Après St Brieuc, Royal de Luxe présentera « Apesanteur » durant l’été 2025 à Nantes …

Du 7 au 9 juin 2025, Royal de Luxe avait choisi Art Rock à Saint-Brieuc pour présenter sa création  « Apesanteur », et revenir à l’un de ses premiers amours : le théâtre de place pour une jauge de 800 personnes. Présenté comme « Farfelu, emberlificoté, mais réjouissant en diable » par le quotidien Ouest France : ce thriller qui part en vrille sera présenté à 10 reprises cet été à Nantes …

Le public d’Art Rock a réservé un superbe accueil à la nouvelle création de Royal de Luxe


Royal de Luxe pour la 10e fois à Art Rock : un retour éclatant  selon Ouest-France

Dix-sept ans après son dernier passage au festival de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), la compagnie Royal de Luxe revient y présenter, durant quatre jours de suite, sa dernière création intitulée « Apesanteur ». Un article signé Emmanuelle Métivier  dans Ouest-France St Brieuc du 

Un spectacle farfelu et déjanté

L’histoire raconte le tournage d’une série télé, qui elle même raconte l’enquête menée par un Russe du XXIIe siècle, obligé de revenir dans les années 1960 pour élucider le meurtre d’un droguiste.
Farfelu, emberlificoté, mais réjouissant en diable. Dans les premières minutes, la mise en place de l’intrigue traine un peu, mais une fois le spectacle lancé, la troupe de Jean-Luc Courcoult fait des merveilles, enchainant les tableaux dans un rythme soutenu. Il y a des chansons, des machines et des bidules, et beaucoup d’humour …


Royal de Luxe à Art Rock : le théâtre comme un moyen « d’entraîner les gens vers une forme de poésie »

Pour son grand retour, Royal de Luxe a choisi Art Rock à Saint-Brieuc. La compagnie, mondialement connue pour ses Géants, y présentait les 7,8 et 9 juin, une création théâtrale, « Apesanteur ». Son fondateur et metteur en scène Jean-Luc Courcoult explique cette relation si particulière.

La patte de Jean-Luc Courcoult, fondateur et metteur en scène de Royal de Luxe : des créations aux ressorts comiques et poétiques, avec d’ingénieux mécanismes.
La patte de Jean-Luc Courcoult, fondateur et metteur en scène de Royal de Luxe : des créations aux ressorts comiques et poétiques, avec d’ingénieux mécanismes. (Le Télégramme/Fanny Ohier)

Le Télégramme : Royal de Luxe a déjà été accueilli neuf fois par Art Rock, il y a une longue histoire entre la compagnie et le festival. Qu’est ce qui vous relie ?

Jean-Luc Courcoult : « C’est comme une amitié à travers le temps et les générations… Il y a quelque chose qui fonctionne et on ne sait pas pourquoi. Comment, et pourquoi, on tombe amoureux ou en amitié avec des gens ? Je n’en sais rien, il y a des contacts qui nous dépassent. Une autre dimension qui fait qu’à travers le temps, les choses perdurent. »

La première fois que vous êtes venus à Art Rock, c’était en 1986, avec « La demi-finale du Waterclash », un spectacle, disons, une sorte de cérémonie macabre hystérique, le tout dans cette esthétique propre à Royal de Luxe. Vous débouliez vous-même sur scène dans une baignoire à moteur… Quel souvenir en gardez-vous ?

« C’était une autre époque… Je me souviens que j’avais passé la nuit au poste de police le soir après le spectacle. À mon avis, ils n’avaient pas compris notre humour. Et c’est vrai que, bon, dans « La demi-finale du Waterclash », on cassait des machines à laver à la masse, des assiettes… Et ça, ça dépassait un peu l’entendement à l’époque. Il s’agissait de dire : ce n’est pas la peine d’acheter tout ça, parce que ça coûte trop. Il faut s’enfuir de cette société de consommation. À cette époque, il y avait une forme de révolution, de résistance intérieure… Tous les 10 ou 20 ans, il y a une nouvelle bataille. »

La patte de Jean-Luc Courcoult, fondateur et metteur en scène de Royal de Luxe : des créations aux ressorts comiques et poétiques, avec d’ingénieux mécanismes. Le spectacle « Apensanteur » sera présenté à Art Rock 2025, ces samedi 7 et dimanche 8 juin. Sur la photo : Jean-Luc Courcoult et son chien Pyrrhus.
La patte de Jean-Luc Courcoult, fondateur et metteur en scène de Royal de Luxe : des créations aux ressorts comiques et poétiques, avec d’ingénieux mécanismes. Le spectacle « Apensanteur » sera présenté à Art Rock 2025, ces samedi 7 et dimanche 8 juin. Sur la photo : Jean-Luc Courcoult et son chien Pyrrhus. (Le Télégramme/Fanny Ohier)

La toute première représentation de votre nouveau spectacle, justement, « Apesanteur », aura lieu à Art Rock, ce samedi. C’est du théâtre « de place ». Pouvez-vous nous en dire plus ?

« C’est un tournage de série sur une enquête policière. Parce que, voilà, les séries, c’est un nouveau genre qui marche depuis quelques années. Les gens adorent. Il y en a des sublimes, il y en a des stupides, peu importe. Enfin, c’est peut-être une mode. Mais c’est une nouvelle forme d’expression. Là, le spectacle propose une façon de voir, un chemin différent. »

Quand on évoque Royal de Luxe, on pense à ses Géants : le scaphandrier, la petite et la grande géante…

« Les Géants, c’est l’une des faces de Royal de Luxe. La plus médiatisée. Mais le théâtre est fait pour les gens, c’est populaire, dans la rue. J’ai fait l’histoire des Géants parce qu’à l’époque, je me suis demandé : « Comment raconter une histoire à une ville entière ? ». Alors j’ai trouvé cette solution-là, qui a été assez belle puisqu’on a quand même fait le tour du monde et beaucoup d’aventures, avec ça. Mais ce n’est pas la seule. Et ça coûte trop cher… Donc il faut faire autre chose. »

À l’origine, la compagnie était connue pour son théâtre « de place ». Aujourd’hui, vous y revenez. Qu’est ce qui vous plaît dans cette forme ?

