et ho … »
  • A propos du chant « Valparaiso »

    « Valparaiso » (qui signifie Vallée du paradis) fut très longtemps le plus grand port de la côte ouest d’Amérique du Sud et le plus important du Chili.
    Dans une très belle rade les navires européens apportaient les cotonnades, des soieries des meubles, des articles de Paris pour en revenir chargés d’argent, d’étain, de cuivre et de cuirs. Pour les marins de commerce qui s’y rendaient en doublant le Cap Horn, c’était une aventure.

    Toutes les chansons de mer accompagnaient les manœuvres. Ainsi « Nous irons à Valparaiso », composée en 1811, est une chanson à virer: virer le guindeau ou cabestan, pour lever l’ancre.
    La présence d’expressions anglaises n’est pas étonnante, elles avaient pour nos matelots le charme de l’exotisme. (Tiré du carnet de chants du site des Troupes de Marine dont la base a été fournie par le Capitaine BOUGERET du 11eme Régiment d’Artillerie de Marine.) »

Une réponse sur “La vie à Valparaiso en 1963, objet d’un documentaire franco-chilien …”

Les commentaires sont fermés.