« Ils se sont partagé la terre, la loi, les plus jolies rues, l’air ambiant, l’université, les souliers… » Dans son poème J’accuse, écrit en 1947, Pablo Neruda dénonçait l’oligarchie chilienne. Plus de soixante-dix ans plus tard, les vers du prix Nobel de littérature chilien semblent être toujours d’actualité, à l’image de la révolte qui gronde dans le pays depuis le 18 octobre …