« C’est une continuité, plutôt qu’un retour au théâtre de place. Ce que j’apprécie, c’est être proche du public. Avec les Géants, tu as un million de personnes qui viennent les voir à Londres, par exemple. Tu ne vois pas les gens mais tu sens la puissance du moment. C’est une autre dimension. Là, avec les spectacles dans la rue, tu es proche et avec les gens. Ça n’a pas le même impact. Je peux les voir, voir leurs émotions. C’est un vrai spectacle, parce qu’on est en direct. La représentation d’un jour ne sera pas la même le lendemain. Tout le monde sait ça par cœur, mais c’est vrai. Quand un spectacle démarre, il faut sentir, redéployer la façon dont on joue. Comme avec des enfants, on entraîne des gens dans une fable, une histoire. C’est beau, ce partage. C’est le métier que je fais : entraîner les gens vers une forme de poésie, assez grande et respectueuse pour chacun. »

Créer, expérimenter, c’est ce que vous faites depuis 46 ans. Comment on se réinvente ?

« Je pense qu’on est fada. Et simplement amoureux des gens. Et on gagne, avec l’amour qu’on a envie de donner au public. Simplement. C’est le public qui donne la force de continuer. Il y a un remerciement, une joie. De la poésie, quoi. »


Royal de Luxe sera à Nantes cet été avec son spectacle « Apesanteur », un polar à l’ambiance glaciale

Écrit par Céline Dupeyrat pour France3 du 

Royal De Luxe revient, avec son nouveau spectacle, Apesanteur. Un évènement à l’échelle de la Métropole avec 10 représentations. La dernière fois qu’on les a vus, c’était pour une course folle entre deux canidés pas piqués des vers. Bull Machin, un dog nonchalant fumeur de cigares, face à l’élégant et racé El Xolo. Royal de luxe est donc de retour à Nantes. Sans géant, sans machine, mais avec le spectacle « Apesanteur ».

« Faire le choix de la culture, c’est bien sûr soutenir les artistes, la création ou les lieux culturels. Faire le choix de la culture, c’est aussi faire en sorte que les habitantes et les habitants puissent se rassembler autour de propositions artistiques, s’émerveiller ensemble, partager de belles et de grandes émotions », se félicite Johanna Rolland, maire de Nantes, et présidente de Nantes Métropole.

« Nous sommes extrêmement heureux de pouvoir proposer au public dix représentations du nouveau spectacle de Royal De Luxe, à Nantes et dans la métropole, et d’écrire ainsi un nouveau chapitre de l’histoire si particulière qui unit Nantes et la compagnie », poursuit l’édile.

Une histoire policière entre rêve et réalité

Il y a l’apesanteur que nous connaissons liée à la gravité et celle que nous côtoyons dans nos émotions. Ce spectacle aura les pieds dans ces deux mondes .  Jean-Luc Courcoult

Une création théâtrale originale et rare, qui raconte une histoire policière flottant entre rêve et réalité. L’équipe de tournage de cette série télévisée à petit budget devra s’adapter au scénario qu’elle découvre, et pour cause !

Le réalisateur est absent, le cameraman a raté son train et le producteur, occupé sur un autre tournage, s’est fait remplacer par un confrère à la dernière minute. Seuls la scripte et le comédien principal ont une idée approximative de l’enquête que doit mener un commissaire venu du futur pour résoudre l’énigme d’assassinats commis de père en fille et fils depuis les années 1960 dans un magasin de droguerie quincaillerie.

Un conte découpé que le public découvrira en plans séquences. « Cette enquête aux multiples surprises se déroule dans une ambiance souvent brumeuse, humide, voire glaciale, rappelant les polars nordiques. Le spectacle est riche en rebondissements, mêlant actions vives, effets spéciaux comiques et mécanismes ingénieux à la fois techniques et poétiques », promet la compagnie.

Avec ce thriller qui part en vrille, Royal de luxe revient à ses premières amours, le théâtre de rue dans la tradition de Miniatures. Populaire et magique.

10 représentations

L’événement se déploie à l’échelle de la Métropole avec 10 représentations :

  • À Nantes, au Parc de la Moutonnerie, du 28 juin au 6 juillet : les samedis 28 et dimanche 29 juin à 17h, les jeudis 3 et vendredi 4 juillet à 18h, les samedis 5 et dimanche 6 juillet à 17h
  • À Vertou, au Parc de la Sèvre (parking bas), les 12 et 13 juillet 2025 à 18h. Ouverture des portes à 17 h 15
  • À Orvault, sur le parking du Parc de la Gobinière, les 19 et 20 juillet à 18h. Ouverture des portes à 17 h 15

La billetterie en ligne sera ouverte via le site internet de Royal de Luxe à partir du 17 juin. Chaque personne pourra faire 4 réservations maximum, des quotas de places seront réservés pour les associations et le réseau médiation carte blanche.


Pour en savoir plus sur les 10 représentations nantaises, rv sur le site officiel de Royal de Luxe  …


Apesanteur à Nantes, Vertou et Orvault