Au Chili, José Antonio Kast l’a emporté avec 58 % des votes contre Jeannette Jara. Comment un héritier de Pinochet a t il pu reprendre les commandes du pays ? Dans une vidéo de 18′ diffusée par Le Média, Gwên Guirette revient sur l’histoire de la dictature chilienne et sur la transition démocratique inachevée. Pour sa part, Ciné Mutins propose une série de films intitulée « L’Expérience chilienne » …De Pinochet à Kast, pourquoi la démocratie chilienne a échoué … Dans cet épisode de « C’était pas mieux avant », Gwên Guirette revient via Le Média sur l’histoire de la dictature chilienne et sur la transition démocratique inachevée …
En complément :
A consulter sur CinéMutins.com : « L’EXPERIENCE CHILIENNE », une collection de 9 films pour revenir aux faits, aux images, aux luttes, et aux avertissements. Plus d’infos sur ce catalogue via cette bande-annonce de 1’48″…
Texte de présentation du Catalogue « L’Expérience chilienne » extrait du site internet CinéMutins.com : « Pour la première fois au Chili, un admirateur revendiqué de Pinochet entre à La Moneda par les urnes. Ce dimanche 14 décembre 2025, José Antonio Kast a remporté la présidentielle avec 58,2 % des voix (vote obligatoire), face à la candidate de gauche Jeannette Jara (41,8 %). Kast est le fils d’un Allemand installé au Chili après-guerre, enregistré comme membre du parti nazi. En 2017, il déclarait à propos de Pinochet : « S’il était vivant, il voterait pour moi ».
Et dimanche soir, en célébrant sa victoire : « Rien ne serait possible si nous n’avions pas Dieu ». Alors, qui se souvient ? Des mille jours après l’élection de Salvador Allende, et des mesures prises pour le peuple. Du 11 septembre 1973, du coup d’État, de l’installation de la dictature. Des arrestations, du stade, des tortures, des assassinats, des disparus. De Pablo Neruda, de sa mort restée trouble. De Víctor Jara, torturé, assassiné — symbole d’un pays qu’on a voulu faire taire. Et des décennies d’atrocités, avec la complicité des États-Unis, pour écraser tout espoir de socialisme et tester, grandeur nature, la version la plus radicale du néolibéralisme (les Chicago Boys) — ce “miracle chilien” applaudi par Milton Friedman.
Aujourd’hui, ce sont Trump, Milei, Meloni, Bukele, Vox… et d’autres. Même mécanique, nouveaux visages : un néolibéralisme autoritaire qui se vend comme “ordre” et “sécurité”. Pour comprendre ce qui nous arrive, il faut regarder le laboratoire chilien de près. »
Pour retrouver la sélection des 9 films sur le Chili proposés par Cinémutins.com , c’est par ici …

